L’étude de faisabilité (faiblesse des capitaux)

L’étude de faisabilité (faiblesse des capitaux)

L’étude de faisabilité 

La majorité des P.M.E. en Amérique du Nord disparaissent  avant l’ gge de tt~ois ans. Les pt~oblèmes les plus redoutables  auxquels font face les dirigeants d’entreprise apparaissent au  lendemain de la création des P.M.E. Dans un environement <au  Niger) peu favorable à la création des P.M.E. l’étude de  faisabilité révéle une importance capitale. Dans les P.M.E.  nigériennes où il y a eu des études de faisabilité , ces  dernières ont très souvent des impactes importants sur l’échec  ou la réussite des P.M.E. C’est pourquoi nous avons voulu dans  le cas précis de la S.O.N.I.A. connaître l’ampleur des études  précédant sa création. L’étude réalisée par la B.D.R.N. est moins détaillée et moins complète. C’est pourquoi nous avons analysé plus l’étude  réalisée par l’O.P.E.N. en mars 1980concernant le projet de  biscuiterie de la S.O.N.I.A. On retrouve une carence des  analyses faites dans ce document, carence qui est source de  certains problèmes actuels de la S.O.N.I.A. Presque toutes les données ont été sous-évaluées. Par  exemple, l’investissement a été à 62 % sous-évalué (voir  annexe III). quasiment nul. Le chapitre concernant l’étude de marché est  La faiblesse de l’étude de faisabilité est pour  beaucoup à l’origine des grands maux de la S.O.N.I.A. Rien que  l’actif immobilisé de la S.O.N.I.A. vaut deux fois et demie  les fonds propres, ce qui n’est pas logique dans une entreprise  industrielle, ce qui est à la base de nombreux problèmes financiers. La sous-évaluation du financement conduit la S.O.N.I.A.  à emprunter beaucoup d’argent. En 1985-1986, les intérêts sur emprunts <CT, MT et LT) payés par la S.O.N.I.A. représentaient près de 44% de son chiffre d’affaires du même exercice, réduction sa marge de manoeuvre. d’o~ l’absence ou la  L’étude ne prévoit rien en ce qui concerne le fonctionnement de l’entreprise. Cela explique en partie manque de planification, par exemple l’achat des pièces de rechange. L’étude, en résumé, reste muette sur ce qui va se passer dès que la  S.O.N.I.A. commencera à produire.

Le marché-cible Le marché-cible n’est pas défini. En effet, on ignore ceux qui achètent les produits de l’entreprise. Si la concurrence étrangère est très souvent ressentie, aucune analyse n’a été faite à ce sujet. La méconnaissance des éléments du marché constitue une véritable menace pour l’organisation. Le D.A.A.F. est d’accord sur ce point, mais souligne que sa passivité est due au manque de statistiques nationales. Service de la comptabilité Quelques faits expliquent pourquoi zone problématique. D’une part, l’absence ce secteur est une de définition des tâches a fait qu’au niveau des aide-comptables, on ne sait pas qui doit faire quoi et pourquoi. D’autre part, l’absence de motivation au niveau des aide-comptables entrave toute l’organisation et agit défavorablement sur la qualité des travaux réalisés. Il n’y a pas à proprement parler de collaboration au sein des membres de ce service. Par ailleurs, des problèmes interpersonnels ont été ramenés au l’exécution engendré un niveau du travail, ce qui, actuellement, entrave normale des travaux comptables. Ce climat a certain nombre de faits défavorables alors que le personnel comptable de la S.O.N.I.A. a la compétence et le potentiel pour tenir une excellente comptabilité. En matière de gestion, la littérature accorde une place capitale à la comptabilité dans les P.M.E. pour la simple et bonne raison qu’elle est le cerveau de l’organisation. Or, à la S.O.N.I.A., la comptabilité ne fournit pas de données qualitatives et quantitatives essentielles pour l’efficacité de l’entreprise. Celle-ci n’a pas de comptabilité analytique digne de ce nom, et l’analyse financière est in~uffisante. Actuellement, l’analyse financière se ramène uniquement au calcul de deux ou trois ratios. Les problèmes du service comptable expliquent en partie la légèreté et le manqu~ d’approfondissement des travaux faits à la comptabilité. Tout en reconnaissant ces problèmes soulignés, les employés de la comptabilité pt~ennent pour responsable du désordre l’ancien comptable qui avait même détourné une partie de l’argent de la S.O.N.I.A.

La D.A.A.F

 A ce niveau, on retrouve un aspect qu’on rencontt~e ft~équemment dans les P.M.E. La D.A.A.F. est considérée comme une zone problématique, car elle est un goulot d’étranglement. 1 1 1 1 1 1 1 1 i 1 1 105 En effet, le D.A.A.F. est très surchargé; il s’occupe de tout, sauf de la production. Cet état de fait relève de deux choses: un manque de personnes secondant effectivement le D.A.A.F., ce dernier ne délègue pas les taches. En conséquence, le D.A.A.F. se cantonne dans un travail de routine et manque de temps requis pour procéder aux analyses permettant à la S.O~N.I.A. de retrouver au moins son équilibre financier. Par ailleurs, il faut noter qu’au niveau de la D.A.A.F., il n’y a pas d’objectifs, pas d’organisation, et encore moins de planification. On ne retrouve pas le véritable rOle de la D.A.A.F. qui consiste à bien organiser les services, à motiver le personnel et à assurer l’application effective des textes et des instructions administratives de la Direction générale. 

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