ANALYSE DES RETOMBEES ECONOMIQUES DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

ANALYSE DES RETOMBEES ECONOMIQUES
DES INVESTISSEMENTS DIRECTS ETRANGERS

Aperçu global sur la notion d’Investissement 

Tout commence par l’essai de compréhension de l’étude à travers la connaissance des notions se rapportant à l’IDE. Ainsi, convenable est-il d’apporter les éléments essentiels de base notamment l’investissement, à travers lequel nous verrons les visions de quelques économistes mais également celles opérationnelles ; sa diversification multidimensionnelle .Enfin, nous prenons en compte son élargissement à l’échelle internationale via l’IDE en tenant en compte de l’importance des firmes multinationales nécessaire à sa diffusion. 

Section1. Définitions existantes de l’investissement

 L’investissement est de fait l’acquisition et la mise à l’utilisation de bien de production et donc dans le but d’accroitre la production d’une entreprise mais aussi pour une fin de rendement. I. Vision des économistes Plusieurs considérations de cette variable économique furent apportées par divers économistes. Il en est ainsi ceux provenant de la théorie économique contemporaine ; sur ce, M.Lamier ne manquait pas de définir l’investissement comme étant la part du revenu non-consommé et ayant pour rôle de maintenir inchangé ou également d’augmenter le capital de production3 . En outre , M.Flamant apporte son point de vue selon lequel l’investissement est l’emploi de capitaux en disposition au sein de l’entreprise à seul fin d’acquérir les moyens nécessaires à son processus d’exploitation , et par conséquent s’exprime comme étant l’attribution de ces capitaux à des emprunts à long terme4 . II. Définitions opérationnelles Toutefois, d’autres définitions du terme sont données résultants des conventions adoptées pour raisons de commodité. Ainsi, par l’approche comptable, l’investissement est composé de tout meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, acquis ou crées par l’entreprise destinés à rester durablement sous la même forme dans l’entreprise Ces biens sont enregistrés dans les comptes de classe 2(compte d’immobilisation). Certes, la comptabilité d’entreprises, s’appuyant de la notion d’amortissement, le définit principalement comme toute opération susceptible de lui donner naissance ; mais cette vision sera contestable notamment sur les investissements dits « immatériels » 5 . Dans la comptabilité nationale, l’investissement correspond à l’acquisition de biens de production mesurée par la formation brute de capital fixe ; cette dernière représente les actifs fixes (actifs corporels ou incorporels) utilisés dans le processus de production pendant au moins un an. La FBCF représente donc la valeur des biens durables acquis par les unités de production pour être utilisés pendant au moins un an dans le processus de production. Puis selon l’approche financière, l’investissement correspond à l’ensemble de dépenses générant sur une longue période de revenus de la manière à ce que les remboursements de la dépense initiale soient assurés. Autrement dit, il consiste à immobiliser des capitaux dans le but d’en tirer un gain sur plusieurs périodes simultanées. Enfin, l’approche économique qui le représente comme tout sacrifice de ressources que l’on a aujourd’hui dans le but d’obtenir dans le futur des recettes étalés dans le temps mais d’un montant total supérieur à la dépense initiale.

