BASE DE DONNEES DE L’INTERPRETATION

BASE DE DONNEES DE L’INTERPRETATION

L’ensemble des informations obtenues suivant plusieurs paramètres d’acquisition et de traitement constituent la base de données nécessaire à l’établissement des images sismiques. De ce fait, une meilleure lecture de ces images sismiques ainsi que l’analyse de leur qualité, nécessitent l’utilisation d’un logiciel d’exploitation géophysique. Ce chapitre consistera alors à présentation la base de données nécessaire à notre interprétation.

Présentation des données sismiques

Pour une meilleure compréhension de l’évolution structurelle et de la prospectivité pétrolière et thermogénique de la marge africaine du Nord-Ouest de l’atlantique (NWAAM), la compagnie TGS, en partenariat avec PETROSEN, PGS et GeoPartners, a effectué deux campagnes sismiques : une étude en 2012 comprenant 28 427 km de données sismiques, et une seconde en 2017 recouvrant 24 168 km de données acquises en multi-client et suivant deux phases. Dans le cadre de l’étude des dépôts sédimentaires du bassin offshore profond et ultra-profond Nord, nous avons jugé nécessaire d’utiliser la deuxième phase de la campagne de 2017 qui couvre 11 835 km de données sismiques dans l’offshore « shallow », profond et ultra-profond. Cette zone est couverte par un total de 16 lignes sismiques dont les 9 lignes, orientées Est- Ouest, sont distantes de 7 km, les 4 lignes sont dirigées Nord-Sud et les 3 lignes restantes sont orientées NNE-SSW. Les lignes horizontales Est-Ouest, partant des eaux peu profondes aux eaux ultra-profondes, sont très longues et parallèles entre elles. Il en est de même pour les lignes verticales dont la majorité traverse toute la zone d’étude allant du Nord vers le Sud. L’emplacement de ces lignes sismiques dans le secteur d’étude est montré dans la figure 8.

Paramètres d’acquisition et de traitement

L’analyse de la qualité des lignes sismiques est une opération primordiale en interprétation sismique. Une bonne acquisition et un bon traitement des informations brutes permettent d’obtenir une image montrant avec précision la structuration réelle du sous-sol, les signaux réfléchis aux niveaux des interfaces sédimentaires ainsi qu’une éventuelle identification des différentes séquences stratigraphiques. Par contre, une mauvaise acquisition ou un traitement insuffisant des données sismiques peut causer d’énormes problèmes d’interprétation. Les images sismiques sont de bonne qualité dans l’ensemble. Cependant des difficultés de pointage ont été notés au niveau de la pente, en bas de talus (dû fait des mouvements gravitaires), et au niveau des monts volcaniques sous-marin où il n’y a presque pas de réflexion. Certains horizons n’ont pas pu être pointés jusqu’au bout ; ceci est soit dû à une acquisition dans une zone tectoniquement instable, soit à des évènements géologiques perturbateurs tels que des soulèvements volcaniques ou des intrusions de sills. Par contre l’interprétation du fond marin (à l’exception des zones dépressives) ainsi que des sections acquises en zone ultra- profonde n’a pas posé de problème. Dans ces zones à sédimentation calme, caractérisées par des dépôts fins laminaires, les réflecteurs sont clairs et les séquences sismiques facilement identifiables.

Toute étude scientifique nécessite une base de données exploitable. La nôtre est constituée d’un ensemble de 16 lignes sismiques recouvrant une zone de 11 835 km où six puits ont été forés. Le contrôle de qualité des images sismiques a permis de déceler les problèmes de pointage dû en général aux évènements géologiques régionaux. Ainsi, nous pouvons noter quelques exceptions sur l’appréciation de la qualité des données sismiques acquises en zone ultra- profonde comparées à celles enregistrées dans la partie profonde. C’est dans ce sens que nous allons passer à la dernière partie de ce mémoire qui consiste à interpréter les profils sismiques. Plusieurs forages ont été effectués dans la zone Nord du bassin offshore profond. Il s’agit des puits de Requin-tigre-1, Gl-1 et GTA-1 forés dans le bloc SLOP et des puits de Yakaar-1, Yakaar-2, Teranga-1, forés dans le bloc COP. La stratigraphie de la zone d’étude, établie à partir du puits Yakaar-1 (Rapport final Yakaar-1. 2017) est résumée .

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