AMÉLIORATION DE L’ORGANISATION ET DE L GESTION DU MARCHÉ URBAIN

AMÉLIORATION DE L’ORGANISATION ET DE L
GESTION DU MARCHÉ URBAIN

Les marchés prévus

Ce sont les marchés dits : sous le contrôle et des responsabilités Fivondronampokotany Antananarivo Renivohitra. Il s’agit d’une classification distincte des neufs (9) divisions de marchés évoquées précédemment : – Les tsenam-pokontany : qui sont des marchés journaliers où on peut trouver toutes sortes de produits : produits de premières nécessités (PPN), légumes, viandes,…Elles sont de dimension moyenne ou petite. Par exemple, le marché dit : Bagdad à proximité du COUM au 67 ha. – Analakely : il s’agit de l’ensemble des pavillons qui présentent les produits alimentaires et non alimentaires, les fournitures de bureaux entre autres et les produits artisanaux. – Anosibe : qui est sans doute le plus grand marché de la capitale. On y trouve de tout : produits de la terre ou manufacturés, alimentaires ou vestimentaires,… – Marchés aux bois Isotry : qui regroupe les marchands exploitants la filière bois, notamment pour les constructions.  – Andravoahangy : qui offre un marché où l’on trouve également tous les produits utiles au quotidien. Il y a aussi spécialement les produits artisanaux malgaches. – Marché de gros Isotry : un marché des fournisseurs de produits déstinés à la revente. – Marché Brocante Isotry : qui regroupe les marchands se lançant dans la vente de brocante à l’instar des pièces automobiles.

Les différents marchands admis à l’intérieur de ces marchés

Les marchands admis à l’intérieur des marchés prévus sont de quatre (4) ordres : les marchands producteurs, les grossistes, les détaillants et les gargotiers. – Les marchands producteurs : qui doivent produire avant exercice du commerce : la carte d’identité nationale, la patente et la carte statistique, un carnet de produit. – Les grossistes : dont la vente minimum autorisée au marché de gros est préalablement fixée : 10 kg pour les marchandises se vendant par kilo, 10 unités pour les marchandises se vendant par unité, l’unité pour les marchandises se vendant par sac, caisse ou soubique. – Les détaillants : incluent ceux qui ne vendent que des marchandises et des denrées homogènes, de qualité saine et loyale et marchande. – Les gargotiers : qui doivent vendre seulement dans les emplacements réservés et spécialement aménagés à cet effet. 

Conditions d’exercice d’activités commerciales au sein des marchés de la Commune Urbaine d’Antananarivo (CUA)

Les heures d’ouvertures prévues pour les marchés sont fixées préalablement. On a ainsi comme heures d’ouvertures : de 5 heures à 18 heures. 18 Les conditions qui vont êtres rapportées sont relatives aux différentes manifestations de l’activité commerciale au sein des marchés de la CUA. – Marchés hebdomadaires : l’offre et la vente des objets et marchandises, produits et denrées divers sont ouvertes à toutes personnes physiques ou morales qui satisfont aux règlementations exigées régissant l’organisation et le fonctionnement de ces marchés. Remarque : Ces règlementations comportent des exigences faites à la personne du commerçant selon qu’il soit détaillant, gargotier, grossiste ou producteur. De manière générale, on requiert toujours : une carte d’identité nationale, une patente relative à l’activité exercée, une carte statistique. Les autres pièces à fournir varient comme on l’a dit avec l’activité exercée. – L’occupation des pavillons ou stands : est conditionné par le paiement régulier de frais de location. Ce dernier est déterminé suivant la catégorie de commerce exercé. Les dépenses résultant des petites réparations sont mises à la charge du locataire. Toute aménagement ou transformation ne peut être faite sans autorisation expresse du Bureau Exécutif de la Commune Urbaine d’Antananarivo. Les règles qui régissent ce fonctionnement du marché sont prévus par l’arrêté nº199.CUA/CAB.08, portant organisation et fonctionnement des marchés à l’intérieur du périmètre de la Commune Urbaine d’Antananarivo (cf. annexe 3). Cet arrêté présente notamment des dispositions sur : – TITRE I : Les règles générales d’organisation – TITRE II : Les marchés hebdomadaires – TITRE III : Les grossistes -TITRE IV : Les détaillants -TITRE V : Les gargotes – TITRE VI : Hygiène et salubrité au sein du marché – TITRE VII : Mise en place des marchands – TITRE VIII : L’occupation des pavillons ou stands – TITRE IX : Frais de location – TITRE X : Affichage des prix – TITRE XI : Dispositions particulières L’ensemble comprend soixante neuf (69) articles. 

METHODOLOGIE DE COLLECTE D’INFORMATIONS

Les méthodes utilisées s’apparentent aux méthodes fréquemment utilisées pour l’étude de marché propre au domaine du marketing, bien que le terrain n’ait pas été à proprement parler une entreprise productrice. En effet, Selon la définition d’Esomar, « Les études de marché ont pour objectif d’analyser les marchés de produits (matériels) et de services (immatériels) de toute nature. Elles consistent en particulier à étudier de façon systématique: le comportement (concret, observable) ; les attitudes (tendances plus ou moins inconscientes, ainsi que les habitudes tendant vers telle ou telle action) ; les opinions (jugements, représentations, valeurs, qui ne se traduisent pas toujours en comportements concrets) …des personnes physiques (citoyens, clients et consommateurs) et morales (institutions). » Or, cette méthode n’est certainement pas incompatible avec les hypothèses de recherches posées mais au contraire représenterait un moyen d’y répondre. 

