Approche théorique du développement du secteur prive et ses effets économique

Le secteur privé non marchand

IL est essentiellement composé d’ONG et d’associations sans but lucratif qui apportent un appui au secteur. Elles interviennent surtout dans les pays en développement. Elles peuvent ainsi apporter un appui direct dans plusieurs domaines : recherche technologique, amélioration technique, formation, commercialisation, financement,…
En général, leur présence témoigne de besoins non satisfaits par le secteur privé marchand ou par le secteur public.
Et d’une manière générale, l’orientation sociale des actions des ONG et des associations fait souvent passer au second plan le développement économique. Elles sont conduites à privilégier des groupes cibles défavorisées pour lesquels des activités génératrices de revenus sont recherchées.
Tout en reconnaissant une certaine efficacité aux ONG et aux associations et une capacité à appuyer la mise en œuvre de dispositifs locaux, leur rôle dans l’appui direct aux opérateurs économiques ne saurait se substituer à terme à celui du secteur privé marchand.

NECESSITE DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE

L’analyse de la formation du concept de secteur privé a fait ressortir la nécessité même de son développement, dans la mesure où les mesures accompagnant la libéralisation économique et la Mondialisation s’appuient sur le développement de ce secteur.

Les conditions d’un développement équilibré du secteur privé

Au bon fonctionnement du secteur privé, six facteurs sont nécessaires. Il s’agit pour l’essentiel :
• D’un environnement de politique générale favorable contribuant à instaurer ou restaurer un climat de confiance et de collaboration entre les divers organes politiques de l’État et les acteurs de développement ;
• Un appareil judiciaire opérationnel et performant ;
• Des règles de fonctionnement et de gestion technico-administratives claires et applicables à tous ;
• L’existence d’un ensemble cohérent de structures de représentation et de promotion du secteur privé ;
• La nécessaire harmonisation du facteur culturel avec les principes d’économie de marché.
A ces facteurs, s’ajoute un dernier élément particulièrement important spécifique aux pays en développement. L’adhésion des citoyens et des acteurs économiques est également plus que nécessaire. En effet, il n’y a pas de secteur privé digne de ce nom sans une nécessaire, indispensable et incontournable transition qui peut être de plus ou moins longue durée.

Le cas de l’Afrique

Pour l’Afrique, le secteur privé est formé entre autres, par les petites et les moyennes entreprises du secteur formel et les micro et les petites entreprises du secteur informel. Et le développement du secteur privé dépend du secteur privé lui-même

Le développement des entreprises du secteur privé

Le développement des micro entreprises offre la possibilité de passer du secteur informel au secteur organisé ou formel. Il conviendrait toutefois d’encourager ces micro entreprises à fonctionner dès le départ comme des entités commerciales. Partout dans le monde, les PME créent des emplois et servent de point d’entrée dans les activités du secteur privé. Mais leur développement est souvent négligé.
Étant développé, le secteur privé va se diversifier et revêtir des facettes multiples, pour servir aussi bien le marché régional et le marché international. Toutefois, la formation d’un secteur privé moderne et diversifié dont les pays ont besoin au 20ème siècle ne dépend pas uniquement du secteur privé lui-même, mais aussi du soutien des gouvernements africains et de leurs partenaires extérieurs.

Le rôle de l’État

Peu de pays africains ont réussi à instaurer un environnement véritablement favorable au secteur privé. D’une manière générale l’Etat doit alors :
-Instaurer les conditions les plus propices à l’activité économique : la première tâche des gouvernements africains est de veiller à instaurer un climat de stabilité et de sécurité. Les incertitudes politiques et juridiques entravent le développement du secteur privé car elles accroissent les risques et encouragent les investissements productifs à long terme au profit des gains ou profits immédiats ; les droits de propriété jouent également un rôle important par le fait que des dispositifs novateurs pour établir les droits de propriétés juridiques pourraient permettre aux petites entreprises d’offrir les garanties requises pour obtenir des prêts, ce qui leur ouvrirait l’accès au crédit. Les autorités doivent également améliorer le cadre réglementaire notamment les conditions d’obtention des licences, les procédures douanières, les systèmes tarifaires et les structures fiscales.
-Encourager l’investissement : Tout comme l’instabilité politique, l’incertitude macroéconomique exerce un effet dissuasif sur l’activité productive privée. Ce constat souligne la nécessité d’appliquer des politiques économiques rationnelles, de créer une structure institutionnelle et de maintenir un cadre macro-économique stable et incitatif afin de pouvoir encourager l’investissement vers les entreprises, les activités productives et compétitives.
-Main d’œuvre qualifiée, infrastructures et sources de financement : Si le secteur privé doit apporter sa contribution à la formation d’une main d’œuvre qualifiée, c’est à l’État qu’il appartient de fournir des services d’éducation de base, de se préoccuper de l’état de santé, d’améliorer les infrastructures en réduisant par exemple leurs coûts. Il faut également élargir l’accès du secteur privé aux technologies de communication et aux sources de financement pour que sa compétitivité face à la concurrence mondiale soit renforcée. Les sources extérieures privées de financement, l’accès à la technologie et au savoir- faire en matière de gestion et très bien d’autres opportunités peuvent être exploité via les investissements directs étrangers. Il est par conséquent impératif d’avoir l’économie, de s’intégrer à l’économie mondiale si l’on veut développer le secteur privé.

