Contribution à l’étude des structures diametrique et spatiale

DESCRIPTION DE LA STRUCTURE DIAMETRIQUE ET SPATIALE D’UNE ESPECE

LA STRUCTURE D’UN PEUPLEMENT

Une manière simple de définir la structure d’un peuplement est de dire qu’elle représente l’organisation verticale et horizontale (spatiale) des différents éléments constituants (Goreaud, 2000 cité par Asimonyo, 2009). Dans la littérature écologique, la structure d’un peuplement revient à caractériser tous ses attributs aux paramètres structuraux. Ces attributs décrivent différents éléments du peuplement (exemple : l’arrangement des feuilles, couvert de la canopée, diamètre et hauteur des arbres : distribution spatiale des arbres, nombre d’individus…), cette caractérisation a une mesure (Ngo Bieng, 2007 cité par Asimonyo, 2009) : (i) l’abondance, par exemple. la densité des arbres d’une certaine classe de diamètre ; (ii) abondance relative, la surface terrière d’une espèce dans un mélange, diversité de diamètre ; (iii) la richesse par exemple : la richesse des espèces dans la canopée (iv) la variation spatiale exemple : la variation des distances au plus proche voisin dans un peuplement.

DIAMETRE DES ARBRES

C’est une mesure universelle de la taille des arbres dans la littérature concernant les structures forestières. C’est un attribut structural très utilisé et la mesure est faite à hauteur de la poitrine, soit 1,3 m du sol ; il permet alors de quantifier. Pour un peuplement, la moyenne des diamètres à hauteur de poitrine, écart type diamétrique, nombre d’arbres excédant un diamètre seuil (par exemple : les arbres les plus gros), distribution des tiges en classes de diamètre.

STRUCTURE SPATIALE DES ARBRES

Un certain nombre d’auteurs ont utilisé la répartition spatiale comme attribut structural, la manière la plus simple d’utiliser le nombre d’individus par hectare comme une mesure de la distance moyenne entre les arbres (Ngo Bieng, 2007 cité par Asimoyo, 2009). Une approche plus complexe et plus informatrice consiste à décrire les distances entre les arbres en terme de variation et non de moyenne. Ce chapitre renseigne sur notre aire d’étude et donne le statut juridique des forêts de la Yoko. Ainsi, il localise géographiquement et phytogéographiquement la réserve forestière de la Yoko.

ZONE D’ETUDE

Notre étude était menée dans les neuf hectares (du Bloc Nord) du dispositif expérimental (400 hectares) de la réserve forestière de la Yoko retenue pour des études de la dynamique forestière.
Cette étendue présente une topographie plate. Ces neufs hectares étaient caractérisés par un dôme irrégulier en hauteur autant que sur le plan horizontal caractéristique de sylve mésophile semi-caducifoliée.

STATUT DE LA FORET DE YOKO

La réserve forestière de la Yoko appartient au ministère de l’environnement, conservation de la nature eau et forêt en RD Congo à l Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN en sigle) conformément à l’ordonnance loi no75-023 de Juliet 1975 portant création d’entreprise publique de l’Etat dans le but de gérer certaines institution publique environnementale tels que modifier et complété par l’ordonnance loi no78-190 du 5 mais 1988 (Lomba, 2007).

SITUATION GEOGRAPHIQUE DE LA YOKO

La réserve forestière de la Yoko est délimitée au Nord par la ville de Kisangani et les forêts perturbées au Sud ; et à l’Est par la rivière Biaro qui forme une demi boucle en suivant cette direction, à l’Ouest par la voie ferrée et la route le long de laquelle, elle se prolonge des points kilométrique 21 à 38 (Lomba et Ndjele, 1998)La station correspond aux coordonnées géographiques suivantes : 0°17’ latitude Nord et 25°17’ longitude Est. Elle est baignée par la rivière Yoko qui la subdivise en deux blocs dont le bloc Nord avec 3.370 hectares et celui du Sud avec 3.605 hectares, soit une superficie globale de 6.975 hectares. L’altitude de la zone oscille autour de 400 m et la topographie du terrain est généralement plate (figure 3).

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