Recherche et affirmation de soi.

Objectifs de séquence : Lecture d’un roman à travers un parcours de lecture dans l’objectif de développer la compétence « entrer dans l’échange oral » Problématique : Peut-on se construire dans l’ombre d’un membre de sa famille ? Dominante : ORAL et LECTURE Support(s) : Activités des élèves : – Deux 1ères de couverture différentes. – pages 13 à 16 – Arbre généalogique vierge à compléter (2) – Banque de mots : lexique sur le portrait moral (3) – Amorces de phrases 1) Lecture des deux 1ères de couvertures. Le professeur divise la classe en 2 groupes. Il distribue 2 premières de couverture différentes et demande aux élèves de rédiger des hypothèses de lecture à partir des 1ères de couverture. Mise en commun orale. 2) Les élèves se concentrent et écoutent le professeur lire la page 13 jusqu’à « elle n’est pas sur la plage ». – Où est Fanny ? Que lui est-il arrivé ? Les élèves émettent des hypothèses de lecture à l’oral. 3) Le professeur continue à lire. Il lit la page 14 jusqu’à « je vis ». La lecture confirme ou infirme les hypothèses. Pourquoi est-elle entrée dans l’eau selon vous ? Hypothèses. 4) Lecture jusqu’à « Mais tu es là ». Page 16 – Quelles sont les nouvelles informations ? Une série de personnages sont apparus, réalisation d’un arbre généalogique (au préalable présentation et explication) 5) Après avoir relu silencieusement le texte, les élèves commencent à compléter l’arbre généalogique de la famille puis rédigent un rapide portrait moral de Fanny qu’ils restituent à l’oral : quel caractère moral a-t-elle d’après les indices dont vous disposez ? Le professeur propose une banque de mots (adjectifs – lexique du portrait moral et/ou des phrases d’amorce). Restitution à l’oral. Pages 23-24, 27-29 Outils : post-it Le professeur lit le texte à haute voix. – Distribution de 2 post-it par table : les élèves écrivent les mots qui caractérisent les sentiments de Fanny et Maria ? Chaque élève lit ses 2 mots. Le professeur récupère les Post-it et les colle au tableau. – Réflexion sur le lexique des sentiments, les synonymes. Même travail pour la mère. – Les élèves dessinent le portrait de Maria puis de la mère et choisissent 2 actrices contemporaines susceptibles d’incarner ces deux personnages au cinéma. – A l’écrit, ils rédigent quelques lignes d’argumentaire pour justifier leurs choix. – Restitution à l’oral Lettre de poilu et enregistrement audio – Lecture monocorde par le professeur d’une lettre de poilu. Evaluation de lecture par les élèves : trop lente, sans émotion, ennuyeuse, etc. – Ecoute d’un enregistrement audio par un comédien professionnel de la même lettre. Quelles impressions ? Quelles sensations ? Pourquoi ? – Le professeur interroge les élèves : quels critères permettent de rendre vivant un texte ? – A la fin de l’exercice, les élèves et le professeur co-construisent une grille de lecture d’un texte à haute voix. (4) Pages 54-55 Page 30-32 Les élèves se mettent en groupe. Chacun lit silencieusement l’histoire (pages 54-55) : – De quoi est-il question ? A votre avis que ressent le personnage principal, Fanny, dans ce passage ? – Ensuite les élèves lisent silencieusement les pages 30-32. – Les élèves sont répartis en 2 groupes et doivent mettre en en scène les 2 passages par des choix de lecture à voix haute en fonction de la grille de critères établie lors de la séance précédente. Le prof se met à distance, laisse les élèves réfléchir et faire des propositions. – Un élève de chaque groupe sera désigné pour faire la lecture et sera évalué par les autres élèves dans le cadre d’un mini-concours d’éloquence L. 920-955 – Les élèves lisent à haute voix, à tour de rôle le passage sélectionné : repérer les différents types de difficultés scolaires de Fanny et les causes de ses difficultés. – Réfléchir et argumenter à l’oral : Pourquoi les adolescents se confrontent-ils à leurs parents ? L’amour et le soutien ne sont-ils pas les plus importants ? Le bonheur des enfants est-il nécessairement lié à la composition de la famille ? (organisation d’un débat réglé) Synthèse collective orale pour élaborer une trace écrite. L 26-29 P 53 L 50-66 P 43 – Les élèves lisent à haute voix, à tour de rôle le passage sélectionné : comment est présenté le père L 26-29 ? (un héros) – P 53 : quels souvenirs sont évoqués ? Ressentis. Relevez les sentiments exprimés par la narratrice. Quelle figure de style utilise-t-elle pour montrer ce sentiment ? Pourquoi ? Le père est devenu un « faiseur de nuages », un magicien… – Qu’est devenu le prestigieux docteur ? (le jardinier bénévole d’un employé des Postes à la retraite) – Comment apparaît le père P. 43 ? (un vieillard incontinent) Et vous, avez-vous peur de vieillir ? et / ou faut-il avoir peur de vieillir ? Brève synthèse écrite sur les différents portraits du père tout au long de sa vie.

