DIVERSITE DE LA COMMUNAUTE AVIAIRE DE LA FORET SECHE

DIVERSITE DE LA COMMUNAUTE AVIAIRE DE LA
FORET SECHE

Spécificité au niveau de l’habitat

Espèces sylvicoles 

Au cours de l’inventaire, 17 espèces sylvicoles sont recensées parmi les 52 trouvées sur l’ensemble de la zone considérée représentent 32,6 % de l’ensemble de la communauté aviaire de la NAP d’Oronjia (Figure 4). Les espèces de la famille des Vangidae, notamment Vanga curvirostris, Leptopterus chabert, Falculea palliata et Newtonia brunneicauda sont seulement recensées qu’au sein de la forêt. Il existe des espèces comme Nectarinia souimanga, Terpsiphone mutata, Hypsipetes madagascariensis qui se cantonnent dans le milieu forestier, c’est-à-dire, à l’intérieur, mais dans certains endroits où il y a une ouverture ou un espace dégradé.

Espèces de l’habitat ouvert 

Vingt deux espèces, soit 42,3 % parmi les 52 confinées dans le site d’étude ont été inventoriées pour cette catégorie (Figure 4). Ce sont des espèces qui peuvent supporter une variation des conditions écologiques. Dans notre cas, la plupart des espèces de cette catégorie ont été aperçues quelques fois dans la lisière et même à l’intérieur de la forêt (Tableau 2). Parmi celles-ci figurent Turnix nigricolis, Oena capensis, Centropus toulou, caprimulgus madagascariensis et Foudia madagascariensis. 

Espèces des zones humides 

Treize espèces parmi les 52 recensées, soit 25 % sont des oiseaux des zones humides et marines relevées durant les visites effectuées dans les zones humides d’eaux douces (petits marais à l’intérieur ou en dehors de la NAP) et côtières à la limite de l’aire protégée Seulement deux espèces, Phaethon lepturus et Alcedo vintsioides sont inclus dans l’aire protégée. Les limicoles sont représentés par Charadrius pécuaris, C. marginatus, Actitis hypoleucos, Arenaria interpres et Calidris ferruginea. Ce groupe fréquente les rivages de la mer et les marécages adjacents. D’autres espèces appartenant à la famille des Ardeidae et des Sternidae y sont également notées (Tableau 2).

Endémisme de la communauté aviaire 

Parmi les 52 espèces trouvées, 22 (42,3 %) sont endémiques de Madagascar (17 à l’intérieur et cinq dans la zone périphérique de la NAP) et 10 espèces (19,2 %) sont endémiques de la région, c’est-à-dire endémiques de Madagascar et des îles voisines (Mascareignes, Seychelles et Comores). Le nombre d’espèces endémiques (32 espèces) représente 61,5 % du nombre total d’espèces recensées dans la zone considérée. Le reste sont des oiseaux migrateurs, nicheurs et /ou introduits sur l’île (Figure 5). 

Table des matières

INTRODUCTION
GENERALITES
I. MATERIELS ET METHODES
I.1. Site d’étude
I.2. Choix du site d’étude et période d’étude
I.3. Méthodes pour la collecte des données
I.3.1. Lignes d’itinéraire échantillon
I.3.2. Observation générale
I.3.3. Comptage direct
I.4. Etude de la végétation
I.5. Méthode d’analyse des données
I.5.1. Fréquence
I.5.2. Analyse de l’affinité biogéographique entre les communautés d’oiseaux
I.5.3. Etude de l’habitat
I.6. Pressions et menaces
II. RESULTATS ET INTERPRETATION
II.1. Effort d’échantillonnage
II.2. Composition et richesse spécifiques
II.3. Spécificité au niveau de l’habitat
II.3.1. Espèces sylvicoles
II.3.2. Espèces de l’habitat ouvert
II.3.3. Espèces des zones humides
II.4. Endémisme de la communauté aviaire
II.5. Espèces menacées
II.6. Abondance relative
II.7. Affinités biogéographiques
II.8. Caractéristiques de l’habitat
II.9. Pressions et menaces
III. DISCUSSION
Composition, richesse spécifiques et endémicité
Spécificité au niveau des habitats
Abondance relative des oiseaux
Affinité biogéographique
Caractérisation du recouvrement végétal de la forêt d’Oronjia
CONCLUSION
RECOMMANDATIONS
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXES

projet fin d'etudeTélécharger le document complet

Télécharger aussi :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *