DEPENSE MENSUELLE OCCASIONNEE

DEPENSE MENSUELLE OCCASIONNEE

Et étant donné que c’est ce troisième zonage qui s’avère le plus facilement exploitable et accessible par le moyen de transport adopté par la société (tracteur à remorque ), seule sera estimée ici la quantité de matières végétales qui y est disponible. Par conséquent, nous avons choisi de délimiter la zone d’étude dans une parcelle rectangulaire de 9,7 km de longueur, et de 9,1 km de largeur., et ayant approximativement comme centre le pont d’Andromba, c’est à dire dans la proximité immédiate de l’unité d’extraction. Cette délimitation a été choisie de façon à majorer la durée de transport aller-retour des produits végétaux à 30 minutes ( la vitesse du tracteur étant d’environ 30 km/h ). Cf. figure n° 10 : Parcelle d’inventaire de Lantana camara. Après traitement informatique de la carte via le Logiciel « Map Info », suivi de la mesure de tous les chemins ( excepté ceux qui sont bordés de forêts, d’eaux, et de villages ou de cultures ), une longueur totale de 98,7 km a été trouvée, ce qui peut être arrondi à 100 km. Et en prenant comme hypothèse « l’obtention de 80 kg de matières végétales sur 1 km » (car lors du stage sur terrain, qui a eu lieu en hiver, 0,4 kg de plantes ont pu être récoltées sur un seul coté d’un chemin de 10m, ce qui équivaut à l’obtention de 0,8 kg de plantes sur les deux cotés du chemin de même longueur. D’ou l’obtention de 80 kg sur un chemin 1km ), la totalité de la parcelle donnerait 100 km x 80kg/km, soit 8000kg.. Et pendant la saison de pluie cette potentialité va evidemment augmenter.

RESERVES POUR L’AMORTISSEMENT DES MATERIELS

Le projet d’extraction de Lantana camara étant durable, il est important de prévoir le mode de renouvellement des infrastructures et appareils utilisés. le renouvellement de tous les équipements amortissables, à l’exception du tracteur qui a encore beaucoup de temps libre et qui est disponible pour d’autres activités rémunératrices. Etant donné que ce véhicule n’est engagé pour la récolte de Lantana que seulement 2 heures/jour (8h00 à 10h00), et qu’il peut encore être utilisé ailleurs pendant 8 heures/jour ( 10h00 à 18h00) ; aussi, nous adoptons que le traitement de Lantana camara ne fournit que le L’huile essentielle de Lantana camara est l’une des plus précieuses. En effet, en 2003, elle tenait le huitième extrait végétal le plus coûteux parmi les 65 types d’extrait végétaux exportés ( cf. annexe n° 3 : comparaison des prix des extraits aromatiques exportés en 2003 ). A l’époque , son prix était de 1125 FF / kg ( ce qui est équivalait à 171, 5 $ US). Mais actuellement, et surtout sur le marché local, le prix de ce produit connaît une grande variation. Cela nous amène alors à adopter un prix légèrement inférieur, compte tenu des marges de calculs : 160 $ US / kg ( soit : 320.000 A / kg).

BENEFICE RELATIF A LA PRODUCTION D’HUILE ESSENTIELLE DE LANTANA CAMARA

Afin de connaître le montant du bénéfice réalisé, le tableau synthétique des dépenses et recettes mensuelles a été établi. Conformément à ce tableau le bénéfice mensuel engendré par la production d’huile essentielle de Lantana camara est de 454.360 A. ( soit 2.271.800 Fmg. ), ceci dans l’hypothèse que l’amont ( approvisionnement en matière végétales ) et l’aval ( vente ) se déroulent comme prévu. Mais en réalité, à part les problèmes pouvant survenir à ces deux stades, d’autres facteurs peuvent limiter l’activité. Primo, il est vrai que Madagascar possède de très grands atouts pour la production d’huile essentielle surtout sur les plans climatique, et coût de production, etc. Mais, il est à préciser que cette production est étroitement soumise aux aléas du marché mondial puisque notre principal débouché reste encore l’exportation. Ainsi, l’apparition de nouveaux producteurs étrangers, la mise au marché d’un produit synthétique de substitution ne feraient qu’abaisser notre prix d’exportation. Certains pays sont même devenus des références en terme de prix d’exportation à cause de leur très forte production. Pour illustrer, citons par exemple le cas du « vétiver haïtien », du « basilic comorien ».

Mais heureusement, à l’heure actuelle, notre pays se montre encore un des principaux fournisseurs d’huile essentielle de Lantana camara. Nos produits, appréciés grâce à notre mode de production « biologique » , se vendent alors sur plusieurs magasins de produits aromatiques ainsi que sur de nombreux sites web étrangers Secundo, c’est l’absence d’une base de donnée sur la production mondiale qui constitue également l’un des problèmes des filières « huile essentielle ». Ainsi, à Madagascar, l’Institut National des Statistiques n’a mentionné l’exportation d’huile essentielle de radriaka que pour certaines années seulement. Nous ignorons alors si la vente de ce produit a été interrompue ou encore classée dans une autre rubrique de vente. Alors que l’existence d’un tel document aiderait sûrement les producteurs à avoir une idée sur la tendance du marché mondial et à prendre des décisions sur leur production ( augmentation ou réduction ).

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