Etude comparative entre les proprietes physico-chimiques des eaux souterraines, des eaux de surface et des eaux marines

La commune urbaine de Nosy-Be englobe un archipel d’îlots éparpillés : Nosy Komba, Nosy Sakatia, Nosy Tany Kely, Nosy Fanihy, Nosy Tanga, Nosy Vorona, qui est situés dans le canal de Mozambique, au Nord-Ouest de Madagascar, entre 13°11’ et 13°30’ de latitude Sud et entre 48°22’ et 48°8’ de longitude Est.

Nosy-Be est la plus grande île de Madagascar mesurant 325 km2 et est située à 15 km de la grande terre. Elle mesure 30 km du Nord au Sud et 19 km d’Est en Ouest. Elle appartient à la région de Diana, dans la province d’Antsiranana. Les cultures d’ylang Ylang, de girofle, de café et de poivre lui ont donné un nom caractéristique « l’Ile aux parfums ». Le chef lieu Adoany (Hell-ville actuellement) se trouve sur le côté Sud de l’ile. Un statut particulier a été promulgué par le gouvernement de 1960 à 1975 pour les districts de Nosy-Be.

LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE 

La localisation de la zone d’étude c’est la détermination du domaine d’étude, les lieux concernant la recherche. Nosy-Be a été choisie car c’est une Ile exceptionnelle à Madagascar. Mes recherches ont été orientées dans plusieurs domaines : la façon de vivre de la population, la géographie de Nosy-Be et ses climats. En conclusion c’est le Plan de Développement Communal de Nosy-Be (P.D.C.N) pendant les six dernières années que, nous allons détailler comme les suivants.

Localisation géographique

La commune urbaine de Nosy-Be englobe l’ensemble de quelques iles nommées NosyKomba , Nosy Sakatia, Nosy Tany Kely, Nosy Fanihy, Nosy Vorona situées dans le canal de Mozambique au Nord-Ouest de Madagascar entre 13°11’ et 13°30’ de latitude Sud et entre 48°8’ et 48°22’ de longitude Est. L’ile de Nosy-Be, la plus grande mesure 30 km du nord au Sud et 19 km d’Est en Ouest, elle couvre 325 km2 et se trouve à 15 km de la grande terre. La commune urbaine de Nosy-Be se trouve dans la région de DIANA, dans la province autonome d’Antsiranana. Nosy-Be doit son surnom d’ « Ile aux parfums » à ses cultures d’Ylang Ylang, de girofle, de café et de poivre. Le chef-lieu Adoany (Hell-Ville actuelle) se trouve sur la côte Sud de l’ile. Il y a 32 Fokontany répartis en 5 arrondissements dont : HELLVILLE, DZAMANDZAR, AMBATOZAVAVY, AMPANGORIGNA, BEMAGNONDROBE.

Accès à l’eau potable 

L’élaboration d’une stratégie de développement pour l’amélioration en eau potable ne peut se faire sans la connaissance des capacités et des qualités des ressources dont l’exploitation est envisagée. Les ressources identifiées sont Le Lac Ampombilava (Farihyboba) actuellement exploité pour l’approvisionnement en eau potable de Hell-Ville et le Lac d’Amparibe qui est alimenté par la JIRAMA et dessert la partie Nord-Ouest de l’ile Andilagna et Antanamitaragna, les puits sont les plus utilisés dans la ville de Nosy-Be.

La commune urbaine de Nosy-Be gère le lac Ampombilava avec une méthode simple, un ouvrage de prise en béton armé, constitué par quatre compartiments pour capter l’eau du lac. Une conduite en fente DN 200 part de l’ouvrage de prise et achemine l’eau jusqu’à la station de prétraitement d’Amboraka.

Le Lac d’Amparibe est le plus grand des 4 lacs situés au pied du Mont Passot. Il s’étend sur 150 ha environ et draine un bassin versant de l’ordre de 125 ha. L’exploitation des eaux de ce lac pour l’irrigation des champs de cannes à sucre remonte en 1920. Son exploitation par la JIRAMA pour l’adduction en eau potable a commencé en 1975.

