Les Principaux secteurs d’activité

  Les Principaux secteurs d’activité

l’Agriculture 

Le secteur agricole pesait en 2005 10% dans le PIB et employait près de 20 % de la population active. Néanmoins, il a connu une régression ces dernières années100, il contribue à environ 12% du PIB en 2011 et emploie un cinquième de la population active101 . à cause d’une faible pluviométrie, d’une part, et d’un manque d’infrastructures et de moyens de production performants d’autre part. Résultat : les importations agricoles représentent 20% du poids total des importations du pays et on y retrouve les denrées agroalimentaires à savoir les céréales, les légumes secs, le lait et le sucre. Quant aux exportations, elles ne représentent que 2% du volume total des exportations et sont constituées de dattes, vin et raisin. Etant donné, le poids de ce secteur dans l’emploi et le redressement de l’économie et vu le potentiel existant (près de 20% de la superficie totale des pays est composée de terres agricoles), le gouvernement algérien a lancé le plan national du développement agricole (PNDA) dont les objectifs sont d’assurer la sécurité alimentaire du pays, de promouvoir les revenus et l’emploi en zone rurale, et de gérer de façon durable des ressources naturelles fragiles (ressources en eau, sols). Ce plan s’articule autour de 4 programmes : • Programme de concessions : pour encourager et relancer l’investissement au profit des zones agricoles (Nord et Steppe) sur 600 000 ha générant 400 000 emplois. • Programme de reconversion : pour une meilleure adaptation de l’occupation et de l’utilisation des sols, l’objet visé est la concentration de l’essentiel de la production céréalière sur les zones à haut potentiel (1,2 million d’hectares) et la transformation des systèmes de production actuels des régions arides et semi-arides en systèmes de production diversifiés (arboriculture rustique, viticulture et petits élevages). • Programme filières agricoles : pour le développement de filières agricoles de large consommation et/ou ayant un avantage comparatif. 100 http://chekfa.e-monsite.com/rubrique,l-economie-de-l-algerie,1007669.html. 101 http://www.77international.fr/fr/fiches-pays/algerie/accueil. Le secteur des services en Algérie Deuxième partie :  • Programme de reboisement : pour l’amélioration du taux de boisement de l’Algérie du Nord (actuellement 11%) en privilégiant des plantations utiles et économiques (1,2 million d’hectares à réaliser). Il existe un débouché intéressant en Algérie pour les producteur de fruits et semences de légumes ou encore de produits laitiers et de boucherie animale, car les besoins de ce pays sont considérables et non encore satisfaits dans ces secteurs, et les importations agricoles ne cessent de s’accroître ces dernières années.