GENERALITE SUR LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT

Le développement du secteur privé devrait contribuer, sans aucun doute, à une croissance économique forte et soutenue mais également à un développement.
Ce chapitre va se diviser en deux parties : les notions sur le développement et les différents concepts de développement.

NOTIONS SUR LE DEVELOPPEMENT

Un des étapes du développement du secteur privé est l’adoption d’une politique économique libérale ; il importe alors de donner une définition du libéralisme économique.

La libéralisation de l’économie

Le libéralisme économique est un principe de gestion économique venant des théories classiques et néoclassiques. Dans les points de vue généraux, cette libéralisation se présente sous la forme de la liberté des échanges commerciaux et de l’intervention minimale de l’Etat dans l’économie ou « Etat gendarme ».
Le lexique d’économie définit le libéralisme comme étant une doctrine économique qui est favorable à la libre concurrence et qui s’oppose donc tant à l’intervention de l’Etat qu’à la constitution de monopoles ou d’oligopoles privés.
En tant que doctrine économique, le libéralisme économique assure les droits économiques tels que la liberté d’échanger, de contracter et d’entreprendre, où l’auteur classique Jean Batiste Say la approfondi dans son œuvre ; le droit de disposer librement de sa force de travail et le produits de son travail ; la liberté d’exercer et de jouir de ses droits de propriété.
La libéralisation de l’économie est le principe préalable pour le développement du secteur privé, mais le climat des affaires est une notion qui donne un aperçu de condition dans lesquelles le secteur privé exerce ses activités.

LES DIFFERENTS CONCEPTS DE DEVELOPPEMENT et DE CROISSANCE

Pour comprendre si le développement du secteur privé apporte des avantages pour le pays, généralement, il faut déterminer les effets de celui-ci sur la croissance et le développement. Ainsi, il est fondamental de savoir qu’il y a une distinction entre ces deux termes.

La croissance économique 

-D’après F. PERROUX (1961), la croissance économique est l’augmentation soutenue pendantune ou plusieurs périodes longues d’un in dicateur de dimension pour une nation d’un produit net en terme réel. Elle est généralement limitée à des critères quantitatifs. Toutefois, avec cette définition, selon Nezeys (1990), la croissance s’accompagne de changement dans les structures économiques et sociales. Donc, elle peut contribuer à une amélioration du niveau de vie.
La croissance économique signifie l’augmentation du revenu par habitant et de la production nationale de biens et services. C’est l’augmentation, sur une longue période, des principales dimensions caractéristiques de l’activité d’un ensemble économique et social, accompagnée ou non d’une transformation des structures de cet ensemble. L’indicateur le plus utilisé pour mesurer la croissance est le produit intérieur brut (PIB), calculé en prix constants pour éliminer les effets de l’inflation.

Les déterminants du développement économique

Quels sont les déterminants du développement à long terme ? L’économie moderne analyse la notion classique selon laquelle un petit nombre de facteurs, comme les investissements matériels ou l’éducation, dont l’importance ne saurait être mise en doute, suffisent à expliquer pourquoi un pays parvient ou non à se développer. On s’intéresse davantage au contraire à des facteurs plus intangibles, comme les institutions et les organisations et sur la manière dont les nouvelles technologies se créent et se propagent.
L’Etat joue un rôle de premier plan dans la définition des règles du jeu et leur application. L’entreprise privée quant à elle remplit une fonction majeure de développement et de diffusion de nouvelles technologies. Si l’on peut aisément désigner les facteurs dans lesquels il ne saurait y avoir de développement, comme l’amélioration de la santé, de l’éducation et des infrastructures, il est impossible d’établir un lien de cause à effet entre les acquis du développement et tel ou tel facteur.
Mesurer la contribution respective de l’Etat et des entreprises privées au développement est tout aussi impossible. Ce que l’on peut dire c’est que l’entreprise privée est tout aussi indispensable au développement et à la réduction de la pauvreté.
Durant le processus de développement, le centre de gravité de l’économie se déplace, des activités à faible productivité vers celles à forte productivité. L’Etat crée alors les conditions nécessaires à cette évolution et apporte un appui essentiel à travers le cadre institutionnel qu’il met en place et les politiques économiques qu’il mène.
Dans un environnement concurrentiel, la productivité et les revenus augmentent au sein de chaque secteur. L’entreprise privée joue un rôle capital à cet égard. Le rythme auquel un pays crée des emplois plus productifs dépend de toute une série de facteurs, notamment des ressources nationales, de sa situation géographique et de ses politiques publiques. Son aptitude à réduire la pauvreté variera selon qu’il mène une politique économique axée sur les prix du capital et de la main d’œuvre de manière à stimuler la création d’emploi ; ou qu’il applique des politiques sociales et sanitaires qui favorisent l’ascension socio-économique, en particulier, des femmes.
Dans les pays partis de très bas qui sont parvenu, à la longue, à quasiment éliminer la pauvreté, comme Singapour, l’Etat, les entreprises privées et les pauvres sont manifestement liés par des intérêts convergents.
Enfin les avantages que procure l’entreprise privée à l’ensemble de la société, notamment en stimulant la croissance économique, autrement dit, en créant des emplois et en favorisant l’insertion des pauvres, peuvent encore être renforcés par la mise en place et l’application de bonnes politiques publiques.

PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVE AU CROISSANCE ET AU DEVELOPPEMENT

On considère de plus en plus que le secteur privé joue un rôle important dans le développement. Il stimule la croissance économique par des investissements, par la création d’emplois et d’entreprises, par l’innovation et par le transfert des connaissances, sans parler de l’effet multiplicateur de leurs opérations et activités. Dans ce chapitre nous allons traiter successivement les théories relatives au développement du secteur privé ; la littérature en faveur du lien entre le secteur privé et la croissance ; la contribution du secteur prive a l’instauration d’une croissance économique.

LES THEORIES RELATIVES AU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE

Avant de procéder à l’analyse de la cause à effet entre le développement du secteur privé et la croissance ainsi que développement d’un pays donnée. Il est en effet indispensable de parler des principales théories relatives au développement du secteur privé.

L’intervention ou non de l’Etat

Le positionnement de l’État n’est pas toujours été constant dans l’économie même si les pouvoirs publics ont toujours manifesté leur présence par l’exercice de leur prérogative de puissance publique.
Deux principaux courants s’affrontent par rapport aux controverses générées par l’intervention de l’État dans l’économie. Le courant des économistes classiques avec David Ricardo, défend la conception qualifiée d’ « Etat gendarme » selon laquelle l’État doit rester confiné dans un rôle de garant des règles de libre concurrence, de la sécurité publique et de la défense nationale.

LA LITTERATURE EN FAVEUR DU LIEN ENTRE LE SECTEUR PRIVE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE

L’idée générale que le secteur privé est un pivot du développement n’est pas nouveau. Par contre, l’importance du secteur privé n’a souvent pas été prise en considération par les gouvernements des pays en développement dans les dernières décennies. Ce n’est querécemment que le secteur privé est sans doute venu à être considéré comme un élément central du développement économique.

LA CONTRIBUTION DU SECTEUR PRIVE A L’INSTAURATION D’UNE CROISSANCE ECONOMIQUE.

La croissance économique est essentielle à la réduction de la pauvreté, mais cette croissance émane principalement des investissements du secteur privé et de la création d’emplois et d’entreprises qui en découle. Dans un discours prononcé en 2011, Mme Helen Clark, administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement, en a fait mention et a déclaré que « le développement est l’affaire de tous ». Soutenant que les gouvernements devraient créer de vastes partenariats pour obtenir des résultats en matière de développement, elle a indiqué : « La croissance économique, qui est essentielle audéveloppement, est principalement le fait du secteur privé. De bien des façons, les entreprises des multinationales aux micro-entreprises en passant par les petites et moyennes génèrent la croissance qui peut favoriser l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement « Mme Wendy Hannam, vice-présidente à la direction des opérations internationales à la Banque Scotia, a dit : « On admet de plus en plus aujourd’hui que la croissance, la réduction de la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des gens exigent un secteur privé dynamique, qui constitue un partenaire actif du développement économique. » Elle a signalé qu’environ 90 % des emplois dans les pays en développement se trouvent dans le secteur privé.
Dans son témoignage, M. Dade a également souligné la primauté du rôle que joue le secteur privé dans la croissance économique.
L’aide au développement parvient à empêcher les gens de mourir de faim, mais pour les sortir de façon durable de la pauvreté, il faut leur donner le pouvoir de prendre leurs propres décisions et d’exploiter leurs ressources, d’effectuer leurs propres choix en matière de santé, d’éducation, de nutrition et de logement et c’est le secteur privé qui s’en occupe. Les gouvernements veillent à ce que la croissance s’effectue dans un environnement équitable et approprié; par contre, sans le secteur privé pour créer la richesse, le gouvernement ne pourrait rien faire.

SECTEUR PRIVE : acteur de la croissance économique

L’investissement et la croissance économique

L’investissement, un facteur décisif de la croissance 

La croissance apparaît liée à l’effort d’investissement. L’importance de la relation investissement à croissance est depuis longtemps soulignée par l’analyse économique.
En ce qui concerne l’accumulation du capital et la croissance économique dans la pensée classique, on pouvait ici rappeler la théorie Smithsiènne de la croissance et notamment le rôle de l’épargne et de la division du travail liée à l’accumulation du capital. Ainsi Ricardo souligne la possibilité d’existence de l’état stationnaire, dans sa théorie, associé au déclin des investissements. Il y a une triple nécessité de l’investissement :
– l’investissement de remplacement pour faire face à l’usure physique et à l’obsolescence
– l’investissement de capacité variable selon le coefficient du capital
– l’investissement de productivité ensemble des fonctions de production à générations d’équipements ; importance de l’âge moyen du capital ; notion de progrès technique incorporé.
Le problème rencontré de P.S.D. c’est qu’il y a une croissance démographique flagrante.
Conséquence, une forte croissance démographique ensuite des investissements lourds dont l’effet final sera de seulement maintenir le niveau de vie.

L’investissement et la rentabilité économique 

Créer ou conduire une entreprise comporte toujours une prise de risque, un pari sur l’avenir qui prend la forme d’investissement. C’est en investissant que de nouveaux produits apparaissent, que des revenus supplémentaires sont distribués et se créent en permanence une demande nouvelle. L’aptitude à innover, l’environnement économique et financier plus ou moins favorable à la prise de risque, le degré de confiance dans l’avenir sont autant de facteurs qui influencent l’investissement au-delà ou en deçà de la tendance de la demande du moment.
L’intuition du concept de profitabilité de l’investissement est simple : si un investissement est profitable, il doit être réalisé. La rentabilité économique peut être décomposée comme le produit de trois termes : le taux de profit ou taux de marge, qui rapporte la mesure du profit à la valeur ajoutée, la productivité du capital, qui rapporte la production envolume au capital physique, et l’inverse du prix relatif de l’investissement.
Toute baisse de la part des profits dans la valeur ajoutée ou de la productivité du capital diminue la rentabilité de l’investissement. Par contre, toute baisse du prix relatif de l’investissement augmente la rentabilité. La décision d’investir n’est pas uniquement fonction de la rentabilité du capital. Elle doit aussi considérer les emplois alternatifs du capital.
La profitabilité nette évalue la différence entre la rentabilité nette et le taux d’intérêt à long terme, mesuré comme le taux des obligations émises par le secteur privé déflaté des évolutions du prix du PIB. Dès lors que la profitabilité du capital est positive et suffisante, il devient non seulement intéressant d’investir mais il redevient aussi possible de financer ces investissements par recours à l’emprunt. Un niveau de profitabilité élevé doit donc inciter à l’endettement pour investir.