Plan de Développement Communal de Nosy-Be

Données économiques

Les principales activités économiques de l’ile sont :
– La culture de la canne à sucre qui assure environ 1500 emplois saisonniers et fixes.
– La pêche industrielle axée surtout dans la crevette qui assure environ 2600 emplois fixes et saisonniers.
– Le tourisme qui fournit environ 1400 emplois directs.
– L’extraction d’Ylang Ylang en huile essentielle qui emploie 22 agents fixes.

Agriculture

L’agriculture occupe 14% de la superficie de la Commune Urbaine de Nosy-Be soit plus de 5000 ha. Elle est constituée essentiellement de cultures vivrières et maraichères, de cultures de rente et de plantations industrielles.

Les cultures vivrières

Ce sont la culture du riz, du manioc, du maïs, de la patate douce et du taro, elles se pratiquent dans les bas-fonds et sur les flancs des collines.

La riziculture

Dans la commune, la riziculture occupe 357 ha de campagne en 2006 et 789 ha de campagne entre 2006/2009 dont respectivement 89 ha et 459 ha irrigués et 186 ha aménageables entre 2006/2009. Suite à l’aménagement des bas-fonds de Mahabo et d’Andranobe avec une superficie approximative de 88 ha, les rizières pourraient doubler de surface pendant la campagne 2006/2009 .

Les cultures maraîchères

Destinées à approvisionner le marché de la région et l’autoconsommation, les légumes occupent 45 ha des bas-fonds. Elles fournissent une amélioration de la vie locale et constituent une source de revenu pour les ménages.

Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE
I. Introduction
I. Localisation géographique
I. 1. Population
I.2. Accès de l’eau potable
I.3. Plan de développement communal de Nosy-Be
I.3.1. Données économiques
I.3.2. Agriculture
I.3.3. Les cultures rivières
I.3.4. La riziculture
I.3.5. Les cultures maraichères
I.3.6. Les culture de rente
I.3.7. La culture industrielle
I.3.8. Production artisanale
I.3.9. Production industrielle
I.3.10. Mines
I3.11. Artisanat
I.3.12. Transport
I.3.13. Les voies terrestres
I.3.14. Port et les voies maritimes
I.3.15. Aéroport et trafique aérien
I.3.16. Commerce
I.3.17. Tourisme
I.3.18. Capacité en chambre (lits) couverts en 2006-2009
I.3.19 Récapitulation de l’enseignement niveau I
I.3.19.1.Situation de l’enseignement niveau II
I.3.19.2.Situation de l’enseignement niveau III
I.3.20. Santé
I.3.21. La sécurité
II. Climatologie
II.1. Les températures
II.2.Types de Sols
II.3. La géologie et pédologie
II.4. Hydrographie et hydrogéologie
PARTIE II SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
I Synthèse bibliographique
I.1. Généralité sur l’eau
I.1.1. Eau de consommation
I.1.2. Composition des eaux naturelles
I.2. Le contenu des eaux naturelles
I.2.1. Des gaz dissous
I.2.2. Matières minérales dissoutes
I.2.3. Matières en suspension
I.2.4. Bactéries dans l’eau
I.2.5. Matières organiques
I.2.6. Pollutions domestiques
I.2.7. Pollutions industrielles
I.2.8. Pollution urbaine
I.2.9. Pollution radioactive
I.2.10. Pollution des eaux liées à la composition de l’atmosphère
I.2.11. Pollution générées par les germes pathogènes
I.2.12. Pollution induites
II. Norme de qualité pour l’eau de consommation
II.1. Norme de qualité organoleptique
II.2. Norme de qualité physico-chimique en relation avec la structure naturelle de l’eau
II.3. Norme de qualité concernant les substances indésirables
II.4. Norme de qualité concernant les substances toxiques
II.5. Norme de qualité microbiologique
II.6. Norme de qualité radiologique
II.7. L’équilibre acido-basique dans l’eau naturelle
II.7.1. L’équilibre acido-basique
II.7.2. Les relations fondamentales
II.7.3. L’alcalinité de l’eau
II.7.4. L’acidité dans l’eau
II.8. Pouvoir tampon dans l’eau
II.8.1. L’équilibre d’oxydo- réduction
II.8.2. Le potentiel d’oxydo- réduction
II.9. La complexation
II.9.1. Définition des complexes
II.9.2. Les agents complexant ou ligands
II.9.3. Les agents complexes dans l’eau
II.9.3.1 Métaux hydratés et hydroxydes métalliques
II.10. Matières organiques des eaux
II.11. Constante de stabilité des complexes
II.12. Application à l’étude de l’évolution des traces métalliques
II.13. Rôle des matières en suspension et des sédiments
II.14. Les phénomènes d’adsorption
II.15. Loi de Langmuir
PARTIE III ANALYSE DES PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUE ET MICROBIOLOGIQUES DES EAUX SOUTERRAINES, DES EAUX MARINES ET DES EAUX DE SURFACES DE NOSY-BE HELL-VILLE
Introduction
I. Présentation du site d’étude
II. Paramètres physiques
II.1. Mesure de la température
II.1.2. Matériels et méthodes
II.1.3. Principe
II.2. Mesure de turbidité
II.2.1. Définition
II.2.2. Matériels et méthodes
II.2.3. Principe
Résultats de mesure
II.3. Mesure du pH
II.3.1. Matériels et méthodes
II.3.2. Principe
Résultats de mesure
II.4. La conductivité
II.4.1. Définition
II.4.2. Matériels et méthodes
II.4.3. Principe
Résultats de mesure
III. Paramètres chimiques
III.1. Les matières organiques
III.1.1. Définition
III.1.2. Matériels et méthodes
III.1.3. Principe
III.2. Salinité
III.2.1. Principe
Résultats de mesure
III.3. Titre Alcalimétrie
III.3.1. Définition
III.3.2. Principe
Résultats de mesure
III.4.Dosage des nitrates
III.4.1. Définition
III.4.2.Réactifs
III.4.3. Mode opératoire
Résultats de mesure
III.5.La dureté totale
III.5.1. Définition
III.5.2. Matériels et méthodes
III.5.3. Principe
Résultats de mesure
III.6.Dosage du fer
III.6.1. Définition
III.6.2. Matériels et méthodes
III.6.3. Principe
Résultats de mesure
III.7 Ammonium
III.7.1. Définition
III.7.2. Matériels et méthodes
III.7.3. Principe
Résultats de mesure
III.8. Sodium
III.8.1. Définition
III.8.2. Matériels et méthodes
III.8.3. Principe
Résultats de mesure
III.9. Potassium
III.9.1. Définition
III.9.2. Matériels et méthodes
III.9.3. Principe
Résultats de mesure
III.10.Calcium
III.9.1. Définition
III.9.2. Matériels et méthodes
III.9.3. Principe
Résultats de mesure
III.11. Magnésium
III.11.1. Définition
III.11.2. Matériels et Méthodes
III.11.3. Principe
Résultats de mesure
III.12. Aluminium
III.12.1.Matériels et méthodes
III.12.2. Principe
Résultats de mesure
III.13. Cuivre
III.13.1. Matériels et méthodes
III.13.2. Principe
Résultats de mesure
III.14. Plomb
III.14.1.Matériels et méthodes
III.14.2. Principe
Résultats de mesure
III.15. Dosage des chlorures
III.15.1. Matériels et méthodes
III.15.2. Principe
Résultats de mesure
IV. Analyses bactériologiques
IV.1. Matériels et méthodes
IV.2. Principe
Résultats de mesure
Discussion et conclusion
CONCLUSION GENERALE

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