EPULIS GEANTES MANDIBULAIRES

EPULIS GEANTES MANDIBULAIRES

GENERALITES SUR LES EPULIS

L’épulis est une lésion définie comme une pseudo-tumeur bénigne hyperplasique circonscrite qui a pour siège la surface des gencives. Le nom vient du grec « epi=exterieur » et « oulon=gencive ». Cliniquement elle se présente sous la forme d’une masse charnue, rouge foncée, très vascularisée, saignant facilement au contact, circonscrite, sessile ou pédiculée. L’épulis géante ou granulome périphérique à cellules géantes ou épulis à myeloplaxes est une forme qui se développe principalement au niveau de la gencive ou de la muqueuse alvéolaire. L’épulis peut survenir à tout âge et affecte à la fois les deux sexes mais les femmes sont plus souvent touchées que les hommes. On retrouve cette prédominance féminine dans la littérature avec 60% de femmes et 40% d’hommes [19]. L’épulis n’a aucun potentiel dégénératif. 

EPIDEMIOLOGIE 

Les épulis sont les tumeurs les plus fréquentes des tumeurs bénignes de la cavité buccale[36]. Le granulome périphérique à cellules géantes représente près de 10% des lésions bénignes des maxillaires [5]. Au Maroc, El Khatib [12] a trouvé que les épulis représentaient 18,66% de toutes les tumeurs bénignes de la cavité buccale. Chaka Koné [21] dans ses observations trouve une fréquence relativement faible (1,17%). Par contre, dans l’étude de Ndiaye [30], la fréquence est élevée (34%). L’épulis survient à tout âge, mais elle reste fréquente entre la quatrième et la sixième décade [19-35]. Dans l’étude de Koné [21], les âges extrêmes ont été de 2 ans et 82 ans avec une moyenne de 45 ans. Les femmes sont plus touchées que les hommes.

ETIOLOGIES

Elles peuvent être locales ou générales. Les étiologies locales englobent : – l’irritation locale bactérienne (plaque bactérienne), – l’épine irritative dentaire, – la prothèse mal ajustée. Les étiologies générales concernent : – l’état gravidique : influence des hormones sexuelles par voie sanguine et salivaire sur la gencive, – les troubles hormonaux au cours de la ménopause, – le diabète. 

CLASSIFICATION DES TUMEURS BENIGNES

 Les tumeurs bénignes des maxillaires sont des néoformations odontogéniques ou non développées aux dépens du maxillaire ou de la mandibule et ayant une évolution lente sans métastases à distance [24]. Il existe différentes formes : * Les pseudotumeurs ou tumeurs hyperplasiques – les épulis – le botriomycome – la diapneusie * Les kystes de la muqueuse buccale – les kystes mucoïdes (mucocèle / «grenouillette») – les kystes dermoïdes * Les tumeurs épithéliales bénignes – le papillome – la papillomatose – le kératoacanthome – les tumeurs épithéliales bénignes glandulaires * Adénome des glandes salivaires accessoires * Adénome pléomorphe * Adénome monomorphe * Adénome à cellules basales 4 * Adénome canaliculaire * Les tumeurs conjonctives bénignes: les fibromes * Les tumeurs du tissu adipeux: les lipomes * Les tumeurs vasculaires bénignes: les angiomes – les hémangiomes ou angiomes vasculaires – les lymphangiomes ou angiomes lymphatiques * Les tumeurs nerveuses bénignes – le névrome ou neurome traumatique – le neurilemmome ou schwannome bénin – le neurofibrome solitaire – la tumeur neuroectodermique mélanotique .

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : Généralités sur les épulis
I. Définition
II. Epidémiologie
III. Etiologies
IV. Classification des tumeurs bénignes
V. Formes cliniques
5.1. Epulis inflammatoire
5.2. Epulis vasculaire
5.3. Epulis fibreuse
5.4. Epulis à cellules géantes ou épulis à myéloplaxes
5.5. Epulis congénitale
5.6. Epulis gravidique ou épulis de la grossesse
5.7. Epulis granulomateuse ou granulome post-extractionnel
5.8. Epulis fissuratum
VI. Etude clinique
6.1. Type de description : Le granulome périphérique à
cellules géantes
6.2. Diagnostic positif
6.3. Examen clinique
6.4. Examens paracliniques
6.5. Diagnostic différentiel
VII. Traitement
7.1. Buts
7.2. Moyens
7.2.1. Moyens médicamenteux
7.2.2. Moyens chirurgicaux
7.3. Techniques
7.3.1. Techniques classiques
7.3.2. Le laser au carbone dioxyde
7.3.3. La cryochirurgie au nitrogène liquide
7.3.4. La pénicillinothérapie
DEUXIEME PARTIE : Observation clinique
I. Justificatif de l’étude
II. Cadre d’étude
III. Méthodologie
IV. Présentation du cas
V. Commentaires
CONCLUSION
REFERENCES

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