LE TOURISME RURAL A TRAVERS LE CONCEPT « ILES VANILLE »

LE TOURISME RURAL A TRAVERS LE CONCEPT
« ILES VANILLE »

CADRAGE CONCEPTUELLE ET THEORIQUE

Cette sous section consiste à expliquer les concepts étalés dans ce Mémoire et les théories des chercheurs adoptées.

Cadrage conceptuelle 

Le tourisme rural 

Le tourisme rural se nomme tout simplement activité touristique en milieu rural. Pour entrer dans les détails, c‟est une forme de tourisme alternatif se trouvant en milieu rural et accentuant les éléments ruraux qui constituent des attraits authentiques touristiques tels l‟agriculture , l‟ environnement et les folklores. Selon Éric Jurant7 « par tourisme rural, il faut entendre toutes formes de tourisme en milieu rural, de l‟hébergement, la restauration et les produits du terroir (les nouveaux souvenirs « malins ») aux visites guidées, attractions touristiques diverses (ferroviaires, muséales, animalières, historique ou ludique), et remarquant au passage une grande percée des loisirs actifs ou « aventure » Autrement dit, c‟est une forme de tourisme, dont les activités et les potentialités financières sont extraites des dotations factorielles se trouvant en milieu rural et qui se concentre exclusivement sur l‟accueil et les interactions entre les touristes et les autochtones et faisant ainsi place à une échange culturelle et à l‟altérité, c’est-à-dire la découverte de l‟autre dont les cultures et pratiques sont resté inconnu jusque là. En outre, c‟est un type de tourisme qui se penche sur les activités agricoles, étant donné que l‟agriculture soit le secteur économique premier du monde rural, cependant il s‟ouvre à la découverte de l‟authenticité de l‟identité culturelle. Dans ce cas, ce type de tourisme débouche sur le folklore et les éléments traditionnels comme les loisirs, et les mains d‟œuvres. Contrairement au tourisme hôtelier, le tourisme rural exclu les éléments de luxe et haut de gamme comme les nouvelles technologies, ou la gastronomie internationale et se focalise plutôt sur les entités traditionnels et locales. Dans ces conditions, le recours aux NTIC et aux composants rappelant la mondialisation comme la gastronomie internationale est très rare et n‟est utile qu‟en cas d‟extrême besoin. Par ailleurs, François Moinet8 affirme que les piliers du tourisme rural demeure exactement dans ces trois éléments et que toutes les gestions et la commercialisation au niveau touristique devraient renvoyer à l‟observation de ces trois éléments, par conséquent ces composants permettent aux acteurs de bâtir des prestations de services qu‟ils vont ensuite offrir aux visiteurs. B- différentes formes de tourisme rural Le tourisme rural se compose d‟agrotourisme et du tourisme communautaire. L‟agrotourisme est une branche du tourisme rurale qui se concentre effectivement sur les activités agricoles. En effet, le visiteur assiste et prend part aux activités effectués par les campagnards. D‟autres parts , les produits puisées de l‟agriculture permettent de ravitailler le marché touristique . Entre autre, certains s‟en servent d‟ingrédients au service d‟art culinaires tandis que d‟autres sont vendues à des entreprises touristiques comme les hotels et restaurants. On assiste alors à une sorte de commerce qui pourrait se déboucher sur le tourisme d‟affaire. Dans un tel cas, l‟adoption pour développer le système agricole devient fondamentale. C‟est à ce titre qu‟intervient AGRITERRA. Il propose des méthodes pour améliorer les systèmes agricoles et en faire une manne pour réduire la pauvreté. En ce qui concerne le tourisme communautaire, c‟est la forme la plus pure du tourisme et la plus caractérisant du tourisme rurale , connu sous le nom de tourisme autochtone ou tourisme indigène, surement du fait qu‟il y est un rapproche étroit entre les voyageurs et la population. Il consiste aux touristes à séjourner chez l‟hôte et non dans un hôtel. Ceci a pour effet, de faire participer le touriste à l‟activité quotidienne de l‟hôte et de s‟imprégner de la culture locale. 8 Economicien, à qui l’on déduit la rédaction de plusieurs ouvrages sur le tourisme rural en France 30 C‟est une forme de tourisme où ce sont les communautés locales qui gèrent ellesmêmes l‟accueil des visiteurs, d‟après dans d‟autres termes ce sont les visiteurs qui sont responsable de tout. Les villageois prennent le contrôle des activités touristiques sur leur territoire pour mettre en valeur la notion de tourisme communautaire et la majeure partie des bénéfices leurs reviennent, à l‟opposé des autres formes de tourisme, les tours opérateurs ont moins d‟influences dans ce type de tourisme , d‟ailleurs seul une faible revenu leur revient car la plus grande partie revient au villageois. Les hébergements sont proposés par les autorités locaux et les agences ou associations, qui entrent en contact avec les visiteurs quelques temps avant leurs arrivés, soit faites dans les gites qui sont suivent souvent l‟architecture locale. C- Concepts liés au tourisme rural Dans cette partie, il s‟agit donc de centrer notre réflexion sur les concepts liés au tourisme rural dont la gestion communautaire et la redevabilité.  Gestion communautaire Selon l‟OCDE, «Le tourisme rural désigne un tourisme local, voulu et maîtrisé par les gens du pays, un tourisme de rencontre et de partage, puisant ses arguments dans la richesse des terroirs et la convivialité des habitants.» De ce fait, nous déduisons que le tourisme rural n‟est autre que l‟application du concept de gestion communautaire dans le domaine du tourisme qui est une forme de gestion impliquant la communauté. La gestion communautaire est également qualifiée de «gestion participative», «gestion multipartite», « gestion intégrée » ou encore de « gestion enracinée localement ». La participation en est l‟élément central et résulte des politiques de décentralisation mise en œuvre par plusieurs Etats dans le monde. En effet, cette action vise à de doter la population locale d‟un pouvoir de décision en rapport avec la gestion d‟un projet la concernant directement. L‟objectif est de rendre les habitants acteurs de leur propre développement en leur assurant des sources de revenus fiables, pérennes et équitables. 31 La gestion communautaire est véhiculée depuis à peu près une quarantaine d‟années maintenant9 .Cette nouvelle forme de gestion est utilisée dans presque tous les domaines de la vie quotidienne, de surcroit dans le domaine socio-«économique: gestion de l‟approvisionnement en eau potable, gestion des déchets, gestion d‟infrastructures communautaires, gestion des ressources naturelles.  Redevabilité Ce concept se traduit dans le jargon quotidien comme des rendre des comptes. C‟est un concept socio-économique qui « engage la responsabilité du dirigeant pendant et après son mandat à la tête de son pays ». Adaptée dans le domaine de développement de projets, cette notion avance l‟idée qu‟il faut que tout projet génère des retombées économiques pour la population locale en contrepartie de l‟usage du territoire qui lui appartient. Cette notion trouve son fondement dans la théorie de responsabilité. La redevabilité vise dans ce cas l‟autonomisation de la population locale. Pour ce faire, un grand nombre d‟emplois lié à l‟hébergement, à la gastronomie et aux activités devraient être proposés. Il faut que ce soit des emplois bien rémunérés et valorisants. En outre, il faut privilégier l‟achat de produit du terroir, ce qui requiert le recours aux divers sous-traitants locaux pour la fourniture de services et de biens de consommation afin de garantir que les bénéfices restent en majorité au niveau local.

