LA CREATION D’UNE ENTREPRISE D’EXPLOITATION DE PIMENTS
PREPARATION DE L’EXPORTATION
Démarche qualité
La standardisation des produits et l’exacerbation de la concurrence imposent à l’entreprise exportatrice de trouver les moyens de se différencier. La commercialisation d’un produit de qualité, c’est à dire répondant aux attentes des utilisateurs, apparaît comme une solution ambitieuse mais pertinente pour construire une compétitivité hors prix. Il ne s’agit pas de proposer un produit avec un niveau élevé, voire excellent de performance, mais plutôt de satisfaire correctement les besoins des consommateurs. Les piments doivent être analysés pour assurer leurs conformités aux spécifications de la qualité et des normes exigées. L’analyse d’un produit consiste à utiliser diverses techniques existantes afin d’identifier les paramètres physico-chimiques qui les caractérisent. Pour avoir la qualité requise, un bon piment doit avoir : Une saveur piquante élevée ; Une couleur uniforme selon la variété ; Un bon arôme ; Un fruit de taille moyenne ; Un peu de grains dans le fruit. Et il faut que les produits soient : En bon état ; Propres ; Absence de tout insecte ravageur en végétation ou des denrées stockées. Des normes ont été créées à partir des analyses pour être respectées mutuellement par les exportateurs et les importateurs : Normes AFNOR : Association Française de Normalisation (France) Normes ISO : Organisation Internationale de Standardisation (Normes internationales). Conduite du projet .
Conditionnement
L’offre d’un produit de qualité ne suffit pas toujours pour réussir à l’exportation. Le conditionnement offre au consommateur un produit en parfait état et contribue à la démarche qualité de l’entreprise. Elle protège le produit contre les agressions extérieures telles que l’humidité, la poussière et la température pendant sa commercialisation sur le marché international. Pour l’envoi des piments, le conditionnement doit être faite pour chaque type d’expédition. Soit des emballages en plastique soit en sac. De plus, à cela s’ajoute l’étiquetage qui communique des renseignements indispensables au consommateur tels que, la taille, le poids, l’origine pour convaincre les acheteurs étrangers à l’achat du produit. Ce qui explique la traçabilité du produit.
Termes de vente internationale
La fixation du prix de vente d’un produit est essentielle car elle conditionne la rentabilité de l’entreprise et sa survie. Pour cela, il faut évaluer le coût de revient export. Ceci exige une démarche rigoureuse et la maîtrise des incoterms. Comme une vente internationale comporte des risques plus importants qu’une vente domestique, il est important de designer qui doit les supporter. Les incoterms sont des clauses standardisées et reconnues qui permettent d’éviter les litiges en répartissant entre l’acheteur et le vendeur les frais et les risques. Ils ont pour rôle de préciser le transfert des risques, le partage des frais et les obligations documentaires du vendeur.
Analyse des incoterms
Les opérateurs doivent faire une véritable analyse des incoterms pour qu’ils puissent conclure un contrat entre eux. Il existe plusieurs types des incoterms dans monde du commerce international à savoir : – EXW : Ex Works – FCA : Free Carrer – FAS : Free Along Side ship – FOB : Free On bord – CFR : Cost and Freight – CPT : Carriage Paid To 53 Conduite du projet – CIF : Cost Insurance and Freight – CIP : Carriage and Insurance Paid to – DAF : Deliverd at Fronter – DES : Deliverd Ex Ship – DEQ : Deliverd Ex Quai – DDP : Delliverd Duty Paid – DDU : Deliverd Duty Unpaid Dans ce cas les incoterms définissent les responsabilités prises par les deux contractant envers les différentes charges et risques subis par les marchandises en cours de transport. Les incoterms EXW, FCA, FAS, FOB limitent les obligations de l’exportateur et le placent dans des conditions proches d’une vente nationale. En revanche, les autres incoterms prolongent son intervention et le conduisent à assumer une plus grande part de frais et risques. Sur un marché très concurrentiel, on doit présenter au prospect une offre de prix comparable à celle des producteurs nationaux. De ce fait, il privilégie les incoterms CFR, CPT, CIF, CIP et les incoterms ventes arrivées DAF, DES, DEQ, DDU, DDP. Par ailleurs, pour renforcer la compétitivité du produit, il s’efforce de minimiser les coûts. Il est préférable qu’il se charge des opérations d’acheminement de façon à retenir le mode de transport le plus approprié et le moins onéreux, sous réserve d’une bonne connaissance des différentes contraintes de la chaîne logistique dans le pays d’arrivée telles que l’encombrement portuaire, difficultés au niveau du post-acheminement ou du dédouanement … . La répartition des frais par les incoterms peut être récapitulé en annexe N°8.
Remerciements |
