Les Etapes de L’implantation de La méthode ABC

Les Etapes de L’implantation de La méthode ABC

. Nous rappelons que le principe de la méthode ABC est le suivant : « les activités Consomment des ressources et les produits consomment des activités ». Pour mettre en œuvre ce principe, il faut d’une part déterminer le coût des activités, donc établir le lien entre les activités et les ressources et d’autre part évaluer le coût des produits, donc estimer la consommation des activités par les produits. La mise en œuvre d’une étude par la méthode ABC au niveau d’une organisation nécessite six étapes essentielles :

Analyse des activités 

Cette étape consiste à identifier et recenser les activités réalisées dans l’entreprise, telles qu’elles sont exercées et non telles que l’on voudrait qu’elles le soient. Elle nécessite les conditions préalables suivantes : Les Objectifs de la démarche doivent être nettement définis car la représentation des activités doit être cohérente avec les objectifs immédiats et futurs de l’organisation. Le projet doit être compris et accepté par tout le personnel de la structure. Il doit s’agir d’un projet collectif impliquant tous les acteurs concernés et ceci nécessite leur adhésion. Les différentes informations nécessaires doivent être disponibles au sein de L’organisation afin de gagner du temps. Avant de démarrer l’analyse, il est nécessaire de préciser le champ exact qu’elle doit couvrir, le niveau de détail requis et le type d’information recherché. L’analyse des activités se fait en deux phases qui sont « l’analyse exhaustive » et la « Sélection concentration ». La première phase vise à décrire l’organisation et à élaborer une décomposition particulièrement détaillée des activités potentiellement significatives. La seconde phase vise à éliminer les activités peu significatives et à en regrouper d’autres selon des critères d’homogénéité. Pour réaliser l’analyse des activités et obtenir une bonne description de l’organisation, il est nécessaire d’avoir un maximum de renseignements sur la structure ; ainsi la collecte des informations doit être rigoureuse. Pour cela, deux méthodes sont proposées :-La première méthode porte sur la consultation des experts. Elle consiste à réaliser des entretiens avec différents responsables et/ou à diffuser des questionnaires, afin d’identifier les activités. La seconde méthode, plus lourde, consiste à enquêter directement sur le terrain: observer chaque service sur une période donnée, mesurer le temps d’exécution, analyser les données historiques, etc.

Saisie et affectation des ressources (charges indirectes)

Cette étape consiste à déterminer le coût des activités en y affectant les charges indirectes. Pour identifier les charges indirectes de la structure, on utilise des données issues du système d’information de l’organisation et d’autres issues de mesures spécifiques mises en place de façon ponctuelle sur le terrain. L’affectation peut se faire soit directement, s’il existe un lien étroit entre charges et activités, soit à l’aide des clés de répartition.  Un inducteur sert à imputer le coût des activités aux coûts des produits. Pour choisir un inducteur adéquat, il convient de déterminer le facteur de déclenchement de l’activité. Par exemple : si l’activité est déclenchée par le volume de production, on choisira plutôt un inducteur du style « nombre de pièces produites ».Les inducteurs peuvent être classés en : Inducteurs liés aux volumes fabriqués, Inducteurs liés aux lots ou aux séries, Inducteurs liés à l’existence des références, Inducteurs liés à la structure de production.

La phase de regroupement des activités par inducteur 

Il est fréquent que plusieurs activités aient le même inducteur. On regroupe les activités par inducteur commun et on obtient ainsi des centres d’activités. Dans chaque centre, toutes les activités ont le même inducteur. § 5 ème étape : Le calcul du coût des inducteurs: Lorsqu’on a déterminé le coût global d’une activité pour une période donnée, il est possible d’en calculer le coût unitaire. Pour cela, on divise le coût global de l’activité sur une période donnée par le nombre d’inducteurs produits sur la même période. Ainsi dans chaque centre d’activités, le coût inducteur est calculé selon la formule suivante :

 Imputation des ressources aux coûts des produits

Pour évaluer la consommation des activités par les produits, il est nécessaire de construire une liste de toutes les activités que requiert la production du produit analysé. Ensuite, on évalue la manière dont ce produit consomme les différentes activités, c’est à dire le nombre d’inducteurs de chaque activité qui lui est nécessaire. Ce nombre d’inducteurs de chaque activité est multiplié par le coût unitaire de ces mêmes inducteurs. Le résultat obtenu est le coût d’une quantité donnée d’un produit.

Avantages et inconvénients de la méthode ABC

La méthode ABC, méthode très flexible de calcul des coûts, permet de répondre de façon simple à une grande variété de questions : en effet, à partir de la base « coût d’activité », on peut construire un grand nombre d’applications, les coûts unitaires d’activité peuvent être regroupés selon des géométries variables pour déterminer différents types de coûts : coûts de produits, coûts de processus, coûts de projets, etc. Les possibilités d’analyse sont multidirectionnelles. L’approche ABC est prometteuse quant à la connaissance de la réalité des coûts ; au travers de ses fondements et de ses objectifs. Néanmoins, sa mise en œuvre repose sur l’hypothèse d’information parfaite, alors que beaucoup d’informations paraissant disponibles dans la réalité ne le sont pas. Donc les résultats ne sont pas toujours à la hauteur des attentes. 2. La prise en charge du patient en intra-hospitalier.

Les phases de prises en charge

La prise en charge du patient en milieu chirurgical s’effectue en cinq étapes successives dés lors que le patient est admis pour soins et /ou acte chirurgical : § La phase d’admission et de position de diagnostic : Le patient est hospitalisé pour un examen approfondi, les bilans biologiques et radiologiques soutenus par un examen clinique déterminent son statut de patient et son mode d’hospitalisation.§ La phase préparatoire à l’admission du patient en milieu chirurgical : est assurée par un traitement et une surveillance permanente, l’admission en bloc opératoire est déterminée par le degré de l’urgence que peut présenter le sujet admis. § la phase per opératoire : représente l’étape où le patient est admis définitivement dans le bloc opératoire pour en subir l’acte chirurgical. § la phase postopératoire : Le patient est admis en salle de réanimation et de réveil, il y reçoit un traitement et séjournera en fonction de son état de santé .La durée moyenne de séjour est fixée selon les standards de la pratique chirurgicale .La durée de séjour est déterminée par le degré de complexité de la pathologie et de l’acte ainsi que les critères cliniques d’ordre radiologiques et biologiques permettant aux médicaux de mesurer l’état de santé du patient en post opératoire. § l’enregistrement des données Médico-cliniques : est reproduit par le biais de la fiche navette et le dossier médicosocial d’accompagnement du patient .les informations cliniques se rapportant au patient sont codifiées en fonction de la nomenclature des actes(CAM).Sur le plan Médico-comptable : S’agissant de l’hôpital public Algérien l’information n’est pas recensée en terme de poids médico-économique ; cela étant dû à l’absence de logiciels de médicalisation des activités économiques et médicales tel le PMSI (le programme de médicalisation du système d’information). 

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