Mémoire Online: Evaluation de la qualité de la recommandation de la Société Française de Cardiologie sur le contenu du bilan cardio-vasculaire de la visite

Sommaire: Evaluation de la qualité de la recommandation de la Société Française de Cardiologie sur le contenu du bilan cardio-vasculaire de la visite

AVANT PROPOS
A-INTRODUCTION
I-Législation et recommandations concernant la visite de non contre-indication
a- Législation en France
b- Législations et recommandations en Europe et dans le monde
1- Exemple de l’Italie entre 1979 et 2004.
2- Recommandations Européennes.
3- Recommandations de Lausanne.
4- Recommandations de l’American Heart Association.
II-Physiopathologie à l’effort
a- Bénéfices liés au sport sur la santé
1- Différentes études récentes ont démontré les bénéfices du sport pour la santé
2- Mécanismes d’action de l’activité physique sur la santé
3- Le sport, une thérapeutique ?
4- Plan national de nutrition santé 2011-2015
b- Risques du sport sur la santé.
III – Les morts subites
a- Etiologies des morts subites
1- Cardiomyopathie Hypertrophique.
2- Anomalie Congénitale des coronaires.
3- Myocardite.
4- Dysplasie arythmogène du ventricule droit.
5- Syndrome de Brugada.
6- Syndrome du QT long congénital.
7- Syndrome du QT court.
8- Troubles de la repolarisation.
9- Commotio Cordis.
b- Comment les dépister?
1- Bénéfices de l’ECG.
2- Limites de l’ECG.
c- Quels athlètes dépister ?
d- Quelle prise en charge une fois le diagnostic de pathologie cardio-vasculaire posé ?
e- Comment agir sur le terrain ?
B-MATERIEL ET METHODE
I-GRILLES AGREE 1 et 2
a- Présentation de la Grille AGREE
b- Validité de recours à la grille AGREE comme outil d’évaluation des recommandations pour la pratique clinique
c- Limites de la grille AGREE
II- Recrutement des étudiants et remplissage des questionnaires
III- Création de la base de données
IV- Modalités d’évaluation ou méthode d’analyse
V- Résultats
1- DOMAINE 1 : « Champ et objectifs »
2- DOMAINE 2 : « Participation des groupes concernés »
3- DOMAINE 3 :« Rigueur d’élaboration »
4- DOMAINE 4 :« Clarté et présentation
5- DOMAINE 5 : « Applicabilité »
6- DOMAINE 6 : « Indépendance éditoriale »
7- Evaluation globale de la recommandation
C- DISCUSSION
D- CONCLUSION
ABREVIATIONS
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

Extrait du mémoire évaluation de la qualité de la recommandation de la Société Française de Cardiologie sur le contenu du bilan cardio-vasculaire de la visite

A-INTRODUCTION
I-Législation et recommandations concernant la VNCI.
a-Législation en France
La responsabilité médicale est un sujet d’actualité. En effet depuis 1990 on observe une augmentation de la mise en cause des médecins avec la notion de responsabilité médicale (même sans faute) et recherche d’indemnisation. On observe une augmentation des condamnations civiles et pénales.
Le médecin doit appliquer une médecine à jour des dernières avancées scientifiques. Il peut pour cela s’aider des dernières recommandations et études sur le sujet tout en ayant un œil critique sur celles-ci.
L’évaluation médicale d’aptitude au sport est un acte médical de prévention encadré par des lois, décrets et arrêtés. Il existe des lois et textes spécifiques aux sportifs mais comme pour toute activité médicale les autres textes et lois s’appliquent.
En France, la législation encadrant l’activité sportive varie selon le mode de pratique :
* Les activités et sports de loisirs ne sont soumis à aucun texte réglementaire officiel.
* En ce qui concerne les sports en milieu scolaire il n’est pas demandé de certificat, par contre le décret 88-977 du 11 octobre 1988 stipule que tout élève est jugé apte sauf en cas de contre indication qui devra être signalée par le médecin. Il est donc de la responsabilité du médecin d’adresser un certificat en cas de contre indication retrouvée lors de la VNCI. L’absence de rédaction d’un tel certificat peut entrainer la responsabilité du médecin. En aout 2000 la cour d’appel de Grenoble a condamné deux médecins (un généraliste et un cardiologue) qui avaient refusé de signer un certificat de non contre indication à un jeune de 15 ans qui présentait une HVG et voulait faire du karaté. Ils ont été condamnés pour n’avoir pas contre indiqué à celui-ci la pratique du sport en milieu scolaire, au cours duquel le jeune est décédé.
Le discours de la cour était le suivant : « Partant du principe que le médecin est tenu envers son patient d’une obligation permanente de conseil et d’information, la cour a estimé que le médecin généraliste ne pouvait se contenter de refuser le certificat et de l’orienter vers un spécialiste, ainsi que le cardiologue. Ils devaient impérativement, pour respecter l’obligation d’information, interdire à l’adolescent tout effort violent dans le cadre scolaire et extra scolaire, en avertissant ses parents, et les établissements ou il pratiquait un sport ».
* Pour les sportifs souhaitant souscrire à une licence et réaliser du sport en compétition, une loi rend obligatoire la VNCI depuis 1999 :
+La LOI 99.223 du 23 mars 1999 relative à la protection de la santé des sportifs.
Selon cette première loi régissant la pratique du sport en compétition: la première délivrance d’une licence sportive est subordonnée à la production d’un certificat médical attestant l’absence de contre indication à la pratique des activités sportives valable pour toutes les disciplines à l’exception de celles mentionnées sur le certificat.
La VNCI est donc rendue obligatoire, par « tout médecin qui se sent compétent ». En France, tous les médecins généralistes peuvent établir un certificat de non contre-indication à la pratique sportive Le contenu de cette VNCI est libre.
Un examen clinique est unanimement recommandé La Société française de médecine du sport a proposé un questionnaire et un examen physique. (annexe 2)
L’arrêté du 28 avril 2000 vient compléter cette loi de 1999 en fixant une liste des disciplines sportives dites « Sports à haut risque » pour lesquelles un examen plus approfondi est nécessaire.
Cette liste est fixée par arrêté des ministres chargés de la santé et des sports, avec ou sans compétition, du fait des risques présentés par la pratique, y compris de loisir :
– Sports de combat pour lesquels la mise hors de combat est autorisée
– Alpinisme de pointe
– Sports utilisant des armes à feu
– Sports mécaniques
– Sports sous-marins
– Sports aériens
Pour ces disciplines à risques le certificat doit être réalisé par un médecin du sport.
+Le texte d’Application 3622-1 de la loi du 17 janvier 2002 vient compléter la réglementation des sports en compétition.
La participation aux compétitions sportives organisées et autorisées par les fédérations sportives est désormais subordonnée à la présentation d’une licence sportive portant attestation de la délivrance d’un certificat médical mentionnant l’absence de contre indication à la pratique sportive en compétition ou pour les non licenciés auxquels ces compétitions sont ouvertes, à la présentation de ce seul certificat datant de moins d’un an.
+Puis l’arrêté du 11 février 2004 fixe la nature et la périodicité des examens médicaux des sportifs de haut niveau (revu en juin 2006) :
Les sportifs de haut niveau de performance (environ 10000 en France) sont les sportifs considérés comme les meilleurs de leur discipline selon leur fédération, qui établit une liste revue annuellement.
L’examen médical doit être réalisé par un médecin diplômé en médecine du sport. Le contenu du bilan cardiovasculaire est fixé par la loi.
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La qualité de la recommandation

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