ACTIVITES BIOLOGIQUES DE COMBRETUM GLUTINOSUM PERR. EX DC.

ACTIVITES BIOLOGIQUES DE COMBRETUM GLUTINOSUM PERR. EX DC.

 Naissance de la médecine

Le premier texte connu sur la médecine par les plantes est gravé sur une tablette d’argile, rédigé par les Sumériens en caractères cunéiformes 3000 ans av. J.-C. Dans ce dernier, sont mentionnées des drogues comme le saule, la rue, l’opium ou encore la jusquiame. Un autre témoignage de l’utilisation antique des plantes médicinales nous vient d’Égypte. Ce document constitue le manuscrit de connaissances médicales le plus volumineux connus à ce jour datant de cette époque. Il s’agit du Papyrus d’Ebers écrit à Thèbes en 1600 av J.- C. Ce papyrus contient plus de 700 formules magiques, recettes et remèdes dont les formes sont à la fois diverses et complexes. Contrairement aux tablettes sumériennes, la durée du traitement et les heures d’administration figurent sur le papyrus, de même que les proportions des ingrédients utilisés pour la fabrication des remèdes 

Empire gréco-romain  Grèce Antique

Au travers de grands personnages comme HIPPOCRATE et THEOPHRASTE, la civilisation grecque verra naître les bases de la médecine scientifique occidentale et connaîtra un essor de la connaissance des plantes médicinales. Hippocrate (460-356 avant J.C.) apparaît comme l’un des précurseurs fondamentaux de la médecine scientifique, à la fois médecin et pharmacien, il chercha une explication rationnelle aux maladies. Il prône une observation des symptômes afin d’établir un pronostic. L’influence de ses idées fut à tel point considérable, qu’on le considère aujourd’hui comme le père de la médecine occidentale ; on lui attribue la rédaction de l’ensemble des documents du « Corpus Hippocraticum », pharmacopée dans laquelle on dénombre environ 230 plantes, parmi lesquelles la Mandragore, la Jusquiame, l’Opium, la Bryone, la Mercuriale, etc. Theophraste (371-286 av. J.-C.) est, quant à lui, 5 considéré comme le plus grand botaniste de l’Antiquité en étant l’auteur d’ouvrages considérables tels que « Historia Plantarum » (l’Histoire des plantes) et « De Causis Plantarum», dans lesquels il réalise la première tentative de classification de plantes : leur description, leurs propriétés et les dangers qu’elles présentent [2,8,9].  Empire Romain De cette époque, on retient particulièrement deux personnalités. Le premier est DIOSCORIDE, d’origine grecque qui apparaît vers le début du Ier siècle, il décrira plus de 600 plantes dans son « De Materia Medica », qui restera un ouvrage de références en matière de plantes médicinales pendant près de deux millénaires, ayant donné naissance à une discipline universitaire du même nom : La Matière Médicale. Il y mentionne les indications de chaque plante, leur toxicité, leurs préparations ainsi que ses propres observations. La seconde grande figure médicale sera GALIEN, qui apparaît vers la fin du IIème siècle, que l’on considère comme le père de la pharmacie galénique, donnait des recettes pour la préparation des médicaments qui reflètera par la suite la notion de pharmacie galénique. Après la chute et le démembrement de l’Empire romain, l’Europe occidentale traversa une période d’obscurantisme (Vème au XIème siècle), et par conséquent les sociétés arabo-musulmanes s’approprient les théories Hippocratico-galéniques et les développent.

 Moyen-âge

Au début du Moyen-âge, en Occident, les prêtres et les moines entretenait les ouvrages médicaux hérités de l’Antiquité autour de monastères dans le jardin des « simples » de l’abbaye de Saint Gall. Ceux-ci s’intéressaient à l’enseignement médicinal qui se basait sur l’étude des plantes curatives et des remèdes en général à partir de ces connaissances livresques et de la coutume. Le jardin des monastères devient par conséquent, le lieu de culture des 6 plantes médicinales. L’avancée médicale et pharmaceutique du milieu du Moyen-âge réalisa de nombreux progrès. Les sociétés arabo-musulmanes vont profiter de leur situation géographique et du développement des routes commerciales, en entreposant un lieu d’échanges pluriculturels importants aussi bien en termes de connaissances médicales que dans l’enrichissement de l’arsenal thérapeutique 