L’Industrie : un secteur dominé par l’état

Le tissu industriel est dominé par les entreprises publiques à raison de 80% et 20% pour le secteur privé jusqu’à 2005. Ainsi on dénombre plus de 4OO entreprises publiques qui sont entrain de connaître une filialisation de leurs activités dans un souci de restructuration et plus de 25 000 entreprises privées. En fait , ce secteur aura tendance à se libéraliser vu l’adhésion de L’Algérie à l’OMC et la création de la zone libre échange avec l’union européenne. Le secteur industriel public couvre l’ensemble de l’industrie manufacturière : • Industries de base : mécanique, sidérurgie, métallurgie. • Industries électrique et électronique. • Industrie agro-alimentaire. • Textiles et cuirs. • Matériaux de construction (cimenteries – briqueteries). • Transformation du bois. • Chimie – pharmacie – engrais. • Bâtiment – travaux publics. L’industrie pétrochimique algérienne repose sur deux complexes gérés par l’Entreprise Nationale de l’Industrie Pétrochimique (ENIP), filiale à 100% du groupe Sonatrach. L’ENIP dispose également des unités de commercialisation et de distribution des produits pétrochimiques, réparties sur trois régions du pays: à l’Est, à l’Ouest et au Centre. Le secteur de la pétrochimie représente un important débouché pour les fournisseurs étrangers vu qu’un effort d’entretien des installations devrait être effectué régulièrement afin de maintenir 102 http://chekfa.e-monsite.com/rubrique,l-economie-de-l-algerie,1007669.html. Deuxième partie :  le niveau de production en phase avec les prévisions. Dans ce sens, une enveloppe de 70 milliards de dollar a été allouée dernièrement à ENIP pour la maintenance et la réhabilitation de son outil de production. Il existe deux grands groupes opérant dans l’industrie pharmaceutiques en Algérie, Le groupe pharmaceutique Sanofi-Synthelabo qui détient depuis 2001 l’Institut Médical Algérien et qui emploie plus de 200 personnes et le groupe «Aventis Pharma Saïdal» détenue à 70% par Aventis et 30% par Saïdal, qui emploie pour sa part plus de 300 personnes. Saïdal et Aventis ont par ailleurs signé, en octobre 2003, un accord pour la production de lots d’insuline humaine dans une des filiales du Groupe Saïdal, «Pharmal», à Constantine. L’usine aura une capacité de production de 3 millions d’unités par an. Contrairement à ses voisins maghrébins, l’Algérie a développé à partir des années 70 un important tissu industriel mécanique. Ce secteur présente encore des insuffisances au niveau des équipements techniques malgré les actions de privatisations entamées depuis les années 90, et qui ont touché seulement deux opérateurs l’Entreprise nationale des détergents (ENAD) et SIDER. Les entreprises sont, pour la plupart, dans une situation économique et financière difficile, caractérisée par un niveau d’endettement fort, peu de fonds propres et des sureffectifs. Pour autant, le secteur de l’industrie mécanique offre de réelles perspectives, notamment dans le contexte budgétaire local, marqué par l’augmentation des ressources financières de l’Etat, principal actionnaire des entreprises du secteur. En effet, ces entreprises sont engagées dans un processus de réhabilitation de l’appareil productif, qui nécessitera le recours aux fournisseurs d’équipements étrangers, l’objectif de l’Etat étant de préserver les entreprises qui pourraient être concurrentielles, une fois leur dette épongée et leur outil de production remis à niveau.Ce secteur emploie 15% de la population active en 2004, un chiffre insuffisant vu que l’état recours à une main d’œuvre étrangère103 . En 2011 L’industrie contribue à près de 55% du PIB et emploie un quart de la population. Le secteur du pétrole et du gaz représente la majorité des recettes budgétaires et la quasi-totalité des recettes d’exportation. L’Algérie est le 2ème plus grand exportateur de gaz du monde. Elle est classée au 18ème rang pour les réserves pétrolières et au 10ème pour les  réserves de gaz. Les minerais extraits en quantité significative sont le fer, le plomb, le phosphate, l’uranium, le zinc, le sel et le charbon. Les principales activités du secteur manufacturier sont la préparation industrielle des aliments, le textile, les produits chimiques, les métaux et les matériaux de construction104 . Le recours à l’importation est massif et ce malgré des droits douaniers assez élevés. Le principal importateur est la France à raison de 23%, les importations sont constituées de machines d’extraction et de construction, du matériel de levage et de manutention, des pompes et des compresseurs hydrauliques. Les autres importateurs sont l’Allemagne et les Etats Unis à raison de 17% chacune et l’Italie dont le poids des importations s’élève à 10%. Le secteur minier national se compose d’un secteur public et d’un secteur privé. Para minier est l’administration chargée des mines qui a pour mission l’élaboration de politiques générales du programme de l’Etat et de la surveillance du domaine minier. Le gouvernement algérien a affiché sa volonté de libéraliser ce secteur à travers la loi 2001 qui encourage l’investissement des nationaux et des étrangers dans ce secteur de l’activité économique algérienne à travers une fiscalité attractive. Cette loi définit de façon plus claire et simplifiée les conditions juridiques d’exercice de L’activité minière en Algérie et prévoit un régime fiscal particulier pour les entreprises minières Le secteur des hydrocarbures est un secteur stratégique et très important dans l’économie algérienne. En effet, les exportations en hydrocarbures rapportent plus de 95% des recettes en devise pour le pays pour 2005.L’Algérie est membre de L’OPEP, et possède des réserves en pétrole assez importantes qui lui permettent d’occuper le septième rang mondial. L’Algérie est aussi le troisième exportateur mondial de gaz naturel et les exportations en gaz naturel constituent 60% des recettes de l’état. C’est la société étatique SONATRACH qui détient le monopole, et selon la loi de 1986, les sociétés étrangères ne pouvaient opérer dans le marché algérien des hydrocarbures qu’en entrant en partenariat avec la SONATRACH, avec une restriction au niveau de la participation dans le capital (cette restriction permettait à l’état de garder le contrôle sur ce secteur).Ainsi grâce à ces incitations étatiques à l’investissement privé dans ce secteur, la SONATRACH possède désormais plus d’une trentaine d’opérateurs  étrangers.En 2005, un amendement de loi a été réalisé, cet amendement renforce la position dominante de la SONATRACH dans la mesure où elle devait participer régulièrement à toutes les exploitations et/ou de recherche de gisements sur le sol algérien avec une proportion pouvant aller jusqu’à 51% au lieu des 31%.Pourquoi ce choix ? Parce que l’état voudrait avoir le contrôle de ses richesses naturelles, protéger se secteur de la main des investisseurs étrangers et garantir l’avenir des générations futures comme l’explique très clairement le président Bouteflika. Les principaux clients de L’Algérie sont les italiens avec près de 20%, les français avec 15%, les américains avec 13% et les espagnols à raison de 11%.Le développement de ce secteur a entraîné le développement d’autres industries en relation comme l’industrie pétrochimique, chimique et plastique. Les opportunités d’affaires dans ce secteur touchent plusieurs activités comme la recherche, l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures, les Equipements de forage fixes et mobiles ou encore la réalisation, la maintenance ainsi que la réparation de canalisations de transport d’hydrocarbures.

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