Mémoire Online: Prévalence et caractéristiques associées a l’utilisation de la contraception chez les mineurs

Sommaire: Prévalence et caractéristiques associées a l’utilisation de la contraception chez les mineurs

I. Introduction
II. Matériel et méthode
1. Les lycéens
a. Population étudiée
b. Recueil des données
c. Méthode statistique
2. Les infirmières scolaires
a. Population étudiée
b. Recueil des données
c. Analyse statistique
3. Médecins
a. Population étudiée
b. Recueil des données
c. Analyse statistique
III. Résultats
1. Lycéens
a. Description de la population étudiée
b. Prévalence des rapports sexuels et caractéristiques associées chez les lycéens
c. Prévalence et caractéristiques associées à l’utilisation d’une contraception lors de leur premier rapport sexuel
d. Prévalence et caractéristiques associées à l’utilisation d’une contraception régulièrement
e. Prévalence et caractéristiques associées à la connaissance du Pass’ Santé Contraception
f. Prévalence et caractéristiques associées à la connaissance de la contraception d’urgence
g. Prévalence et caractéristiques associées aux lycéens ayant utilisé la contraception d’urgence
2. Infirmières scolaires
a. Description de la population étudiée
b. Nombre de Pass’ Santé Contraception distribués
c. Utilisation du Pass’ Santé Contraception
d. Perception du Pass’ Santé Contraception
3. Médecins généralistes
a. Description de la population étudiée
b. Le Pass’ Santé Contraception
IV. Discussion
1. Prévalence et caractéristiques associées aux rapports sexuels chez les lycéens
2. Prévalence et caractéristiques associées à l’utilisation de la contraception au premier rapport sexuel
3. Prévalence et caractéristiques associées à l’utilisation régulière d’une contraception
4. Prévalence de la connaissance d’un centre d’éducation et de planification familiale
5. Prévalence et caractéristiques associées à la connaissance du Pass’ Santé Contraception
6. Prévalence et caractéristiques associées à la connaissance et l’utilisation de la contraception d’urgence
a. Connaissance de la contraception d’urgence
b. Utilisation de la contraception d’urgence
7. Intérêts et limites de l’étude
V. Conclusion

Extrait du mémoire prévalence et caractéristiques associées a l’utilisation de la contraception chez les mineurs

I. Introduction
L’accès à la contraception, sans concertation parentale, est un droit pour les mineurs. En réalité, les jeunes ayant besoin d’une contraception sont confrontés à différents obstacles (manque de confidentialité du circuit de remboursement, difficultés de financement, méconnaissance…).
Les jeunes peuvent recourir gratuitement et anonymement à la contraception, la contraception d’urgence et l’IVG dans les centres d’éducation et de planification familiale (CPEF), mais leur implantation géographique limite leur accessibilité. Depuis le 31 mars 2013 la contraception (comme les pilules de première et de deuxième génération, l’implant contraceptif hormonal et le stérilet) est prise en charge à 100% (contre 65% chez les adultes) par la sécurité sociale chez les mineurs via la carte vitale de leurs parents. L’anonymat est respecté car l’Assurance Maladie est tenue à la confidentialité de cette information et ne doit pas en faire mention sur les relevés de remboursement. Mais ce qui n’était pas remboursé (le patch contraceptif, l’anneau vaginal, les préservatifs masculins et féminins) ne le sera pas davantage. Suite au débat sur les pilules de 3 ème et de quatrième génération et leur risque de thrombose majoré par rapports aux contraceptifs plus anciens (pilules de première et de deuxième génération), ces pilules ne seront plus prises en charge à partir du 31 mars (1). Mais l’objet de cette thèse n’est pas de discuter de ce débat.
De 1990 à 2010, le taux de recours à l’IVG n’a cessé de croître, passant de 3,9 à 6,4 IVG pour 1 000 jeunes filles âgées de 12 à 17 ans et de 13,1 à 24,4 IVG pour 1 000 jeunes filles âgées de 18 à 19 ans (2).
On note aussi une augmentation du ratio IVG/naissances chez les 15-17 ans et les 18-19 ans. Ainsi d’après une étude publiée en juin 2012 sur les interruptions de grossesse, il y avait 1,6 IVG pour 1 naissance chez les jeunes filles de 15 à 17 ans en 1990 contre 2,9 IVG pour 1 naissance en 2010. En 2010, il y a donc eu environ 16 000 grossesses précoces chez les jeunes filles de 15 à 17 ans (environ 12 000 IVG et 4 000 naissances)(3).
On remarque aussi que plus l’adolescente est jeune, plus le ratio IVG/naissances est élevé.
Ainsi les jeunes filles de 13 ans ont recours à l’avortement dans 90% des grossesses alors que les jeunes filles de 19 ans y ont recours dans 50% des cas (4).
Si la fréquence des maternités précoces à pu diminuer en France, c’est grâce à la loi Neuwirth (légalisation de la contraception, 1967) et à la loi Veil (légalisation de l’avortement, 1974) (5).
……..

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la contraception chez les mineurs

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