Christophe Etudier comment les préjugés et tabous de ce milieu bourgeois catholique ont brisé la vie de Christophe. ORAL 2 heures P 77-81 – Le professeur lit à haute voix le passage. – Le professeur interroge tous les élèves qui lèvent le doigt sans intervenir entre chaque réponse. Tout le monde peut prendre la parole, l’enseignant accepte les redites et les répétitions De quoi vous souvenez-vous ? Quels sont les personnages ? Que leur est-il arrivé ? Comment aurait-on pu éviter cette situation ? – En binôme (un garçon une fille si possible), et par écrit, les élèves imaginent un dialogue entre Fanny et Christophe : tous deux se remémorent les circonstances du départ de Christophe, l’hypocrisie dans laquelle ils vivaient. Ensuite les élèves passent au tableau et jouent cette scène. – Evaluation formative de la prestation selon les critères déterminés séance 3. 8 D’une génération à une autre Etudier la cohabitation des différents personnages au sein de leur famille Ecriture 1 h P 93-95 – Lecture par le professeur des pages 93-95. – Est-il important de se réunir en famille ? Pourquoi selon vous ? – Que pensez-vous du comportement de la famille par rapport à Louis ? Qu’auriez-vous fait à leur place ? – Exercice d’écriture : « écrire à la manière de… »(1) Les élèves s’inspirent de ce passage pour raconter une scène de leur vie où plusieurs générations se sont côtoyées. Utilisation d’outils d’étayage. Cet écrit sera lu ensuite par les élèves à haute voix devant leurs camarades. 9 Lettres de poilus Découvrir la vie des poilus, leurs sentiments et leurs préoccupations quotidiennes Ecrire une lettre de poilu à ses parents (écriture d’invention) ORAL 2 heures – Lettre d’Henri Despeyrières du 13 septembre 1914 – Lettre d’Henri Despeyrières du 20 juin 1915 – Lettres de Guillaume Apollinaire à Madeleine Pagès * Lettre du 30 novembre 1915 * Lettres du 18 mars et du 23 novembre 1916 Fresque de l’Américain Albert Herter exposée dans la gare de l’Est à Paris. – Comprendre les raisons de l’enthousiasme d’Henri Despeyrières qui entrevoit une victoire proche. – Voir l’évolution des sentiments du même H. Despeyrières ainsi que les raisons de son découragement et son désir de voir la guerre s’arrêter. – Guillaume Apollinaire : * 30 novembre 1915 : description de la vie dans les tranchées. * 18 mars et 23 novembre 1916 : la blessure et l’indifférence dans le reste du pays. – Lire la fresque d’Albert Herter. Décrivez-la. Observez les personnages (leurs gestuels, leurs émotions, etc.) – Exercice d’écriture : Identifiez-vous à l’un des soldats de la fresque. Rédigez une lettre à vos parents dans laquelle vous racontez quel est votre état d’esprit au moment de partir (sujet de CCF écriture longue possible avec outils d’étayage). 10 Evaluation(s) sommative(s) – Sujet type CCF 2ème situation – Construction d’un court diaporama de présentation du roman : 4 diapositives constituées de 2 diapos en images commentées + 2 diapos où les élèves choisissent un ou des passages du livre et les lisent à haute voix (utilisation du logiciel Audacity) (1) Ecrire à la manière de : En vous inspirant des lignes 1319-1342, vous inventerez ou bien vous raconterez une scène de votre vie (anniversaire, mariage…) où plusieurs générations se sont retrouvées. Vous montrerez le choc des générations. Vous ferez des phrases courtes. Vous ferez apparaître un objet moderne, le téléphone portable. Vous utiliserez des mots de la banque de mots suivante : Scènes de vie Famille Objet moderne Noms Verbes Adjectifs Anniversaire Mariage Baptême Noël Vacances en famille – Père – Mère – Frère – Sœur -Grand-mère -Grand père – Arrière grand père – Arrière grand-mère – cousine – tante – oncle – parrain – marraine -neveux – nièce -filleul -filleule – Aïeul – ami Téléphone portable Selfie Photo Album Réseaux sociaux Facebook Go pro Gâteau Bougie Table Fleurs Cadeaux Musique Décor Nappe Décoration Ambiance Invités Champagne Toast Jardin Terrasse Restaurant Auberge Musique Danse Joie Plaisir Confiance Entourage Larmes de joie Bonheur Emotion Danser Discuter Se souvenir Se revoir Parler Raconter Rire Pleurer Jouer chanter Gai Triste Pensif Heureux Bouleversé Joyeux Entouré Emu dépassé.

