HERENCE DES INTERVENTIONS MINISTERIELLES SUR LA MIGRATION

HERENCE DES INTERVENTIONS MINISTERIELLES SUR LA MIGRATION 

« LA COHERENCE DES INTERVENTIONS MINISTERIELLES SUR LA MIGRATION AU SENEGAL » 

le problème en question : Du fait de la complexité de la question migratoire et de la multiplicité des acteurs, des champs et des domaines d’interventions, on s’interroge sur la pertinence, l’efficacité et la durabilité des interventions ministérielles destinées à la prendre en la charge. Non seulement plusieurs Ministères sont impliqués dans les questions migratoires, mais plusieurs catégories d’acteurs y interviennent aussi (coopérations bilatérales, Banque Mondiale, CEDEAO, Union Africaine, Union Européenne). Cette multiplicité d’institutions ministérielles (Affaires Etrangères, Intérieur, Emploi, Entreprenariat Féminin, Sénégalais de l’Extérieur, Economie et Finances) soulève la nécessité d’une cohérence d’intervention en vue de leur efficacité et de leur durabilité. Ainsi le professionnel qui se situe à l’intérieur d’un ministère, se trouve confronté à une multiplicité d’interlocuteurs à chaque fois qu’il cherche à résoudre une question de migration. Une telle situation peut lui rendre difficile la collecte de l’information appropriée pour bien mener sa mission. L’objectif est donc de lui permettre de bénéficier d’un cadre unificateur où les rôles de l’ensemble des acteurs ministériels sont établis clairement et que ce cadre puisse aider à la prise de décisions professionnelles dans la gestion de la politique migratoire. Il se trouve que la cohérence des politiques pour le développement, en tant qu’instrument et cadre d’intervention, permet de satisfaire ce besoin. Au demeurant, il est à préciser que nous ne sommes pas dans une dynamique de recherche d’un instrument de contrôle ou limitation des flux migratoires. Notre préoccupation est plutôt de veiller à ce qu’ils soient plus profitable à fois pour l’état dans une perspective de canalisation des retombés économico financières de la migration que pour les populations qui cherchent par ce comportement à améliorer leur conditions de vie ou à satisfaire leur aspiration naturel à la mobilité. 

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De ce fait nous entrons dans le cadre de l’orientation de Enda Diapol dont la mission est de contribuer à améliorer le vécu des populations. La cohérence des politiques pour le développement (CPD) : La notion de cohérence’ en tant qu’approche d’intervention est relativement récente. Elle procède de la volonté des pays de l’OCDE à la partir des années 1990 d’accroître l’efficacité de l’aide publique en direction des pays en développement. Ils partent du constat que l’incidence de l’aide publique en direction des pays en développement s’amenuise du fait qu’elle constitue à côté de l’action publique des pays développés vers ces mêmes pays une portion congrue. Les pays développés mènent en des politiques dans des domaines aussi stratégiques tels le commerce, l’agriculture, les TIC, le transport, la pêche, la migration et l’asile, les entreprises internationales ; ces politiques ont des incidences sur les pays en développement et le bien être des populations. Par conséquent, quoi qu’aussi bien pensée et bien menée soit-elle, la politique d’aide au développement ne peut réellement aboutir si d’autres interventions des pouvoirs publics en contrarient les objectifs en limitant les possibilités d’avancement des pays en développement. Aussi, pour optimiser l’effet des ressources limitées mises à la disposition de la coopération internationale pour le développement, il faut les intégrer dans un cadre où la synergie des politiques et des actions d’ensemble des états et des institutions est assurée. L’Union européenne lui a emboîté le pas en inscrivant ce principe de cohérence dans le traité de Maastricht en 1992.

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» leurs politiques dans la perspective de leurs répercussions sur les pays en développement. L’exigence de cohérence dans ce contexte se fonde sur des raisons qui relèvent à la fois de l’efficacité et de la qualité de l’action internationale : *efficacité parce que la cohérence est un moyen d’améliorer l’incidence des fonds limités dont dispose l’aide au développement ; *qualité parce que la cohérence permet de déceler les interférences et les incompatibilités éventuelles, et, de toute évidence, la complémentarité entre les différents éléments des politiques mises en oeuvre. • Définition de la notion de cohérence : Selon l’OCDE la cohérence des politiques au service du développement est une action visant à « faire en sorte que les objectifs et les résultats des politiques de développement d’un gouvernement ne soient pas érodés par d’autres politiques de ce même gouvernement qui ont une incidence sur les pays en développement, et que ces autres politiques soutiennent, dans la mesure du possible, les objectifs de développement ». Ce concept suppose, selon l’OCDE, « que soient pris en compte les besoins et les intérêts des pays en développement dans l’évolution de l’économie mondiale » Le processus de renforcement de la cohérence des politiques au service du développement implique donc l’adéquation de différents paramètres stratégiques intervenant dans l’action d’une seule et même administration ou entre plusieurs administrations.

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