Perspective pour la mecanisation de la manutention des marchandises conventionnelles

Toute société évolue aujourd’hui dans un environnement exigeant compte tenu de la concurrence et de la disponibilité de différentes technologies. Les ports, en particulier, ont beaucoup évolué dans leurs organisations et leurs techniques pour répondre aux besoins sans cesse croissants de leurs clients. La SMMC ne fait pas exception à cette règle. Le port de Toamasina étant le premier port long courrier de la grande île, et qualifié comme « poumon de Madagascar », la SMMC se chargeant particulièrement de la manutention des marchandises conventionnelles a une place importante au sein du développement économiques malgache, plus particulièrement de la ville de Toamasina. Actuellement, sur le plan commercial, elle assure une grande partie du Trafic maritime et des échanges commerciaux du pays, autrement dit des opérations portuaires. Ainsi, le port de Toamasina est classé parmi les ports d’intérêt National à gestion autonome (loi n°2003.025 du 05 septembre 2005, portant statuts des ports), dont les pouvoirs publics restent maîtres des règles de compétition.

Les enjeux sont de tailles et le défit à relever est énorme pour cette société. Entre autres, de faire vivre ses 1400 ouvrières, d’entretenir sa place sur le marché, et surtout d’évoluer vers une plus grande efficacité. Son objectif majeur c’est l’amélioration sans cesse de la compétitivité de la société, afin de lui assigner une place importante, tant au niveau national qu’international et en particulier dans la zone de l’Océan Indien. Par conséquent, une modernisation de la SMMC, avec une exploitation rationnelle et optimale de toutes ses ressources s’imposent, que celles-ci soient humaines, matérielles ou financières.

SMMC ; UN CONCESSIONNAIRE DE SERVICE PUBLIC D’EXPLOITATION PORTUAIRE 

PRESENTATION DU DOMAINE D’ETUDE 

Concept général de la manutention 

Avant tout, il est nécessaire de connaître ce qu’on entend par manutention. Nous allons expliquer l’origine, et le rôle de la manutention, prendre un exemple dans la chaîne de production et dans la chaîne logistique, lorsqu’on utilise des matériels de manutention.

Origine

Le mot manutention vient de main et signifie qu’une personne déplace des colis ou des charges de façon manuelle .Selon le code du travail Français, « on entend par manutention manuelle toute opération de transport ou de soutien d’une charge, dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, qui exige l’effort physique d’un ou plusieurs travailleurs ».Par extension, le mot manutention désigne à l’heur actuelle la manipulation des charges à l’aide d’engins mécaniques, tel que les chariots élévateurs, les portiques et autres engins dédiés au chargement et au déchargement des véhicules de transport.

Rôle de la manutention

Dans la chaîne de production, certaines filières de production à fort taux de main d’œuvre tel que l’agriculture ou l’industrie du bois emploient des travailleurs manuels peu qualifiés. Ces salariés appelés manutentionnaires ou manœuvres exécutent des tâches manuelles ne requérant pas de connaissances techniques particulières. Cependant, ils sont indispensables, le plus souvent, parce qu’ils ne peuvent pas être remplacés par des machines, soit en raison de l’extraordinaire plasticité du corps humain, soit que leur travail nécessite une qualité d’attention importante.

Un autre aspect de la manutention dans la chaîne de production concerne l’approvisionnement des postes de travail, la réception des marchandises venant des fournisseurs et le rangement du stock de produits finis, en attente de leur enlèvement pour expédition.