Documentation

Pour commencer, il faut affirmer que le recours à une méthodologie s’est fait sentir dès la délimitation même de la zone d’étude. Avant de commencer la recherche proprement- dite, la documentation sur des réalités ayant des intérêts à être traitées fut une étape incontournable. Mais encore il a fallut se renseigner sur l’existence d’informations exploitables et de ressources suffisantes sur le sujet pour garantir qu’il sera efficacement traité. C’est pour cela que cette étape a représenté un «bilan de l’existant ». Après avoir choisi un cadre d’analyse précis, on a procédé à l’exploration du thème et de son environnement théorique. La documentation à ce stade et pour le reste de l’étude s’est en général faite en ligne via Internet, dans les centres de ressources (plus précisément la bibliothèque) et à partir de faits observés. Par ailleurs les actualités journalistiques ont aussi représentés des pistes importantes surveillées. 5 REBOUL Jérémy, Etudes et Marketing, Le blog des enquêtes et études qualitatives, Marketing et Communication, Marketing, études de marché et enquêtes : Origine et nature des enquêtes qualitatives et quantitatives, 9 sept. 2009 Christian Miquel, http://etudes.blogsmarketing.adetem.org, 20 Le champ d’étude choisi est le marché à Antananarivo, les premières informations recherchées concernent donc ce dernier.

Observation et descentes sur terrain

Après le prérequis rapporté précédemment, on a ensuite été emmené à faire des descentes sur terrain en vue d’y effectuer des observations. Il s’agit d’une méthode fondamentale très riche, méthode de référence en Anthropologie. L’attention s’est focalisée sur le fonctionnement de cette institution (le marché), des acteurs qui y sont présents et de leurs comportements. Les hypothèses posées résultent d’ailleurs de cet aperçu et constatation du milieu. C’est par cette démarche notamment que l’on a pu identifier des pistes à approfondir comme les éventuels origines des marchandises du secteur informel, les réactions des marchands illégaux en réponse aux méthodes d’assainissement, les endroits les plus favorables à l’apparition du marché illicite

Collectes d’informations

L’étape suivante consistait à se donner les moyens de vérifier les hypothèses et de collecter les résultats recherchés. D’une part, la première hypothèse tend à établir une relation entre la crise connue par le pays depuis 2009 et l’explosion du marché illicite par la multiplication des vendeurs illégaux. D’autre part, la seconde hypothèse concerne la considération du marché illicite par les tananariviens. Les résultats permettant la vérification des hypothèses ont été prévu être recueillis surtout par des enquêtes qualitatives. En effet, les entretiens avec des personnes ressources et spécialistes du domaine sont celles qui permettent d’obtenir des données significatives sur le sujet. La méthodologie appliquée a été celle d’une enquête par questionnaires.

Enquête qualitative

Elle correspond comme on l’a dit aux entretiens effectués auprès de personnes ressources. Une approche auprès de responsables du service des marchés urbains et du service des agents d’assainissement de la Direction des Affaires Economiques (DAE) a ainsi été effectuée pour obtenir les informations concernant le marché. Les questions posées ont eu pour principaux sujets :les méthodes actuelles de gestion du marché urbain, les instruments humains, matériels et juridiques dont disposent l’organe principal de gestion du marché, les problèmes rencontrés dans la réalisation de leurs missions, leurs évaluations de la situation et les solutions qu’ils comptent appliquer. Parmi les personnes avec lesquelles les entretiens ont 21 été effectuées figurent le Chef du Service du Marché Urbain et le Chef de Service des Agents d’Assainissements. Par ailleurs des informations ont été recherchées auprès des autres acteurs concernés : marchands légaux, marchands du secteur informel et les consommateurs. Après estimation sur les résultats attendus en définissant clairement les besoins en information, on a procédé à l’établissement de questionnaire spécifique pour chaque catégorie d’acteurs. Pour plus de précision, la liste des besoins en information se dresse comme suit : la fréquentation du marché illicite par les consommateurs, leurs appréciations des produits proposés, les raisons qui ont poussés les marchands illégaux à intégrer ce secteur, le choix de leurs emplacements, …Pour plus de détails, voir le questionnaire en annexe (cf. Annexe 2). 

Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I. MATERIELS ET METHODES
Section I. CADRE DE L’ANALYSE
1.1. Le marché
1.2. Organisation des marchés d’aujourd’hui
1.3. Les marchés prévus
1.4. Les différents marchands admis à l’intérieur de ces marchés :
1.5. Conditions d’exercice d’activités commerciales au sein des marchés de la Commune
Urbaine d’Antananarivo (CUA)
Section II : METHODOLOGIE DE COLLECTE D’INFORMATIONS
2. 1. Documentation
2. 2. Observation et descentes sur terrain
2. 3. Collecte d’informations
CHAPITRE II : RESULTATS
Section I : COMPLEXITE D’ORGANISATION DU MARCHÉ
1. 1. Problèmes liés à l’aménagement du marché
1. 2. Réalités sur les installations de vente
1. 3. Typologie des vendeurs : dominance des ambulants
Section II: LE MARCHE ILLICITE
2.1. Les réalités de nos rues
2.2. Ressources et moyens permettant la gestion et l’assainissement du marché
2. 3. Opinion publique
2. 4. Contexte du milieu
CHAPITRE III : DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
Section I : INTERPRETATION DES INFORMATIONS OBTENUES
1.1. Discussions sur les exigences liées à l’infrastructure
1. 2. Les contraintes des vendeurs légaux
1. 3. La demande du consommateur
1. 4. Méthode d’assainissement
1. 5. Le ravitaillement chinois
1. 6. Mise en lien avec les hypothèses
Section II : RECOMMANDATIONS
2. 1. Charges des marchands
2. 2. Organisation des espaces commerciales
2. 3. Communication pour le changement de comportement
2. 4. Mesures à prendre vis-à-vis du ravitaillement en marchandises par les chinois
CONCLUSION

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