La croissance économique et ses différentes phases

La CROISSANCE ECONOMIQUE et ses différentes phases depuis 1850.

La croissance est définie comme l’accroissement durable de la production globale de l’économie. C’est donc un phénomène quantitatif mesurable (PNB). Cette croissance résulte de variables de nature extensive (augmentation de la main d’œuvre, des équipements, des matières premières) et de nature intensive (utilisation plus efficace des facteurs de production, innovations technologiques).

PARTICULARITÉS DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE DEPUIS 1850 :
A partir de 1850, la croissance résulte de la généralisation du processus de production industrielle.
Cependant, l’historiographie actuelle ne parle plus de Révolution Industrielle, mais préfère une approche plus systémique et privilégiant une logique de long terme sans négliger les ruptures, qui prend en compte à la fois l’ouverture et la diversification des marchés, l’essor des transports rapides, l’innovation technique et celle des modes de production.
Par ailleurs, tandis que l’historiographie ancienne privilégiait le rôle joué par l’évolution des techniques de production comme moteur pour expliquer l’entrée dans la société industrielle, l’historiographie actuelle a montré plutôt que c’est le marché qui commande : une innovation devient opérationnelle dans le champ de la fabrication seulement si elle compense un manque de main d’œuvre ou permet la réduction des coût face à la concurrence (par exemple, le retard pris par l’Amérique latine dans le processus d’industrialisation est attribué en partie au fait que le maintien de la main d’œuvre esclave ou quasi esclave ne rendait pas nécessaire une industrialisation des modes de production).Les recherches actuelles mettent aussi davantage en évidence le rôle les différents acteurs et des rapports de force entre eux (dont l’importance et les rapports de force varie selon les périodes et les pays dans les mutations structurelles des sociétés occidentales, à savoir :
• Grands groupes industriels
• Masse des petites entreprises
• Etat
• Entreprises paternalistes
• Mouvements coopératifs
• Syndicats
• Mouvements ouvriers
• Idéologues et partis politiques (libéralisme, interventionnisme de l’Etat, Socialisme)
• Haute finance (acteur privilégié par Karl Polanyi)

La MONDIALISATION et les ECONOMIES-MONDE successives.

Elle est définie par le processus de mise en relation et d’interaction de territoires éloignés.
Bien qu’elle se soit accélérée au cours de la seconde moitié du XXeme siècle, la mondialisation a des racines lointaines et résulte d’un processus cumulatif et lent d’expansion de l’espèce humaine à la surface de la terre et d’intensification des relations entre Etats au sein ou entre Empires et aires de civilisation. Tous les acteurs de ce processus ne sont pas sur un pied d’égalité : il existe une hiérarchie entre eux. Ainsi, la mondialisation a été structurée par des centres de puissance qui varient dans le temps qui dominent des systèmes économiques intégrés et autonomes fondés sur des faisceaux de flux humains et de marchandises, des relations militaires et culturelles entre un centre et des périphéries dépendantes. Noter que la problématique privilégie la succession de 3 économies-monde au cours de l’histoire récente de la mondialisation, centrées successivement sur la Grande-Bretagne, les Etats-Unis et l’aire multipolaire actuel intégrant les EUA, l’Europe et l’aire asiatique.

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