ACTIVITES ET FONCTIONS DES VETERINAIRES OFFICIELS EN AFRIQUE

ACTIVITES ET FONCTIONS DES VETERINAIRES
OFFICIELS EN AFRIQUE

Centres de formations et institutions sanitaires internationales

Organisation Mondiale de la Santé Animale. (OIE) Mission 

L’OIE a pour objet principal de coordonner l’ensemble des actions concernant la pathologie ou la prophylaxie des maladies infectieuses du bétail au profit de ses Etats membres. Par le canal de ses services sanitaires, l’OIE étudie et soumet les projets d’Accords internationaux relatifs à la police sanitaire des animaux, donne aux Gouvernements signataires les moyens de contrôler l’exécution. [

 Accord SPS/OMC

 Mission : Conclu à Marrakech en 1994, l’Accord SPS de l’OMC est une disposition réglementaire permettant aux états membres d’adopter ou d’appliquer des mesures nécessaires à la protection de la santé, de la vie des personnes et des animaux ou à la préservation des végétaux. Trois organisations internationales souvent appelées « les trois sœurs » sont reconnues par l’accord SPS :  la commission du Codex Alimentarius ;  l’Office International des Epizooties (OIE) devenue Organisation Mondiale de la Santé Animale(OMSA) ;  la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux (CIPV). 

Centre collaborateur de L’OIE Mandat 

 Les Centres collaborateurs de l’Office International des Epizooties ont pour mandat : de jouer le rôle de centre de recherche, d’expertise, de standardisation et de diffusion des méthodologies applicables dans les domaines de leur compétence ;  de proposer ou développer toutes méthodes facilitant l’harmonisation des réglementations internationales applicables à la surveillance et au contrôle des maladies animales ;  de mettre à disposition de l’OIE des consultants experts. 43 En outre, ces Centres peuvent :  assurer la formation scientifique du personnel des Pays Membres;  organiser des réunions scientifiques pour le compte de l’OIE ;  coordonner des études scientifiques et techniques en collaboration avec d’autres laboratoires ou organisations ;  publier toutes informations utiles aux Pays Membres de l’OIE. 

École Nationale des Services Vétérinaires de Lyon (ENSV) 

L’école nationale des services vétérinaires de Lyon (ENSV) a une double mission. C’est une école d’application et de formation continue du corps des vétérinaire inspecteurs (VI). [2] Son champ d’application tourne autour de quatre points :  la formation initiale des inspecteurs de la santé publique et des vétérinaires officiels ;  la formation continue des cadres chargés des politiques publiques de santé animale, de sécurité sanitaire des aliments, de l’alimentation et de l’environnement ;  les actions internationales tournées vers la formation des vétérinaires officiels et l’organisation des services vétérinaires ;  le renforcement des services sanitaires des pays en développement. 

Ecole Inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV) Missions 

En 1997 la XXVIème session ordinaire du Conseil d’administration de l’EISMV, en apportant des modifications sur le statut de l’école, a précisé sa vocation qui concerne essentiellement les domaines suivants : [14]  enseignement initial ;  recherche ;  expertise et ingénierie ;  formation continue. Selon KABORET [4], l’EISMV a une double fonction. En plus d’être un outil d’intégration africaine et de coopération internationale, elle a la mission principale de mettre à la disposition des pays africains des Docteurs vétérinaires entièrement formés en tenant compte des réalités de leurs régions. Domaines enseignés : La production, la protection et l’exploitation des animaux notamment la zootechnie, l’hygiène, la médecine, la chirurgie, la pharmacie des animaux domestiques, la faune Sauvage et le contrôle des produits d’origine animale y compris ceux de la pêche. 1.6. Jumelage ENSV de Lyon et EISMV de Dakar Le cadre de partenariat entre ces deux institution a pris forme avec l’initiative du projet du Fond de Solidarité Prioritaire(FSP) n° 2002-110 « Insertion de l’Agriculture Africaine dans le Contexte Economique Régional et International » pour la mise en place du Master de Spécialisation « Qualité des Aliments de l’Homme » .En 2008 par l’ entremise de l’OIE le rapprochement de ces deux institutions devient effectif a travers la mission dite miroir par la mise en place d’un Master de Vétérinaire Officiel à l’EISMV avec 45 pour objectif principal développer la capacité d’expertise de l’EISMV en tant que centre collaborateur de l’OIE pour la formation des Vétérinaires Officiels. 

 REFERENTIELS DES SERVICES VETERINAIRES 

Référentiel International

 La Santé Publique Vétérinaire Définition : Selon l’OIE, c’est la partie de la santé publique qui utilise les connaissances, les compétences et les ressources de la profession vétérinaire pour protéger et améliorer la santé de l’homme.

