Mémoire Online: Prescription de l’activité physique chez les adultes en surpoids analyse des freins en médecine générale

Sommaire: Prescription de l’activité physique chez les adultes en surpoids analyse des freins en médecine générale

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : ACTIVITE PHYSIQUE ET SURPOIDS : QUELLES INTERACTIONS ? QUELS ENJEUX ?
A. Surpoids/obésité : un enjeu majeur de Santé Publique
B. L’activité physique : définition et bénéfices sur la santé et sur l’obésité
C. Etats des lieux de l’activité physique à l’étranger et en France
D. Les représentations des médecins généralistes sur l’obésité et l’activité physique
E. Pourquoi une « prescription » de l’activité physique ? Intérêt scientifique d’une
prescription
PARTIE II : ANALYSE DES FREINS A LA PRESCRIPTION DE L’ACTIVITE PHYSIQUE CHEZ L’ADULTE EN SURPOIDS : ENQUETE AUPRES DE 94 MEDECINS GENERALISTES EN ILE-DE-FRANCE
A. Introduction
B. Matériel et méthodes
C. Résultats
PARTIE III : DISCUSSION
A. Limites de l’étude
B. Discussion des résultats
C. Perspectives
CONCLUSION GENERALE
Bibliographie
Annexes

Extrait du mémoire prescription de l’activité physique chez les adultes en surpoids analyse des freins en médecine générale

PARTIE I : ACTIVITE PHYSIQUE ET SURPOIDS : QUELLES INTERACTIONS ? QUELS ENJEUX ?
A. Surpoids/obésité : un enjeu majeur de Santé Publique
En 2009 en France, les prévalences du surpoids et de l’obésité chez les adultes sont respectivement estimées à 31,9 % et à 14,5% en 2009 d’après l’étude épidémiologique ObÉpi (6). Leurs tendances sont toujours à la hausse à l’échelle mondiale, bien que leur augmentation respective soit moindre en France en 2009.
Le surpoids, défini par un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25 kg/m², n’est pas identifié comme un facteur de risque cardio-vasculaire majeur (Annexe 1) mais comme un facteur de risque de santé majeur par l’OMS (4). Ainsi, cette seule caractéristique est en soi un marqueur prédictif de pluri-morbidité et de mortalité, notamment cardio-vasculaire.
Les maladies cardio-vasculaires sont la deuxième cause de mortalité en France avec 28% des décès en 2008 (1). La prévention est indispensable à tous les niveaux. Il existe de nombreuses recommandations sur la prévention secondaire avec identification et correction des facteurs de risque cardio-vasculaires. Ces recommandations sont régulièrement mises à jour et concernent aussi bien les traitements médicamenteux que non-médicamenteux.
La prévention primaire est par définition plus difficilement réalisée, l’événement indésirable étant hypothétique pour le patient, quand bien même nous savons que le risque est bien présent. C’est dans cet accompagnement de notre patient, malade qui s’ignore, que s’exprime entre autres l’art de la médecine.
Nous nous intéressons dans ce travail à la prévention cardio-vasculaire en particulier par la réduction de la surcharge pondérale et à la prévention de l’obésité.
Nous l’avons dit précédemment et nous le précisons, le surpoids, et par extension, l’obésité, exercent un rôle néfaste sur diverses fonctions de notre organisme (10) :
– Appareil cardio-vasculaire: majoration de la pression artérielle avec risque de développer une hypertension artérielle multiplié par 2.5 (surpoids) à 4 (obésité), participation à l’athérome avec risque d’accident vasculaire cérébral multiplié par 2.
– Métabolisme: intolérance au glucose, risque de diabète de type 2 multiplié par 2, de diabète gestationnel multiplié par 2, résistance à l’insuline, dyslipidémie multipliée par 2 (surpoids) ou 3 (obésité), inflammation du tissu adipeux omentique avec fibrose.
–> En dehors du tabagisme, la proportion d’individus présentant des facteurs de risque cardiovasculaires associés augmente avec l’IMC.
La probabilité d’avoir 3 facteurs de risque cardiovasculaires traités chez les obèses est 12 fois plus importante que chez les sujets de corpulence normale, et 5 fois plus en cas de surpoids (6).
– Appareil respiratoire: diminution de la compliance thoracique, syndrome obstructif, syndrome restrictif, syndrome d’apnées du sommeil avec son risque de mort subite.
– Appareil digestif : diverticulose, troubles du transit, stéatose hépatique nonalcoolique (NASH), cirrhose. L’obésité est la première cause de transplantation hépatique aux Etats-Unis.
– Appareil locomoteur: troubles musculo-squelettiques (TMS) diffus prédominant au membre inférieur avec arthrose, impotence fonctionnelle, retentissement social.
– Psycho-social: troubles anxieux, états dépressifs, repli sur soi, isolement …
En conséquence, la surcharge pondérale est à prendre en charge dès l’enfance afin de prévenir l’obésité et ses complications. Une prise en charge d’autant plus précoce permettra un arrêt de progression voire une régression ou disparition de lésions ou de pathologies. Le schéma suivant résume les complications de l’obésité, qui peuvent se constituer ou apparaître dès l’enfance.
……….

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