Ere scientifique

La Pharmacie, à qui reviennent l’identification et l’essai des drogues, ainsi que la préparation des médicaments, se sépare alors de la Médecine. Elle était auparavant exercée par les mêmes personnes. Il aura fallu attendre 1777 pour que Louis XVI distingue les deux domaines et précise enfin que la pharmacie est une matière indépendante de la médecine qui nécessite, elle aussi, un apprentissage sérieux et approfondi. On ne parle donc plus d’apothicaire mais de pharmacien. C’est le début du monopole pharmaceutique. On entre dans la période scientifique, basée sur l’observation et l’expérimentation. Une base solide de l’emploi des produits naturels ne pouvait être trouvée qu’après l’isolement et l’étude de leurs principes actifs. Vers la fin du XVIIIème siècle, des principes chimiques ont été isolés de plusieurs végétaux, notamment des alcaloïdes, la narcotine et la morphine, isolées de l’opium en 1803 par Jean-François Derosne (1774-1855).Les travaux de chimie continuent de progresser, et un nouvel aspect de développement de la physiologie a pris place dans l’étude des drogues, qui conditionne leur emploi en thérapeutique suite à des essais animaux. La corrélation entre la structure chimique des constituants et l’action physiologique entraîna la découverte de substances ayant des activités physiologiques importantes et n’existant qu’à l’état de traces, tels que les vitamines, les hormones, les antibiotiques et les antimitotiques

Phytothérapie

Le mot «phytothérapie» se compose étymologiquement de deux racines grecques : phyton et therapein qui signifient respectivement « plante » et «soigner». La phytothérapie avant tout se définit comme tant une discipline allopathique, fondée sur l’utilisation thérapeutique de la plante médicinale, qui est basée sur des connaissances issues de la tradition. Elle est destinée à prévenir ou à traiter certains troubles fonctionnels mineurs ou certains états pathologiques au moyen de plantes, de parties de plantes ou de préparations à base de plantes, qu’elles soient consommées ou utilisées par voie externe. La phytothérapie moderne dite « clinique », quant à elle, elle utilise la plante médicinale selon toutes les données issues de la connaissance pharmacologique et certaines données ancestrales confirmées par la pratique clinique, en les réintégrant dans le contexte de nos connaissances scientifiques, médicales et pharmacologiques actuelles, prenant en compte la notion de totum (l’ensemble des molécules actives dans la plante), les mécanismes de synergie et de potentialisatio des différents constituants d’une même plante et des plantes entre elles, ainsi que les réactions physiologiques cliniques qu’elles provoquent sur un individu donné, avec en parallèle la prise en compte du système régulateur de sa fonctionnalité, à savoir le système endocrinien [2,8,9].

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : GENERALITES SUR LA PHYTOTHERAPIE
I. Historique
I.1. Naissance de la médecine
I.2. Empire gréco-romain
I.3. Moyen-âge
I.4. Ere scientifique
II. Définitions
II.1. Phytothérapie
II.2. Drogues végétales, plantes médicinales, préparations à base de drogue(s) végétale(s) et médicaments à base de plantes
II.3. Pharmacopée.
III. Formes galéniques en phytothérapie
III.1. Formes liquides
III.1.1. Tisanes
III.1.2. Teintures mères.
III.1.3. Macérats glycérinés
III.1.4. Extraits de Plantes Fraiches Standardisés (EPS)
III.1.5. Hydrolats
III.1.6. Extraits Fluides (EF)
III.2. Formes solides
III.2.1. Gélules
III.2.2. Comprimé
III.3.1. Pommades
III.3.2. Liniments
III.3.3. Autres formes utilisées en usage externe
IV. Principes actifs dans les plantes
IV.1. Composés phénoliques
IV.1.1. Acides phénoliques
IV.1.2. Flavonoïdes
IV.1.3. Coumarines
IV.1.4. Tanins
ІV.1.5. Lignines
IV.2. Alcaloïdes
IV.3. Terpènes et stéroïde
IV.3.1. Saponosides
IV.3.2. Huiles essentielles
DEUXIEME PARTIE : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE DE COMBRETUM GLUTINOSUM
I. Etude botanique de Combretum glutinosum Perr. ex DC
I.1. Classification botanique
I.2. Habitat et distribution géographique
I.3. Description botanique
I.4. Utilisation en médecine traditionnelle
II. Composition chimique
III. Activités biologiques
III.1. Activités analgésique et anti-inflammatoir
III.2. Activité antioxydante
II.3. Activité antiparasitaire
III.4. Activité antibactérienne
III.5. Activité hypoglycémiante
III.6. Activité antidiarrhéique
III.7. Activité cytotoxique
III.8. Toxicité
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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