Vétérinaire officiel Définition : Selon le code sanitaire 2008, le terme vétérinaire officiel désigne un vétérinaire habilité par l’administration de son pays à accomplir certaines missions officielles qui sont liées à la santé animale et/ou à la santé publique. Ils sont chargés d’inspecter les marchandises, de certifier certains produits conformément aux dispositions du titre 1.2.du (Obligations et éthique dans les échanges internationaux) du code terrestre [11]. Profil théorique et pratique : Le vétérinaire officiel doit avoir la bonne maîtrise des connaissances et méthodes nécessaires :   à la maîtrise des dangers pour les populations animales;  à la maîtrise des dangers d’origine animale pour la santé humaine et l’environnement;  à l’élaboration, la mise en œuvre et à l’évaluation des stratégies de maîtrise des risques;  à l’interaction des acteurs de la santé publique vétérinaire et de la santé publique;  à la communication avec les partenaires professionnels et le public. et posséder les connaissances théoriques et pratiques dans les domaines suivants:  méthodes de luttes collectives contre les maladies animales transmissibles;  analyse et gestion de risque, de stratégie et d’organisation de la lutte;  sécurité sanitaire des aliments : analyse des dangers biologiques, physiques et chimiques, méthodes et outils d’analyse et de maîtrise des dangers (HACCP), outils de démarche qualité ; (référentiels privés, normes publiques) ;  audit et méthodes de contrôles; (autocontrôles, officiels …) ;  bien-être et protection des animaux;  environnement et chaîne de production des aliments;  politiques et outils de préservation de l’environnement;  économie et politiques alimentaires;  droit public national et communautaire, droit de l’alimentation. 47 Missions du vétérinaire officiel sont : l’analyse des dangers, l’évaluation et la prévention des risques sanitaires, la résolution des problèmes posés par une situation sanitaire dans les interactions entre l’homme, l’animal, les productions agro-alimentaires et l’environnement. 

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : CENTRES DE FORMATIONS,
INSTITUTIONS SANITAIRES INTERNATIONALES
CHAPITRE 1 : Centres de formations et institutions sanitaire.
1.1. Organisation Mondiale de la Santé Animale. (OIE)
1.2. Accord SPS/OMC
1.3. Centre collaborateur de l’oie
1.4. École Nationale des Services Vétérinaires de Lyon (ENSV)
1.5. Ecole Inter-états des Sciences et Médecine Vétérinaires (EISMV)
1.6. Jumelage ENSV de Lyon et EISMV de Dakar
CHAPITRE 2 : référentiels des services vétérinaires
2.1. Référentiel International
2.1.1 La santé Publique Vétérinaire
2.1.2. Vétérinaire Officiel
2.1.3. Statut et Obligation des Services Vétérinaires selon l’OIE
2.2. Référentiel d’activité a l’échelle Sous régional : cas de l’UEMOA
2.2.1. Contexte d’avant
2.2.2. Contexte actuel
2.2.3. Réalisations
2.3. Référentiel d’activité des services vétérinaires du Sénégal
2.3.1. Cadre institutionnel
2.3.1.1. Exemple de la direction des services vétérinaires
2.3.1.1.1 Ressources humaines
2.3.1.1.2. Rapport et Réseau d’information internes au service
2.3.1.1.3. Notification et système d’information avec les Organismes sanitaires internationaux
2.3.2. Cadre juridique
2.3.3. Cadre normatif et réglementaire
2.3.3.1 Elaboration des normes nationales
2.3.3.2. Comité sanitaire
2.3.3.3. Relation avec les organismes sanitaires internationaux
DEUXIEME PARTIE : ETUDE DE TERRAIN
CHAPITRE 1 : Matériel et Méthodes
1.1. Matériel
1.1.1. Cadre de l’étude
1.1.2. Période de l’étude
1.1.3. Régions cibles de l’étude
1.1.3.1. Identification des zones cibles
1.1.3.2. Identification des structures cible
1.1.4. Moyens techniques
1.1.4.1. Fiche d’entretien
1.1.4.2. Fiche de poste
1.1.4.3. Traitement et analyse des données
1.2. Méthode
1.2.1. Principes méthodologiques
1.2.2. Orientations méthodologiques
1.2.3. Articulation des outils méthodologiques
CHAPITRE 2 : résultats et discussion
2.1. RESULTATS
2.1.1. Formation et exercice de la Médecine vétérinaire au Sénégal
2.1.1.1. Formation des Docteurs vétérinaires au Sénégal
2.1.1.2. Structures employant des Docteurs vétérinaires au Sénégal
2.1.1. 3. Structures visitées
2.1.1.4. Secteur d’activité
2.1.1.5. Fonction occupées par les vétérinaires
2.1.1.6. Postes occupés en début de carrière
2.1.1.7. Effectifs des vétérinaires
2.1.1.8. Les non vétérinaires
2.1.1.9. Besoin intrinsèque en formation
2.1.2.0. Domaines ciblés pour la formation
2.1.2. Analyse des postes
2.1.2.1. Identification des postes au Ministère de l’élevage
2.1.2.1.1 Poste de la Direction des Services vétérinaires
2.1.2.1.2 Poste de Chef de Division
2.1.2.1.3. Chef de bureau
2.1.2.1.4. Poste de Service régional de l’élevage
2.1.2.2. Identification du poste au Ministère de l’Economie Maritime
2.1.2.2.2. Poste de Chef de Division
2.1.2.3. Identification des postes au Ministère de l’Environnement
2.1.2.3.1. Poste de Chef de division
2.1.2.4. Identification du poste de vétérinaire privé Mandaté.
2.2. DISCUSSION
2.2.1. Matériel et méthodes
2.2.2. Résultats
2.2.2.3. Exercice de la médecine vétérinaire au Sénégal
2.2.2.4. Structures employant des vétérinaires au Sénégal
2.2.2.5. Domaines d’activités
2.2.2.6. Fonctions occupées par les Docteurs vétérinaires
2.2.2.7. Postes occupés en début de carrière
2.2.2.8. Les non vétérinaires
2.2.2.9. Performance dans l’exécution des missions
2.2.2.10. Expression des besoins en formation complémentaire
2.2.2.11. Comparaison des référentiels d’activités
2.2.2.11.1. Référentiel sous régional
2.2.2.11.2. Référentiel d’activité des services vétérinaires du Sénégal
2.3. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION

 

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