Caractérisation d’une plantation de Melaleuca leucadendron (L.) sur les terres salées de Ndiémou (Fatick-Sénégal)

Caractérisation d’une plantation de Melaleuca leucadendron (L.) sur les terres salées de Ndiémou (Fatick-Sénégal)

La réalisation de ce mémoire ne serait possible sans l’opportunité qui m’a été offerte d’une part par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour la formation académique et d’autre part le Centre National de Recherches Agronomiques (ISRA/CNRA) de Bambey qui m’a accueilli pour un stage pratique de 6 mois dans le cadre du projet FISRT (Fonds d’Impulsion pour la Recherche Scientifique et Technique). Je saisis cette occasion pour témoigner ma reconnaissance aux responsables de ces institutions.

Je tiens à témoigner ma reconnaissance et ma gratitude à l’endroit du coordinateur du master Agroforesterie Ecologie et Adaptation (AFECA) Dr Sékouna DIATTA, mon encadrant, pour sa disponibilité, ses conseils rigoureux, son soutien, ses encouragements et ses efforts consentis pour la qualité de notre formation. Un grand merci à tous les enseignants du Département de Biologie végétale de l’UCAD qui m’ont enseigné et fait aimer la biologie végétale. Je tiens à remercier Dr Alioune FALL, le Directeur Général de l’Institut Sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA) ainsi que la Directrice du Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey (ISRA/CNRA) Dr Nathalie DIAGNE de m’avoir fait confiance et de m’avoir donné l’opportunité de découvrir le monde de la recherche. Mes remerciements vont encore à l’endroit de Dr Nathalie DIAGNE et Dr Dioumacor FALL, mes co-directeurs de mémoire pour leur encadrement. Je témoigne de l’intérêt avec lequel, ils ont suivi ce mémoire, de leur rigueur dans le travail bien fait, de leur disponibilité et particulièrement de leur sympathie. Ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu voir le jour sans vous. Certes, je ne saurai vous remercier à travers cet écrit mais trouvez y l’expression de ma considération et profonde gratitude pour vous. Ce travail a été effectué au Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey (CNRA), je tiens à remercier tout son personnel pour l’accueil et l’aide apporté. Je tiens aussi à remercier cordialement les membres du jury. Tout d’abord à Dr Aliou GUISSE pour avoir accepté de présider et de juger ce travail mais également à Dr Nathalie DIAGNE, Dr Daouda NGOM, Dr Dioumacor FALL et Dr Sékouna DIATTA d’avoir bien voulu être membres.

La salinisation est connue comme un facteur qui entraine une destruction de la structure du sol, une perte considérable de sa fertilité et une réduction des rendements agricoles et de la biodiversité des écosystèmes. Ainsi pour réhabiliter et valoriser les terres salées, plusieurs stratégies ont été préconisées à savoir les méthodes mécaniques, agrochimiques et biologiques. Cette dernière méthode qui s’avère moins couteuse, plus durable et respectueuse de l’environnement est la plus utilisée et nécessite l’utilisation des espèces pionnières tolérantes au sel. Parmi ces espèces, le genre Melaleuca, appartenant à la famille des Myrtaceae, est largement utilisés dans ces programmes. Il a été démontré que l’association des plantes pionnières avec les microorganismes symbiotiques du sol améliore leur tolérance au sel. L’objectif de notre étude est de contribuer à la réhabilitation et à la valorisation des terres dégradées par le sel au Sénégal. En effet, après avoir enregistré une forte mortalité des plantes de casuarina sp inoculées avec le Rhizophagus fasciculatus et/ou la bactérie Frankia et transplantées en septembre 2016 sur le site d’étude, des plantes de Melaleuca leucadendron (L.) non inoculées ont été transférées sur le même site (même dispositif) en août 2017. L’objectif de cette expérimentation est de caractériser la plantation de Melaleuca sur les terres salées de Ndiémou (Fatick), d’étudier l’effet du précédant inoculum (Rhizophagus fasciculatus et/ou la bactérie Frankia) sur la tolérance au sel des plantes Melaleuca leucadendron (L.) et l’effet de la plantation sur la diversité floristique et les caractéristiques physico-chimiques des sols salins. Pour étudier l’effet de la précédente inoculation sur la tolérance au sel des plantes, le taux de survie et la croissance des plantes ont été évalué. Les résultats obtenus ont montré que 58,40 % des plantes ont survécu deux ans après plantation et que le précédant inoculum n’a pas d’effet significatif sur le taux de survie et la croissance des plantes. Ce taux de survie peut être amélioré jusqu’à 60,16% avec l’utilisation des champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA). Il en ressort aussi de ces résultats que l’évaluation de la diversité de la végétation herbacée a révélé des indices de diversité plus importants dans le sous couvert de Melaleuca comparés aux parcelles hors couvert. De plus, excepté le taux de potassium qui est plus important dans le sous couvert, la plantation n’a aucun effet significatif sur les paramètres physico-chimiques du sol après deux ans de plantation. Ainsi, nos résultats suggèrent que Melaleuca leucadendron (L.) pourrait être utilisé dans les programmes de valorisation agrosylvopastorale des terres salées au Sénégal.

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