De toutes catégories sociales : agriculteurs, professeurs, avocats, prêtres, ouvriers, médecins… mais tous n’ont pas les mêmes affectations. – Les agriculteurs vont dans l’infanterie comme simples fantassins. – Alors que les professions libérales, instituteurs deviennent sous officiers ou officiers. D’où vient le surnom « poilus » ? Du fait que les soldats ne pouvaient pas se raser pendant plusieurs jours lorsqu’ils étaient en première ligne. Différents types de soldats. – La majorité d’entre eux sont des fantassins, c’est-à-dire des soldats de l’infanterie qui vont à pied avec un fusil – D’autres sont dans l’artillerie (s’occupent des canons) – D’autres sont soldats du Génie et construisent, détruisent ou aménagent des ponts, des routes ou des réseaux de tranchées) – D’autres sont marins ou aviateurs… Vie et mort Tous ne sont pas restés 4 ans au front : blessures, changements d’affectation, on estime à 3 millions le nombre de soldats blessés. ECRIRE PENDANT LA GUERRE 10 milliards de lettres ont été échangées. Pourquoi écrire des lettres ? Il n’existait pas d’autre moyen de communication à distance, le téléphone étant encore très peu développé. La majorité des soldats a appris à écrire à l’école. Ils ont la conscience de vivre des moments décisifs et l’incertitude de l’avenir. Quand écrivent-ils ? Dès qu’ils le peuvent, dans les tranchées, en plein air ou dans les abris pendant les bombardements. Sur quoi écrivent-ils ? Les supports varient : – les soldats ordinaires sur des cartes postales, tirées pour eux et vendues sur le front. Quelques mots manuscrits complètent l’illustration. – Les combattants plus instruits racontent et analysent ce qu’ils vivent dans des lettres souvent plus longues et plus précises, écrites sur du papier. Pourquoi écrivent-ils ? – Rassurer les proches, leur prouver qu’ils sont vivants. – Raconter le quotidien : l’attente, l’oisiveté, les camarades, les combats. Ils minimisent souvent la violence des combats et la mort pour ne pas alarmer leurs familles. – Ils posent des questions sur leur famille, la ferme ou l’atelier. – En retour, les familles, les marraines de guerre, donnent des nouvelles du pays, font parvenir de la nourriture, comme des conserves de viande, des plats des fruits en bocaux, des vêtements, du tabac etc… L’autorité militaire censure pour éviter que des informations stratégiques soient interceptées par l’ennemi. Cette censure explique aussi le relatif silence des combattants sur la cruauté des combats leurs doutes et leurs craintes. FRESQUE d’Albert HERTER (analyse) LES DEBUTS Date du cours : . . / . . / . . . . D’AUJOURD’HUI À HIER Activité 1 : testez vos connaissances générales sur les débuts de la 1re Guerre mondiale en France. Soulignez la ou les bonnes réponses. 1. Il y a un siècle, la France entre officiellement en guerre contre l’Allemagne le 28 juin 1914 / le 3 août 1914 / le 1er juin 1915. 2. La 1re Guerre mondiale pour les Français dure 6 mois / 2 ans / 3 ans / 4 ans. 3. À cette époque, la dernière guerre entre la France et l’Allemagne remonte à 1806 / 1870 / 1911. 4. La France est alliée avec l’Italie / la Russie / l’Angleterre / la Belgique / l’empire austro-hongrois. 5. Les troupes allemandes arrivent en France en passant par l’Alsace / la Belgique / la mer. 6. En 1914, le service militaire en France est obligatoire / volontaire et dure 10 mois / 2 ans / 3 ans. Activité 2 : observez cette fresque de l’Américain Albert Herter exposée dans la gare de l’Est à Paris. Décrivez-la. À votre avis, qu’est-ce qu’elle évoque ? Activité 3 : choisissez un groupe de personnages de la fresque et rédigez un dialogue en adéquation avec la situation, à la manière d’une bande-dessinée. L’ÉCLAIRAGE DE L’HISTORIEN Activité 4 : écoutez la première partie de l’interview de l’historien J-P Verney et dites si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses. Vrai Faux 1. Les premiers à partir au front sont des jeunes qui viennent de faire leur service militaire. 2. En 1914, tous les soldats sont certains que la guerre durera 4 ans. 3. Les soldats français veulent défendre leur pays envahi. 4. Beaucoup d’hommes refusent de partir au front car c’est bientôt les récoltes. 5. Au début de la guerre, on envoie les armées autour de Paris. 6. L’armée française se rend compte que l’armée allemande a des armes très puissantes, destructrices. LE(S) TÉMOIGNAGE(S) Activité 5 : écoutez le témoignage de Raymond Abescat et retrouvez les différentes étapes de son récit. Date/moment Ce qui arrive à R. Abescat Contexte général Le 21/08/1914 Signeulx était le lieu prévu pour le cantonnement de son régiment. Le régiment de R. Abescat entend des coups de fusil. Dans un champ, en pleine campagne. Un colonel… Un régiment passe avant celui de R. Abescat. 7 soldats sur 250 survivent. Activité 6 : dans son témoignage, Raymond Abescat emploie des comparaisons pour décrire le combat (3 éléments). Il utilise notamment des termes liés à la météo, à la guerre, aux animaux. a) Soulignez-les en utilisant une couleur différente pour chacune de ces thématiques. b) Puis, associez chacun des mots soulignés à l’un des mots suivants : violence, combat, sang, impuissance, mort et expliquez l’expression.