L’extrémité supérieure de l’humérus

Les fractures de l’extrémité proximale de l’humérus sont des lésions traumatiques fréquentes, Elles se rencontrent le plus souvent chez les sujets âgés ostéoporotiques, mais peuvent se voir aussi chez le sujet jeune, à la suite d’un traumatisme violent. Leur pronostic dépend du terrain (sujet âgé ou adulte jeune), de la qualité de l’os fracturé (pathologique ou sain), du contexte de survenue (traumatisme minime ou à haute énergie), des tares associées et du traitement préconisé.

Les méthodes d’ostéosynthèse applicables à ce type de fractures sont nombreuses allant de la plaque-vissée à la prothèse, de l’enclouage à l’ostéosuture en passant par l’embrochage, percutané ou non. ce qui explique l’absence d’un consensus sur un algorithme décisionnel quant à la prise en charge thérapeutique de ces fractures.

Malgré qu’il soit connu pour sa bonne consolidation, ce type de fractures est caractérisé par son important retentissement sur la fonction de l’épaule en particulier chez le sujet âgé.

Concernant notre étude, les patients ont bénéficié d ʼ un traitement chirurgical. Nous allons faire une comparaison entre nos résultats et ceux de la littérature.

L’extrémité supérieure de l’humérus: 

Elle se définit par le segment osseux situé au dessus de bord inferieur du tendon d’insertion du muscle grand pectoral .Elle comprend une partie articulaire (la tête de l’humérus) et une partie non articulaire constituée par les deux tubérosités (trochiter et trochin).

La tête de l’humérus : 

Elle s’articule avec la glène de l’omoplate pour former l’articulation glénohumérale Orientée en haut, en arrière et en dedans ; elle est palpable à travers le deltoïde lorsque le bras est placé en rotation externe.

Assimilée à un tiers de sphère, de 25 à 30 mm de rayon, elle est légèrement aplatie d’avant en arrière car son diamètre vertical(47.5mm en moyenne)est plus grand que son diamètre antero postérieur(44 mm en moyenne) chez l’adulte, son diamètre sagittal, déborde donc largement la surface de la cavité glénoïde (ce qui favorise les luxations). Elle est limitée en dehors par une rainure circulaire, ou col anatomique, surtout nette en haut et en avant. il comprend les deux tubérosités, lieu d’insertion des muscles de la coiffe des rotateurs .

La petite tubérosité ou TROCHIN :

Elle est antérieure et visible seulement sur une vue antérieure de l’os. Elle donne insertion au muscle sous scapulaire dont le tendon laisse une empreinte sur la partie supero-interne de la tubérosité.

La grande tubérosité ou TROCHITER :

Est situé et haut et en dehors, sur sa face postéro supérieure s’insèrent les tendons de la coiffe des rotateurs : de haut en bas :
– Le muscle sus épineux
– Le muscle sous épineux
– Le muscle petit rond

La gouttière ou coulisse bicipitale :

Entre le TROCHITER et le TROCHIN descend sur 6 à 8 cm où passe le tendon de la longue portion du muscle biceps brachial ; sur ses bords. La lèvre médiale de la gouttière donne insertion aux muscles grand dorsal et au grand rond la lèvre latérale donne insertion au muscle grand pectoral. L’ensemble de ces formations est séparé du reste de la diaphyse humérale par le col chirurgical.

Les muscles de la coiffe :

Ils sont représentés par le sus-épineux, tendu de la fosse sus-épineuse à la face supérieure du trochiter, par le sous-épineux et le petit rond, tendus de la fosse sous épineuse à la face postérieure du trochiter et par le sous-scapulaire, s’insérant sur la face antérieure de la scapula et se terminant sur le trochin  . Entre le sus-épineux et le sous-scapulaire, se trouve un espace appelé intervalle des rotateurs où l’on retrouve la longue portion du biceps avant son entrée dans la coulisse.

Le deltoïde :

II a une forme de demi-cône dont la base est en haut et le sommet en bas. Le faisceau antérieur s’attache au tiers externe de la clavicule, sur le bord antérieur et la face supérieure de cet os. Le faisceau moyen s’insère sur le sommet et le bord externe de l’acromion. Le faisceau postérieur s’attache sur le versant inférieur du bord postérieur de l’épine de la scapula. Les fibres musculaires de ces trois faisceaux se rejoignent à la face externe de l’épaule et du bras, recouvrant les muscles de la coiffe, et se terminant à la partie moyenne de la face externe de l’humérus, sur une empreinte en forme de V, le « V » deltoïdien.

Table des matières

INTRODUCTION
PATIENTS ET METHODES
I. Patients
1. Critères d’inclusion
2. Critères d’exclusion
II. Méthodes
1. Méthodes d’évaluation des résultats fonctionnels
2. Méthodes d’évaluation des résultats radiologiques
III. Fiche d’exploitation
RESULTATS
I. Etude Epidémiologique
1. Sexe
2. Age
3. Circonstances de survenue
4. Latéralité et coté atteint
II. Etude clinique
1. Signes fonctionnels et physiques
2. Lésions osseuses associées
3. Tares associées
4. Traumatisme associés
III. Etude anatomopathologique
IV. Thérapeutique
1. Délai thérapeutique
2. Type d’anésthésie
3. L’installation
4. Voie d’abord
5. Technique chirurgicale
6. Immobilisation
7. La rééducation
V. Evaluation des résultats thérapeutiques
1. Evaluation des résultats radiologiques
2. Evaluation des résultats fonctionnels
VI. Analyse des résultats:
1. Résultats fonctionnels en fonction de l’âge
2. Résultats fonctionnels en fonction du type de la fracture
3. Résultats fonctionnels en fonction de la technique chirurgicale
4. Résultats fonctionnels en fonction de l’angulation du fragment proximal
5. Résultats radiologiques en fonction de la technique chirurgicale
VII. Complications
1. Complications immédiates
2. Complications secondaires
3. Complications tardives
ICONGRAPHIE
DISCUSSION
I. RAPPEL ANATOMIQUE
1. L’extrémité supérieure de l’humérus
1.1. La tête de l’humérus
1.2.Tubercule majeur ou TROCHITER
1.3. Tubercule mineur ou TROCHIN
1.4. La gouttière ou coulisse bicipitale
1.5. Les muscles de la coiffe
1.6. Le deltoïde
2. La cavité glénoïde
3. Le bourrelet glénoïdien
4. Vascularisation de l’extrémité supérieure de l’humérus
4.1. L’artère circonflexe ant.
4.2. L’artère circonflexe post
5. RAPPORTS NERVEUX
5.1. Le nerf musculocutané
5.2. Le nerf axillaire ou nerf circonflexe
5.3. Le nerf suprascapulaire
II. Epidémiologie
1. Sexe
2. Age
3. Circonstances de survenu.
4. Cote atteint
III. Clinique.
IV. Imagerie
V. Anatomopathologie
VI. Traitement
1. Traitement médical
2. Traitement orthopédique
3. Traitement chirurgical
4. La rééducation
VII. Résultats thérapeutiques
1. Résultats radiologiques
2. Résultats fonctionnels
VIII. Analyse des résultats
1. Influence de 1’âge
2. Influence du type fracturaire
3. Influence de la technique chirurgicale
4. Influence de l’orientation céphalique
IX. Complications
CONCLUSION 

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