Etude de Georges Mc Candless et Warren Weber (1960-1990)

Etude de Georges Mc Candless et Warren Weber (1960-1990)

La théorie quantitative a été vérifiée par ces deux chercheurs, ils ont mis en relation le taux de croissance annuel de la masse monétaire et celle du taux d’inflation de 110 pays pour la durée de 1960-1990.le résultat auquel ils ont aboutit corrobore avec la théorie quantitative de la monnaie (quasi-proportionnalité entre masse monétaire et inflation). c**L’étude empirique De Growe P. et Polan M. (2005). Montre comment, pour un échantillon de pays le rapport entre la masse monétaire avec des taux d’inflation élevés. (Voir Figure VI.2)

 D’autres études confirmant ce lien positif 

D’autres études à travers le monde, confirment cette théorie : les pays où les taux de croissance de la monnaie sont élevés tendent à avoir un taux d’inflation élevé et les pays à faible croissance monétaire, un taux d’inflation réduit. Un exemple récent en Afrique est le cas de l’ex-Zaïre qui a financé son déficit public par la création monétaire entre 1991 et 1994 entraînant une hyperinflation de 4500% en 1993 et 9800% en 1994.3 -Le FMI (1996), se basant sur les expériences aussi bien d’une majorité de pays sousdéveloppés sur la période 1960-1995, a montré que la hausse des prix est déterminée par la croissance de la masse monétaire et les taux de change nominaux. Plus précisément, dans le moyen terme, l’inflation résulte du mode de financement du déficit public, notamment l’utilisation de la planche à billet  – Les travaux réalisés par la BCEAO (2002 et 2006) sur des données annuelles couvrant la période de 1971 à 2005, montrent que dans les pays de l’UEMOA, aussi bien à court terme qu’à long terme, l’inflation est sensible à l’évolution de la masse monétaire. 

Le cas du Canada

Une série de travaux menés à la Banque du Canada, notammentMuller (1990), de un à deux trimestres, les agrégats monétaires larges tel que M2, sont les meilleurs indicateurs avancés de l’inflation. En général, les études sur le sujet se sont concentrées sur deux concepts différents de la monnaie, soit la monnaie au sens étroit (la monnaie de transaction) et la monnaie au sens large. L’agrégat M1, qui se compose de la monnaie hors banques, des comptes chèques personnels et des comptes courants des entreprises, représente assez bien en principe la définition de la monnaie de transaction. La monnaie au sens large est représentée soit par l’agrégat M2, qui se compose de M1, des dépôts à préavis autres que ceux des particuliers, et des dépôts d’épargne des particuliers dans les banques à charte, ou soit par l’agrégat M2+ qui inclue les dépôts dans les banques (comme l’agrégat M2) en plus des dépôts dans les autres institutions financières. Atta-Mensah (1995) a testé la performance prédictive d’une large gamme d’agrégats monétaires comme indicateur avancé de l’inflation et de la production. Sa méthodologie consistait tout d’abord à vérifier la direction de la 268 causalité entre le taux de croissance du PIB, l’indice des prix à la consommation (IPC), l’IPC excluant aliments et énergie, l’indice implicite du PIB et les différents agrégats monétaires à l’aide de tests à la Granger. Sur la base de ces tests, l’auteur construit des modèles d’indicateurs simples à deux variables à l’aide de chacun des agrégats monétaires ayant un lien causal avec l’inflation et la production. Il examine ensuite la performance prédictive de chacun de ces agrégats avec une série de simulations dynamiques hors échantillons. Les résultats suggèrent que les agrégats plus étroits, comme M1, sont les meilleurs indicateurs de la production pour le court terme. Les agrégats plus larges, tel que M2 sont les meilleurs indicateurs avancés de l’inflation sur un horizon de un à deux ans4 .

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