Le moteur de la croissance accélérée et durable

Etant donné la gravité du problème posé par la pauvreté et le taux d’accroissement de la population, la plupart des pays à faible revenu n’ont pas d’autre solution que d’accéder la croissance économique pour créer des emplois et donc de réduire le chômage.
Les taux de croissance respectables des pays performants d’Afrique subsaharienne ne sont pas suffisants pour vraiment atténuer la pauvreté ou pour créer suffisamment d’emplois productifs en remplacement de ceux éliminés suite aux privatisations ou à la réforme de la fonction publique. Les clés d’une croissance accélérée sont un accroissement sensible des investissements et de l’épargne combinée à des réformes structurelles systématiques pour améliorer la productivité nécessaire pour maintenir la stabilité macroéconomique et pour améliorer la productivité. Ce précepte est particulièrement vrai pour les économies qui ont une croissance lente et doivent faire passer les taux d’épargne et d’investissement actuellement de 12 et 16% du PIB à 20 et 25% au moins.
Donc, ce qui ressort clairement de l’analyse c’est que l’entreprise privée se révèle à la longue, être le principal moteur d’une croissance durable. Cette fonction d’entraînement de la croissance économique qu’assure l’entreprise privée est d’autant plus importante qu’un autre instrument de la politique économique de l’Etat.

Les formes d’engagement du secteur privé dans le système d’aide pour promouvoir la croissance

Mais à part les PME, le secteur privé contribue à la promotion de la croissance sous différentes formes par le biais des entreprises, le partenariat public-privé, le financement privé au développement.
Comme le secteur privé est le moteur de la croissance économique ainsi que des développements, sa participation au système d’aide pose un défi majeur, celui de savoir comment faire converger les attentes d’un acteur rationnel par la maximisation de ses profitsavec les objectifs du pays pour augmenter le taux de la croissance économique.

Les entreprises bénéficiaires d’aide

Les entreprises privées ne sont jamais formellement identifiées par les donateurs comme « bénéficiaires » de l’aide, mais toujours comme des partenaires stratégiques dans le but de soutenir une croissance inclusive dans les PED. Cependant, il est clair que les orientations adoptées convergent avec les intérêts des firmes, dont certaines bénéficient directement de subventions de l’APD. Les Organisations de la Société Civile (OSC) qui se sont exprimées sur ce point ont manifesté leur inquiétude de voir les fonds destinés au développement revenir à des sociétés privées. La coopération au développement soutient donc le secteur privé de plusieurs façons :
– Indirectement en promouvant un environnement favorable au développement du secteur privé et en soutenant les réformes économiques et fiscales qui incitent les entreprises à investir.
– Directement en mettant à disposition des entreprises investissant dans les pays en développement l’expertise, la formation et les financements de la coopération audéveloppement.

Les partenariats publics-privés

Tout comme le « secteur privé », il n’existe pas non plus d’acceptation claire sur ce qu’est ou n’est pas un PPP. Pour l’OCDE, le partenariat public-privé consiste en «un accord dans lequel le secteur privé fournit des infrastructures ou des services traditionnellement délivrés par l’État, tels que les hôpitaux, les écoles, les prisons, les routes, etc. ». Rien n’est dit sur la façon dont il doit être implanté, il est simplement précisé que celui-ci doit «impliquer un transfert de risques de l’État au secteur privé ».
Formellement, les PPP sont établis par un contrat ou une série de contrats, dans lesquels le partenaire privé accepte de développer et de délivrer une prestation clairement définie. Le partenaire public, lui se concentre sur la définition des objectifs que le projet doit atteindre, du prix et de la qualité du service. Il existe une grande variété de PPP qui diffèrent en termes de mode de collaboration, de taille, du nombre de partenaires impliqués, de longévité ou encore détendue géographique.
L’objectif du Partenariat- Public- Privé est de mobiliser les capacités multiples, de conception, de réalisation, d’exploitation, de financement d’un partenaire privé, les conditions de durée, la répartition des tâches, les revenus et les risques en étant très différentes selon la forme du PPP. Pour le Partenaire Privé il s’agit de rentabiliser ses moyens et savoir-faire sur des projets globaux et complexes pour limiter la concurrence et assurer des revenus sur des durées longues, liées à sa contribution à l’investissement sur l’exploitation de l’installation et dans certains cassa commercialisation.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : APPROCHE THEORIQUE DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE ET SES EFFETS ECONOMIQUE
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LE SECTEUR PRIVE
CHAPITRE II : GENERALITE SUR LA CROISSANCE ET LE DEVELOPPEMENT
CHAPITRE III : PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVE AU CROISSANCE ET AU
DEVELOPPEMENT
PARTIE II : ETUDE EMPIRIQUE DE L’INTERVENTION DU SECTEUR PRIVE SUR
LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE DE MADAGASCAR
CHAPITRE I : ANALYSE DE LA SITUATION ET DE L’EVOLUTION DU SECTEUR PRIVE A MADAGASCAR
CHAPITRE II : LE PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE A MADAGASCAR
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

projet fin d'etude

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