Quant à la chaîne logistique, la manutention des marchandises joue un rôle essentiel dans la gestion de la chaîne logistique. Dans le transport routier de marchandises, en particulier, la manutention est omniprésente : chargement des camions, stockage transitoire en entrepôt, déchargement des camions à la livraison. Dans cette deuxième chaîne, elle est de la responsabilité des entrepreneurs de manutention (ou manutentionnaires), également appelés stevedores dans le Nord de la France, ou acconiers dans le Sud. Ces derniers sont des entreprises privées qui, en France, louent aux Port autonomes ou port de commerce les outils (grues, portiques) et les personnels y afférents : grutiers et ouvriers de maintenance .Ils recrutent également, pour chaque opération, les dockers intervenant à bord des navires et à quai. Les marchandises déchargées sont ensuite entreposées chez des stockeurs, soit dans des hangars, soit sur des terre-pleins, ou bien directement post acheminées chez le destinataire.

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Les matériels de manutention tels : chariot élévateur , chargeur, tracteur…, dont les métiers de la manutention , tel qu’il s’agit principalement des travaux de chargement et de déchargement des marchandises , avec un chariot élévateur , et le nettoyage remorques, entrepôt, et cours.

En somme, la manutention « stevedoring en Anglais » désigne l’ensemble des opérations de chargement et de déchargement des navires marchands dans les ports de commerce. Et, comme elle s’agit d’ « un lieu où se réalise l’échange économique » alors, la SMMC est considéré comme un marché .

Les textes régissant la concession

Rappelons qu’en 1968, les ports malgaches, dont celui de Toamasina, furent administrés par le ministère de l’équipement et des communications, assisté d’un conseil national des ports chargés de donner des avis sur toutes questions relatives au fonctionnement, à l’exploitation et à l’équipement portuaire. Ce principe voulait qu’à la tête de chaque port se trouve une direction. Vers l’année 1970, le port de Toamasina était dénommé « Port Autonome de Toamasina ». Le PAT est chargé des travaux d’extension, d’amélioration, de renouvellement et d’entretien du port. Tous les services du port de Toamasina relèvent d’une seule autorité.

Dès l’application du décret n° 76.430 du 04 décembre 1976, le port de Toamasina a pris la forme d’un Etablissement Public à caractère Industriel et Commercial, régit par le droit commun de société anonyme, ayant pour raison social « Société d’Exploitation de Port de Toamasina », sous le sigle « SEPT », dont le capital est entièrement détenu par l’Etat malgache. Le décret n°98.914 du 28 octobre 1998 est le dernier décret portant refonte du statut de la SEPT.

Depuis l’application de la loi n°2003-025 du 05 septembre 2003, portant réforme institutionnelle et juridique des ports malgaches. Par les décrets n°2004-702 et 703 du 14 juillet 2004, le port de Toamasina devient Société du Port à gestion Autonome de Toamasina. La société d’Exploitation du Port de Toamasina subsistait toujours dans la phase de transition, c’est-à-dire qu’elle préparait la mise en œuvre effective de la réforme.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE: SITUATION DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE I SMMC ; UN CONCESSIONNAIRE DE SERVICE PUBLIC D’EXPLOITATION PORTUAIRE
SECTION I: PRESENTATION DU DOMAINE D’ETUDE
SECTION II : STRUCTURE ORGANISATIONNELLE
CHAPITRE II ANALYSE DE L’EXISTANT
SECTION I : ANALYSE INTERNE ET EXTERNE
SECTION II : DIAGNOSTIC
DEUXIEME PARTIE: DEMARCHE POUR LA MECANISATION DE LA MANUTENTION DES MARCHANDISES CONVENTIONNELLES
CHAPITRE I RESULTAT PREVISIBLE AVEC LA SITUATION ACTUELLE
SECTION I : ANALYSE DE LA RENTABILITE DES ACTIVITES ET ORGANISATION DE LA MANUTENTION
SECTION II: L’ETUDE PREALABLE DE LA MÉCANISATION
CHAPITRE II LES SUGGESTIONS ET PROPOSITION D’EFFORT EN MATIERE DE REDRESSEMENT
SECTION I : LES SUGGESTIONS PROPOSEES
SECTION II : RECOMMANDATION ET PERSPECTIVE D’AVENIR
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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