Table des matières

 LISTE DES CARTES
Carte 1 : Les fokontany de la commune de Ranomafana
Carte 2 : carte de localisation de Ranomafana
Carte 3 : Carte de l‟Océan Indien
Carte 4: carte des VIO
Carte 5 : déroulement de la connéctivité inter-iles
LISTE DES PHOTOS
Photo 1 : Hotel thermal de Ranomafana dans les années 1940 .
Photo 2 : Hôtel thermal de Ranomafana actuel.
Photos 3 : cerfs de Java instaurés à l‟Ile Maurice
Photo 4 : zèbre implanté dans la Caselapark.
Photos 5 : Safari de lions dans le parc Casela Source
Photo 6 : Lionceaux blancs nés dans le parc Casela
Photo 7: le lagon de Mayotte, au sud de Pamandzi
Photo 8 : danseuses de la musique traditionnelle commune de l‟ile Maurice, le Séga
Photo 9 : nouvel an chinois à l‟ile Maurice
Photo 10 : Festival créole aux Seychelles
Photo 11 : Festival créole aux Seychelles
Photo 12 : Temple hindou réunionnais
Photo 13: fête islamique « Lahma » aux Comores
Photo 14 : Doany
Photo 15 : Offrandes sur un doany
Photo 16 : Hiragasy ou Vakodrazana
Photo 17: Savika
Photo 18 : bateau de croisière du Costa Croisière
Photo 19 : hôtel luxueux selon les normes du concept VIO (Réunion)
Photo 20 : intérieur d‟un hôtel selon les normes du concept VIO (Maurice )
Photo 21: l‟ hapalémur aureus
Photo 22: cimetière tanala , au sein du PN Ranomafana
Photo 23: village et maisons tanala
Photo 24 : participation des touristes aux activités ménagers de leurs hôtes Source
Photo 25 : participation des touristes aux activités artisanales
Photo 26 : participation des voyageurs dans les activités du quotidien
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1: production annuelle
Tableau 2: les variétés en matière d‟élevages
Tableau 3 : Tableau des FFOM du concept VIO
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : arrivées touristiques dans l‟Océan Indien
Figure 2 : Principales attractions touristiques à Madagascar.
Figure 3 : Nombre de touristes arrivés à Madagascar
Figure 4 : Motifs du tourisme
Figure 5 : La potentialité le plus attrayant
Figure 6: Connaissance du TR par les touristes
Figure 7 : Connaissance du TR par les touristes
Figure 8 : Connaissance de la commune de Ranomafana au niveau des professionnels du Concept VIO
Figure 9 : Connaissance de la notion TRC par les acteurs du VIO
Figure 10 : Avis des acteurs du tourisme indiaocéaniquesur l’instauration du TRC dans VIO
Figure 11: Problèmes rencontrés par les hôtes
Figure 12 : Problèmes rencontrés par les touristes

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