BILAN DES ACTIVITES DE LA SALLE DE CORONAROGRAPHIE DE LA CLINIQUE CARDIOLOGIQUE

BILAN DES ACTIVITES DE LA SALLE DE
CORONAROGRAPHIE DE LA CLINIQUE CARDIOLOGIQUE

La méthodologie

 Durant la réalisation de ce travail, nous avons été confrontés à certaines difficultés liées : • aux problèmes techniques ayant entrainé l’arrêt des activités en salle de cathétérisme, expliquant ainsi le faible échantillon de l’étude. • aux dossiers incomplets du fait du délai entre la sortie des patients et les résultats biologiques. • aux données manquantes en salle de cathétérisme concernant la dosimétrie, la scopie et le produit de contraste.

 Les données épidémiologiques 

L’âge Le constat dans notre étude est le rajeunissement de la maladie coronaire. En effet la moyenne d’âge de 56 ans est nettement en dessous des chiffres de EL Khorb [2] au Maroc (65 ans) et au registre Aquitain en France (69 ans) [3]. Le genre La prédominance masculine à des proportions peu variables est quasi constante dans les séries [2, 3, 4]. Les facteurs de risque La fréquence des facteurs de risque est assez semblable aux données de la littérature [2, 3, 4,5], mais avec une prédominance d’antécédents de maladie coronaire L’ECG L’ECG, dans notre série, était anormal dans 90,28% des cas. Bien qu’il n’y ait pas de différence statistiquement significative avec les patients ayant un ECG normal en termes de lésion coronaires, il a déjà été démontré qu’il n’existe pas toujours une corrélation entre l’ECG et la coronarographie.

 L’Echocardiographie- Doppler trans thoracique 

Bien qu’il n’existe pas de publications disponibles à notre connaissance, sur le lien entre la FEVG et la sévérité des lésions coronaires, notre étude a montré un lien entre la fraction d’éjection du ventricule gauche sévèrement altérée et les lésions tri tronculaires (p=0,007). 22 La prémédication L’utilisation systématique de l’Hydroxyzine (Atarax®) contraste avec les données de la Société Européenne de Cardiologie qui est favorable à l’utilisation des anxiolytiques chez les patients stressés par l’examen [6].

 Les Indications de la coronarographie 

Elles sont quasi identiques sauf pour le bilan pré chirurgie cardiaque ou valvulaire notés dans 9% des cas en France et non retrouvé notre série. Il est donc à noter que l’insuffisance coronarienne reste essentiellement la seule indication de la coronarographie au Sénégal. 

La voie d’abord 

Le faible taux de la voie radiale s’explique en partie par l’environnement pharmacologique limité à savoir, la non disponibilité des dérivés nitrés et des inhibiteurs calciques injectables sur le territoire. Bruek M et collaborateurs dans leur étude randomisée comparant l’approche radiale et l’approche fémorale au cours de la coronarographie et de l’angioplastie ont montré que la coronarographie et l’angioplastie par voie radiale était sûre, faisable et efficace avec des résultats similaires à ceux obtenus par voie fémorale [7]. Cependant, la durée des interventions de même que le temps d’exposition aux rayons étaient plus élevés avec la voie radiale. La Société Européenne de Cardiologie qui s’appuie sur l’étude RIVAL recommande l’approche radiale comme méthode de choix dans la réduction de la survenue des complications hémorragiques dans le syndrome coronaire aigu en plus d’être associé à faible taux de mortalité dans le post infarctus. Cependant, par rapport aux irradiations, la Société Européenne de Cardiologie reconnait que le bénéfice de la voie radiale dépend fortement du degré d’expertise de l’opérateur [6].

Les résultats 

Notre série retrouve une atteinte monotronculaire dans 58% des cas, bitronculaire dans 24% des cas et tritronculaire dans 18% des cas. Vingt-deux pour cent des patients avaient une coronarographie normale. L’artère interventriculaire antérieure et la coronaire droite sont plus fréquemment concernées par les lésions coronaires. Dans notre série nous avons eu plus de coronarographies normales probablement en rapport avec l’insuffisance des explorations non invasives pour la recherche de l’ischémie myocardique. Cependant le pourcentage de lésion du tronc commun reste plus élevé chez nos patients

Table des matières

INTRODUCTION
METHODOLOGIE
CADRE DE L’ETUDE
PATIENT ET METHODE
RECUEIL DES DONNEES
PARAMETRES ETUDIES
RESULTATS
DONNEES EPIDEMIOLOGIQUES
LES DONNEES CLINIQUES
LES DONNEES PARACLINIQUES
LA CORONAROGRAPHIE.
L’ANGIOPLASTIE (ATL)
COMMENTAIRES
CONCLUSION
REFERENCES

 

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