EVALUATION DE LA FONCTION VASCULAIRE CHEZ DES PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 2

EVALUATION DE LA FONCTION VASCULAIRE CHEZ
DES PATIENTS DIABETIQUES DE TYPE 2

DIABETE DE TYPE 2 

Le diabète est défini selon l’OMS comme un état chronique d’hyperglycémie secondaire à un manque absolu ou relatif d’insuline [16, 17]. De cette définition, deux types de diabète sont distingués : – le diabète de type 1 (DT1) et – le diabète de type 2 (DT2). L’hyperglycémie se définit comme une distribution de la teneur plasmatique en glucose dans une population plus élevée que la valeur théorique qui réduirait au maximum les risques pour la santé. C’est un concept statistique, pas une catégorie clinique ou diagnostique. 

 Critères diagnostiques 

Le diagnostic du diabète peut être retenu lorsque : – la glycémie à jeun est supérieure ou égale à 1,26 g/l (7 mmol/l) à deux reprises (après un jeûne de 8 heures). – la glycémie au hasard est supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) (à n’importe quel moment de la journée). – la glycémie est supérieure ou égale à 2 g/l (11,1mmol/l) sur des prélèvements veineux de 2 heures après une charge orale de 75g de glucose. L’importance de ce test d’hyperglycémie provoquée par voie orale (HPVO) réside dans le fait que beaucoup de diabétiques ont une glycémie normale au cours du test de glycémie à jeun, mais c’est aussi une technique qui permet d’identifier les personnes souffrant d’intolérance au glucose. 6 – le taux de l’hémoglobine glyquée est supérieur ou égal à 6,5% aux EtatsUnis. Cette technique a ses avantages comme il n’est pas nécessaire d’être à jeun et à ses inconvénients parce que toute hémoglobinopathie la rend non fiable. Elle est aussi moins sensible que la glycémie à jeun (en prenant le seuil de 6.5%, on perd 30% des personnes diagnostiquées avec la glycémie à jeun) .

 Epidémiologie 

Le diabète représente l’une des quatre Maladies Non Transmissibles (MNT) prioritaires identifiées par l’OMS, reconnue comme épidémie mondiale [21]. Il atteint plus fréquemment les hommes dans 60 à 65% des cas avant l’âge de 40 ans, cependant cette proportion s’inverse ensuite après l’âge de 40 ans [4]. En effet, en 2000 on comptait environ 171 millions de diabétiques dans le monde, soit une prévalence de 2,8% [16]. De plus, en 2010, le nombre de décès lié au diabète à travers le monde était de 3,96 millions de personnes âgées de 20 à 79 ans [22]. Les trois pays les plus affectés sont l’Inde, la Chine et les Etats-Unis (Figure 1).Selon les estimations de la FID en 2013, environ 400 millions de personnes étaient diabétiques dans le monde (8% de la population mondiale) dont les 80% vivent dans des pays à faible et moyen revenu [5]. L’Afrique fait partie des zones les plus touchées avec un nombre de 27, 5 millions diabétiques selon les données de la FID. Tandis qu’on estime qu’environ 80% des populations africaines atteintes de diabète ne sont pas diagnostiquées [6]. L’OMS prédit une augmentation de la prévalence du diabète qui devrait affecter plus de 300 millions de personnes dans le monde d’ici 2025. Cette progression de l’incidence du diabète est plus marquée dans les pays en voie de développement de façon générale et plus particulièrement en Afrique sub-saharienne qui comptera à elle seule plus de 41 millions de diabétiques en 2035 [23]. Plus de 80% des décès par diabète se produisent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. La tranche d’âge la plus atteinte est celle économiquement productive (30 à 50 ans). En Afrique, environ 280 000 décès en 2011 étaient imputables au diabète [6]. Au Sénégal par exemple, plusieurs études indiquent des taux variant entre 6% et 10% de la population générale à l’exemple de celle menée par Mbaye et al [24] à Saint Louis en 2010 avec une prévalence de 10,4%. Au centre anti-diabète de Marc SANKALE de Dakar, structure de référence pour la prise en charge, le nombre de nouveaux cas est passé de 200 par an dans les années 1980 à plus de 2000 cas par an à partir de 2000 et 2411 nouveaux cas y ont été enregistrés en 2005 . Les raisons de l’explosion de la maladie diabétique sont diverses. Des études ont montré qu’en Afrique il y a une véritable transition épidémiologique des maladies transmissibles vers les MNT, en particulier le diabète. L’OMS indique que le vieillissement de la population et l’urbanisation sont des facteurs favorisant l’expansion épidémiologique du diabète.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
1. DIABETE DE TYPE 2
1.1. Généralités
1.1.1. Définitions .
1.1.2. Critères diagnostiques
1.2. Epidémiologie
1.3. Physiopathologie
1.4. Complications cardiovasculaires
1.4.1. Micro-angiopathie
1.4.2. Macro-angiopathie
2. MOYENS D’EXPLORATION
2.1. Moyens d’exploration de la fonction vasculaire
2.2. Moyens d’exploration de la fonction endothéliale
DEUXIEME PARTIE
1. OBJECTIFS DE L’ETUDE
1.1. Objectif général
1.2. Objectifs spécifiques
2. METHODOLOGIE
2.1. Cadre général de l’étude
2.2. Type et population d’étude
2.2.1. Type d’étude
2.2.2. Population d’étude
2.3. Matériel
2.4. Méthodes
2.4.1. Déroulement du protocole
2.4.2. Les paramètres anthropométriques
2.4.3. Les paramètres cardiovasculaires
2.4.4. Paramètres biochimiques
2.4.5. Mesure de la FMD et de la NMD
2.5. Analyses statistiques
3. RESULTATS
3.1. Caractéristiques anthropométriques et cardiovasculaires
3.2. Paramètres biochimiques
3.3. Durée du diabète et proportion de l’HTA
3.4. FMD
3.5. FMD et NMD
4. DISCUSSION
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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