Mémoire Online: Maladie d’Alzheimer, Ressenti des jeunes médecins généralistes sur leur formation médicale initiale et ses déterminants

Sommaire: Maladie d’Alzheimer, Ressenti des jeunes médecins généralistes sur leur formation médicale initiale et ses déterminants

Liste des abréviations
Sommaire
I Introduction
II Objectifs
III Contexte
III-1 Maladie d’Alzheimer
Quelques chiffres
Diagnostic
Bilan para-clinique
Annonce diagnostique
Évaluation globale
Évènements intercurrents et hospitalisation
Entrée en institution
Vivre à domicile
Les aidants
Prise en charge médicamenteuse
Prise en charge non médicamenteuse
III-2 Enseignement
Les stages
Formes d’enseignement théorique à l’Université
Formation médicale continue
IV Méthodes
Type d’étude et population
Élaboration du questionnaire
Figure 1: distribution des questionnaires
Recueil et analyse des données
V Résultats
V-1 Analyse descriptive
Caractéristiques des participants
Tableau 1 : caractéristiques des participants
L’acquisition des compétences
Tableau 2 : facteurs contributifs aux compétences actuelles
Histogramme 1: Formes d’enseignement les plus formatrices
Histogramme 2: Lieux d’enseignement les plus formateurs
Histogramme 3: Mode d’acquisition des compétences après l’Université
Pratique des médecins généralistes
Tableau 3 : pratique quotidienne des répondants
Thèmes considérés comme aisés ou comme posant des difficultés par les médecins
Histogramme 4: Thèmes où les médecins se sentent le plus à l’aise
Histogramme 5: Type de difficultés ressenties.
V-2 Analyse comparative
Tableau 4: caractéristiques des participants
Tableau 5: l’acquisition des compétences
Tableau 6: Pratique des médecins généralistes interrogés
V-3 Analyse Multi-variée
Tableau 7: facteurs associés à la compétence ressentie
VI Discussion.
VI-1 Résumé
VI-2 Forces et limites
VI-3 Commentaires
VII Conclusion
VIII Références bibliographiques
IX Annexes

Extrait du mémoire

I Introduction
La peur de la maladie, de l’oubli, hante de plus en plus la personne qui avance en âge. Le mot “vieux” fait peur du fait de sa connotation négative, associé au vieillissement pathologique.
“La démence se profile de plus en plus à l’horizon de notre vieillesse, elle viendra rompre notre vieillissement, sous le nom de maladie d’Alzheimer, pour un quart des plus de 85 ans qui en France dépasseront le million en l’an 2000” écrivait Jack MESSY dans “la personne âgée n’existe pas”.
Le terme de démence est stigmatisé et assimilé à la maladie mentale et la folie. Des associations tentent de le dissocier de la maladie d’Alzheimer pour faire évoluer sa représentation vis à vis du grand public.
La maladie d’Alzheimer est une maladie fréquente et en augmentation dans une population vieillissante: si l’on estimait à 850000 le nombre de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées en 2007, ce nombre pourrait atteindre 1,3 millions en 2020 et 2,1 millions en 2014. Ce problème de santé publique a motivé la mise en place d’un plan maladie d’Alzheimer 2008-2012 par le gouvernement. Il avait été précédé par le plan national du bien vieillir, s’interressant à la nutrition, l’activité physique et le lien social, le programme national de nutrition santé (PNNS) et le plan de solidarité grand âge. Le développement de la maladie d’Alzheimer complique le vieillissement normal d’une population qui s’estime mal informée sur cette pathologie et sa réalité. L’amélioration du dépistage de la maladie, l’amélioration de la qualité de vie des malades et des aidants et l’approfondissement de la maladie grâce à la recherche sont les trois axes qui sont développés dans le plan gouvernemental.
Les médecins généralistes sont au premier plan pour la prise en charge du « mal vieillir » et pourtant peuvent se considérer désarmés face à la maladie d’Alzheimer qui altère profondément la qualité de vie des malades mais aussi des aidants qui sont à haut risque d’épuisement. Ce problème actuel inquiète aussi la population qui cherche des réponses auprès des soignants, dont leur médecin.
Le jeune médecin généraliste a donc un rôle primordial à jouer pour lequel il doit être préparé, d’autant plus que le maintien à domicile, emblématique du « bien vieillir », concerne 90% des malades atteints d’une démence d’Alzheimer légère et 30% à un stade sévère. Le médecin traitant, le soignant, l’aidant et la famille sont les maillons indispensables de cet enjeu de société prioritaire  pour eux mais aussi pour le grand public Un tel enjeu conduit à s’interroger sur les offres de formation proposées dans les universités qui concernent la maladie d’Alzheimer et sur le ressenti des jeunes généralises quant à leur formation pour prendre en charge les patients atteints de cette maladie au début de leur exercice, d’autant plus que la formation de leurs prédécesseurs semble avoir été estimée insuffisante.
II Objectifs
Le premier objectif de cette thèse est de déterminer les facteurs permettant de se sentir compétent dans la prise en charge de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. Un autre objectif est d’évaluer la satisfaction des médecins vis-à-vis de l’enseignement reçu au cours de la formation médicale.
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