Mémoire Online: Antécédents de traumatisme crânien dans une population d’arrivants en prison influence de l’age de survenue du traumatisme crânien sur le parcours de vie et conséquences pour la prise en charge

Sommaire: Antécédents de traumatisme crânien dans une population d’arrivants en prison influence de l’age de survenue du traumatisme crânien sur le parcours de vie et conséquences pour la prise en charge

Liste des abréviations
Introduction
État des lieux
1 Organisation des soins en prison en France
1.1 L’administration pénitentiaire en chiffres
1.2 Organisation et offre de soins
1.3 Principe d’équivalence des soins
1.4 Structure de contrôle des conditions de détention
1.4.1 Structures nationales
1.4.2 Structures supra-nationales
1.5 Limites du principe d’équivalence de soins
1.6 Santé et détenus
2 Traumatisme crânien : définition, généralités, épidémiologie, classification, conséquences, évaluation, pronostic en fonction de l’âge de survenue
2.1 Définition et généralités
2.1.1 Qu’est ce qu’un traumatisme crânien ?
2.1.2 Généralités sur les traumatismes crâniens
2.2 Épidémiologie des traumatismes crâniens
2.2.1 Incidence
2.2.2 Prévalence
2.2.3 Mortalité
2.2.4 Causes de traumatisme crânien
2.2.5 Facteurs de risque de traumatisme crânien
2.2.5.1 Âge
2.2.5.2 Sexe
2.2.5.3 Niveau de développement du pays
2.2.5.4 Milieu urbain et milieu rural
2.2.5.5 Ethnie
2.3 Les outils de classification de la gravité des traumatismes crâniens
2.4 Conséquences des traumatismes crâniens
2.4.1 Généralités
2.4.2 Séquelles cognitives
2.4.3 Séquelles comportementales
2.4.4 Séquelles psychiatriques
2.4.5 Prise de substances psycho-actives
2.5 Devenir du traumatisé crânien
2.5.1 Évaluation du handicap secondaire au traumatisme crânien
2.5.2 Qualité de vie du traumatisé crânien
2.6 Pronostic du traumatisme crânien en fonction de l’âge de survenue
2.6.1 Définition d’une lésion cérébrale précoce
2.6.2 Développement du cerveau et maturation cérébrale
2.6.3 Principes de plasticité et vulnérabilité cérébrales
2.6.4 Principe de récupération cérébrale
3 Traumatisme crânien chez les détenus
3.1 Association entre les traumatismes crâniens et la délinquance
3.1.1 Généralités
3.1.2 Âge de la première incarcération et de la survenue du traumatisme crânien
3.1.3 Durée d’emprisonnement, nombre de condamnations et récidive criminelle
3.1.4 Nombre de traumatismes crâniens
3.1.5 Impact sur la vie quotidienne
3.1.5.1 En prison
3.1.5.2 Ré-insertion au sein de la société
3.2 Prévalence des traumatismes crâniens chez les détenus
3.3 Facteurs de risque de délinquance
3.3.1 Sexe
3.3.2 Prédisposition génétique
3.3.3 Environnement
3.3.4 Niveau socio-économique
3.3.5 Niveau d’enseignement
3.3.6 Troubles psycho-comportementaux
3.3.7 Abus de substances psycho-actives
3.4 Fiabilité des déclarations des prisonniers dans la littérature
3.5 Conséquences médicales
Objectifs, méthodologie, hypothèses
1 Objectifs
2 Méthodologie
2.1 Recherche bibliographique
2.2 Description de l’étude
2.3 Travail de thèse
3 Hypothèses
Résultats
1 Description de la population globale de l’étude
1.1 Description démographique de la population de détenus
1.2 Histoire médicale de la population de détenus
1.3 Description de la population de traumatisés crâniens au sein de la population de détenus
2 Description de la population de détenus hommes adultes ayant été victimes d’un traumatisme crânien avant l’âge de 13 ans
3 Comparaison entre la population de détenus hommes adultes ayant été victimes d’un traumatisme crânien avant l’âge de 13 ans et la population de détenus hommes adultes sans antécédent de traumatisme crânien
3.1 Comparaison démographique des deux populations
3.2 Comparaison de l’histoire médicale des deux populations
3.3 Comparaison de l’histoire carcérale des deux populations
4 Résumé des principaux résultats
Discussion
1 Description de la population de l’étude réalisée à Fleury-Mérogis
1.1 Description démographique
1.2 Histoire carcérale
1.3 Histoire médicale
1.3.1 État général de santé
1.3.2 Suivi en psychiatrie et prise de médicaments psychotropes
1.3.3 Consommation excessive d’alcool
1.3.4 Consommation de cannabis
1.3.5 Consommation d’autres substances psycho-actives
1.4 Prévalence des TC
1.5 Causes des TC
1.6 Sévérité, hospitalisation, et suivi des TC
1.7 Nombre d’antécédents de TC et âge de survenue du premier TC
2 Description de la population TC < 13 ans
2.1 Âge de survenue du premier TC déclaré
2.2 Causes du premier TC déclaré
2.3 Sévérité, hospitalisation et suivi du premier TC déclaré
3 Comparaison entre la population TC < 13 ans et absence de TC sur les plans démographique, de l’histoire médicale et de l’histoire carcérale des détenus
3.1 Comparaison démographique
3.2 Histoire médicale
3.2.1 État général de santé
3.2.2 Suivi en psychiatrie et prise de médicaments psychotropes
3.2.3 Consommation excessive d’alcool et consommation de substances illicites
3.3 Histoire carcérale
3.4 Divergences et limites
4 Ouverture et impact en médecine générale
Conclusion
Annexe : Questionnaire rempli lors de l’entretien médical d’entrée
Bibliographie
Résumé

