EVALUATIN DE L’EROSION HYDRIQUE

EVALUATIN DE L’EROSION HYDRIQUE

ETAT D’AVANCEMENT DE L’EROSION 

En premier lieu, en aval, il est constaté lors des descentes sur terrain, une formation d’une ravine qui forme un lit de rivière temporaire à travers les plaines de cultures. Sa longueur est d’une centaine de mètres ayant plus de sept mètres de larges à certains endroits et plus de deux mètres de hauteur (figure 21). Cette formation est l’œuvre de l’eau de ruissèlement venant des bassins versants, fortement chargée en débris rocheuses formant par la suite un torrent boueux accentué par une pente forte et un sol plus ou moins nu. La combinaison de ces facteurs donne une eau de ruissellement à très forte pouvoir de corrosions. Figure 20 : Illustration de la force de corrosions des eaux de ruissèlement local. La figure 21, qui montre une racine de « Kininina ou Eucalyptus » mise à nu, offre une idée de la force de corrosion de l’érosion en aval (ravin) au niveau des rizières. 

 Carte d’érosion par utilisation de la télédétection

 La méthode utilisée est la classification supervisée ou assistée. Le principe de la classification assistée est de fournir au logiciel qui effectue la classification, à partir de l’image satellite Landsat 8 (à gauche figures 22a, 23a et 24a), les échantillons de pixels représentant une région de référence homogène. Basée sur la classification supervisée, à partir de ces images satellites Landsat 8, les traitements des photographies aériennes des années 2011 (figure 22a), 2013 (figure 23a) et 2016 (figure 24a) permettent de repérer les zones sensibles qui peuvent servir de base pour approfondir l’évolution des menaces. Ils sont pour cela appelés carte d’érosion ou carte de lavakisation (à droit figures 22b, 23b et 24b).  Il est constaté que l’image de 2016 représente une nette augmentation de la classe végétation (en vert) comparée aux autres images (2011 et 2013), qui est inversement proportionnelle la classe tavy/défrichement (en mauve) qui diminue au fur et à mesure des années. Par ailleurs l’étalement des Lavaka (rouge) suit la même évolution car elles ont remarquablement diminuées en 2016 (voir annexe VI pour analyse digital des cartes d’érosion). Les résultats numériques ci-dessous servent à démontrer la véracité des faits constatés à travers ces cartes d’érosion

 Résultats numériques 

L’opération consiste à faire une estimation de la pertinence de la classification aux travers de différentes valeurs numériques issues des images de la classification. Ces analyses permettent donc de valider l’exactitude des protocoles.  Statistique des classes Le tableau 7 ci-dessous est obtenu par combinaison des pourcentages et superficies des classes des années étudiées. Tableau 6 : Statistique de classes (2011-2013-2016) (les pourcentages en hausses sont colorés en gris) Ces données sont obtenues par analyses statistiques post-classifications. Avec 1ha=10 000m2 

CALCUL DE LA PERTE EN TERRE

Etudes des conditions climatiques de la région

Les données énumérées dans le présent travail ont été acquises auprès de la station météorologique à Ampasapito (voir annexe IV). Il s’agit des données recueillies par la station Synoptique d’Ambohitsilaozana située dans la sous-préfecture d’Ambatondrazaka. Les graphes suivants montrent l’évolution pluviométrique des années 2011-2013-2016 (années de référence pour cette étude)Selon ces informations, la température moyenne de la région est assez constante ces dernières années (2011-2013-2016) mais une augmentation de la période d’insolation annuelle (moyenne) est enregistrée (2085 heures par an). En observant la courbe ci-dessus, il existe deux saisons bien tranchées : tous les paliers situés en dessous de la courbe thermique correspondent à des mois secs d’Avril en Octobre, caractérisée par un déficit d’eau (qui ne dépasse pas de 40mm et tous les paliers situés au-dessus de la courbe thermique de Novembre en Mars correspondent à des mois humides. Remarque : si les deux lignes se confondent, les mois en cause sont déjà secs et les pluies estivales sont de nature orageuse ou cyclonique. C’est à partir de ces données que l’estimation de la perte en terre au niveau du bassin versant va être effectuée. 

Résultat de l’estimation de la perte en terre par calcul direct 

L’application de cette méthode est effectuée à partir de mesures directes sur terrain et/ou sur image de Google earth. Ici il est question de faire une estimation de la perte en terre de la ravine (figure 4) en aval, qui travers les rizières. Selon les investigations : (voir figures 12 et 13) – LONGUEUR de la ravine : 930 m – PROFONDEUR moyenne de la ravine : 2+0.1/2=1.05m – LARGEUR moyenne de la ravine : 7+2=4.5 m. D’après la formule : VOLUME de perte en terre de la ravine (m3 ) = LONGUEUR (m) x PROFONDEUR moyenne (m) x LARGEUR moyenne (m) Donc : VOLUME de perte en terre (m3 ) = 930 m x 1.05m x 4.5 m = 4394.25 m3 VOLUME de la perte en terre de la ravine (m3 ) = 4394.25 m3 .

Table des matières

REMERCIEMENT
SOMMAIRE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
GLOSSAIRE
ACRONYMES
INTRODUCTION
CHAPITRE I. GENERALITES
I.1. CONTEXTE GENERAL DE LA REGION D’ANDAINGO
I.1.1. Monographie de la région Alaotra-Mangoro
I.1.2. Historique ethnique de la région
I.2. GEOMORPHOLOGIE DE LA ZONE D’ETUDE
I.2.1. Bassin versant topographique
I.2.2. Eléments du relief
I.2.3. Formations superficielles
I.2.4. Modelés
I.2.5. Réseau hydrographique
I.3. CONTEXTE GEOLOGIQUE
CHAPITRE II. MATERIELS ET METHODES
II.1. MATERIELS
II.1.1. Matériels de terrain
II.1.2. Matériel d’étude
II.1.3. Outils informatiques
II.2. METHODES
II.2.1. Phase de préparations et de documentation
II.2.2. Phase de recherche personnelle
II.2.3. Phases de conception
CHAPITRE III. RESULTATS ET INTERPRETATIONS
III.1. INVENTAIRE ET ANALYSES DES EROSIONS HYDRIQUES AFFECTANT LA ZONE D’ETUDE
III.2. INVENTAIRE DES LAVAKA DANS LA ZONE D’ANALYSE.
III.3. ETAT D’AVANCEMENT DE L’EROSION
III.4. CALCUL DE LA PERTE EN TERRE
III.5. ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
CHAPITRE IV. DISCUSSIONS ET RECOMMANDATIONS
IV.1. DISCUSSIONS
IV.3. RECOMMANDATIONS
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIES
ANNEXES

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