Typologie des investissements selon les dimensions 

Nous pouvons caractériser différents sortes d’investissement selon le critère de distinction proposé ci-dessous. I. En fonction de l’objectif de l’investissement Nous y distinguons: ➢ L’investissement de renouvellement ou de remplacement Qui consiste à remplacer le capital en obsolescence tout en maintenant le stock de capital de l’entité inchangé, étant donné que les nouveaux actifs prennent juste la place des ceux anciens. De plus, ce renouvellement fait référence à l’amortissement qui n’est que le montant comptabilisé par l’entreprise en charge et déduit de la valeur de l’immobilisation annuellement pour remplacer le capital usé ou dépassé par le progrès technologique. ➢ L’investissement de capacité Correspondant à l’accroissement de la capacité productive de l’entreprise. Ainsi les nouvelles machines viennent s’ajouter aux anciennes et donc le stock de capacité également. La demande de biens et service est par conséquent assurée. ➢ L’investissement de productivité C’est l’achat de bien de production plus performant et efficient vue le l’évolution permanente de la technologie ; permettant donc de réaliser des gains productivités optimaux tout en réduisant les couts de production. II.En fonction de la stratégie d’investissement ➢ L’investissement défensif En effet, ce type d’investissement existe pour un motif de maintenance de la position concurrentielle de l’entreprise. ➢ L’investissement offensif Il en est de même pour ce type d’investissement qui consiste par contre à améliorer au mieux la position concurrentielle de l’entreprise. III. En fonction de la nature de l’investissement ➢ L’investissement corporel ou matériel Regroupant l’ensemble des machines, les véhicules, en général tout ce qui est susceptible d’augmenter le stock de capital technique. ➢ l’investissement incorporel ou immatériel Il concerne toutes les dépenses de l’entreprise dans une perspective de modernisation et de compétitivité également. Nous pouvons en distinguer principalement deux: − La formation : plutôt visible dans les pays généralement dont l’économie est tertiaires dont exigence de la qualité au niveau du personnel présente un avantage stratégique. Effectivement, le fait de donner de la formation 6 engendre un caractère polyvalent au personnel et ainsi qu’un accroissement de compétences. − La recherche et développement (R&D) : un atout dans le futur de l’entité car, suite à l’innovation et à l’investigation, elle peut se démarquer des concurrents. IV. Suivant l’échelle de l’investissement ➢ Les investissements publics : C’est l’ensemble des dépenses engagées par l’Etat et/ou des collectivités locales en biens collectifs notamment les infrastructures publiques. Par Samuelson (1954), un bien public est à la fois non-rival et non- exclus. Une définition de ceux-ci est donnée selon le rapport de l’OCDE y expliquant que le terme « formation brute de capital fixe » est souvent employé comme synonyme le plus approchant de ce qu’on appelle l’investissement public « direct » ; et que dans l’ensemble, l’expression « investissement public » correspond, sauf indication contraire, à l’investissement public direct tel que mesuré par la FBCF. ➢ Les investissements privés : Quant à ce genre d’investissement, il s’agit des dépenses effectuées par les promoteurs ou entreprises particulières. Ce sont donc des dépenses des agents économiques privés tels que les ménages mais aussi des firmes, en vue d’augmenter la quantité ou améliorer la qualité des facteurs nécessaires à la production des biens et services. Premièrement, les investissements menés par les ménages désignent les dépenses de constructions en ce concentrant essentiellement sur le territoire résidentiel. Il peut s’agir d’une maison aussi bien qu’une usine de production. Deuxièmement, les opérations d’investissements par les firmes concernent plutôt les constructions non-résidentielles qui se répartissent dans divers secteurs économiques. 

Table des matières

LISTE DES ABREVIATIONS
LISTE DES TABLEAUX
LISTE DES GRAPHIQUES
INTRODUCTION
Partie1 APPROCHE THEORIQUE DE L’ETUDE
Chapitre 1. Aperçu global sur la notion d’Investissement
Section1. Définitions existantes de l’investissement
Section2. Typologie des investissements selon les dimensions
Section3. Les investissements directs étrangers ou IDE
Chapitre 2. Apports des IDE sur l’économie d’un pays
Section1. Un facteur contributeur en matière fiscale
Section2. Impact sur le développement de ressources humaines locales
Section3. Impact sur le plan commercial
Partie2 PORTEE EMPIRIQUE DE L’ETUDE
Chapitre 1. Présentation du projet minier d’Ambatovy
Section1. Historique
Section2. Les actionnaires et prêteurs actuels d’Ambatovy
Section3. Présentation des minerais en exploitation
Chapitre 2. Analyse des conséquences effectives des IDE minier
Section1. Sur le plan fiscal
Section2. Impact de l’IDE sur le développement des ressources
Section3. Ambatovy et le commerce extérieur : au depend du produit nickel et sa contribution dans l’amélioration de la balance commerciale
CONCLUSION

projet fin d'etude

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