Extrait du mémoire Antécédents de traumatisme crânien dans une population d’arrivants en prison influence de l’age de survenue du traumatisme crânien sur le parcours de vie et conséquences pour la prise en charge

ETAT DES LIEUX
1 Organisation des soins en prison en France
Au même titre que la population générale, la population détenue dispose du droit à la santé. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce droit suppose de pouvoir accéder en temps opportun à des soins acceptables, abordables et de qualité appropriée. Malgré certaines dispositions imposées par l’exigence sécuritaire des établissements pénitentiaires, la privation de liberté ne doit en aucun cas priver un individu du droit à la santé. Toute personne détenue doit ainsi bénéficier de soins identiques à ceux dispensés à la population générale.
Dans cette première partie, avant de nous focaliser sur la santé des personnes détenues, nous verrons comment s’organisent les soins dans l’univers carcéral.

Antécédents de traumatisme crânien
1.1 L’Administration Pénitentiaire en chiffres
En France, au 1er janvier 2013, 251 998 personnes étaient prises en charge par l’Administration Pénitentiaire dont 76 798 sous écrou (Ministère de la Justice 9 juillet 2013).
L’écrou est l’acte juridique qui marque le placement d’une personne dans un établissement pénitentiaire, sous la responsabilité de son directeur, à compter d’une date définie, sur la base d’un titre d’écrou défini, pour un motif défini. Le placement sous écrou peut ne pas correspondre à une entrée en détention. Dans ce cas la personne est sous écrou, mais non détenue. Cette distinction, parmi les personnes sous écrou, entre personnes effectivement en détention et personnes non détenues, a été introduite par la loi du 17 juillet 1970 avec le placement à l’extérieur et par la loi du 19 décembre 1997 avec le placement sous surveillance électronique (Tournier 2013).

Antécédents de traumatisme crânien
Parmi les 76 798 personnes sous écrou en 2013, 10 226 personnes étaient écrouées non hébergées et 66 572 étaient écrouées détenues pour seulement 56 992 places opérationnelles dans les 190 établissements pénitentiaires français. Ces établissements se répartissent en 98 maisons d’arrêt, dont celle de Fleury-Mérogis plus grand centre pénitentiaire d’Europe, dans lesquels sont reçus les prévenus et les condamnés dont la peine ou le reliquat de peine n’excède pas 2 ans, 85 établissements pour peines comme les centres pénitentiaires, les centres de détention ou encore les maisons centrales, 6 établissements pénitentiaires pour mineurs et 1 établissement public de santé national de Fresnes (Ministère de la Justice 9 juillet 2013).
C’est d’ailleurs au sein de la maison d’arrêt de Fleury-Mérogis que prend place l’étude sur laquelle nous travaillerons dans cette thèse.
Parmi la population écrouée en 2013, 3,3 % sont des femmes, 1,1 % sont mineurs, et 3,5 % ont plus de 60 ans ; l’âge moyen est de 34 ans. La durée moyenne sous écrou était de 9,9 mois en 2012 (Ministère de la Justice 9 juillet 2013).
En tenant compte du nombre élevé de personnes écrouées et de la surcharge des établissements pénitentiaires en France, il paraît légitime de faire le point sur l’organisation et l’offre de soins.

Antécédents de traumatisme crânien
1.2 Organisation et offre de soins
Les soins dispensés aux personnes placées sous main de justice s’inscrivent dans un dispositif sanitaire prenant en compte l’ensemble des problèmes de santé, qu’ils soient somatiques ou psychiatriques.
Ces soins constituent l’une des 14 missions de service public définies par la loi « Hôpital, patients, santé et territoires », 12ème article L6112-1 du code de la Santé Publique, et attribués par les Agences régionales de santé à tout établissement de santé (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012).
Les structures de soins prenant en charge les personnes détenues ont été définies par les décrets du 14 mars 1986 (création de services médico-psychologiques régionaux) et du 27 octobre 1994 (relatif aux soins dispensés aux personnes détenues), par la loi du 9 septembre 2002 (création des unités spécialement aménagées) ou encore par le plan d’actions stratégiques 2010/2014 (mise en place des trois niveaux de soins) (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012).
L’organisation des soins repose sur deux dispositifs, l’un pour les soins somatiques, l’autre pour les soins psychiatriques, chacun d’entre eux structuré en trois niveaux :
– le niveau 1 regroupant les consultations et les prestations ambulatoires ;
– le niveau 2 regroupant les soins requérant une prise en charge à temps partiel, comme l’hospitalisation de jour ;
– le niveau 3 regroupant les soins requérant une hospitalisation à temps complet.
Les soins de niveau 1 et 2 peuvent être assurés aussi bien au sein d’unités de soins implantées en milieu pénitentiaire appelées les « unités sanitaires », qu’en milieu hospitalier dans l’hôpital de rattachement, voire en unités hospitalières sécurisées inter-régionales, implantées dans les centres hospitaliers régionaux universitaires de huit grandes villes françaises. Les soins de niveau 3, quant à eux, sont uniquement prodigués en milieu hospitalier (Ministère des Affaires Sociales et de la Santé octobre 2012).
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