DEROULEMENT DU PROCESSUS BIOLOGIQUE

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DISCUSSION

Notre étude est orientée sur la culture maraichère tout en mettant en exergue l’apport du compost comme fertilisant sur la culture du petsai. Pour réaliser cette étude, nous avons mené des enquêtes auprès des cultivateurs maraîchers. Ces enquêtes consistent bien sur la méthode culturale et leur apport en amendement utilisé. Ainsi des enquêtes ont été réalisées à Ambondrona Jirama, Ambondrona Beanana, et Amborovy Soanedanana. Après ces enquêtes nous avon s remarqué que ceux sont les cultivateurs de Soanedanana qui utilisent le plus du compost. Cette remarque nous a permis de s’intéresser aux expérimentations sur cete zone ; parce que l’objectif de l’expérience était de savoir ou de mesurer l’apportdu compost dans la croissance du petsai sans modifier la méthode habituelle de culture utilisée .On a aussi conclu un accord avec une cultivatrice de s’occuper des plantes durant notre expérience.
On a choisi le petsai comme culture d’expérimentation parce que c’est un légume connu dans le monde, plus précisément en Chine .Les cultivateurs maraîchers de Mahajanga et de Comores pratiquent bien cette culture du petsai car les populations apprécient beaucoup ce genre de légume

Au cours de nos expérimentations nous avons eu l’intérêt de :

Savoir la quantité optimale du compost.
Les entretiens de culture.
La période et la durée de culture.
Comme on a voulu tester l’apport du compost sur la croissance du petsai, il est bien d’abord de savoir si le compost est bien mûr o u non. En effet un test de germination a été fait, d’après l’expérience, en utilisant deux parcelles de même surface, de même quantité de semence, même traiteme nt mais l’un avec utilisation du compost comme amendement organique et l’autre sans amendement. Le but était donc de comparer la densité de germination dans chaque parcelle.
L’expérimentation de pouvoir germinatif a montré que la plante bande avec le compost utilisé est plus dense que celle sans compost .On dit qu’elle est dense car elle contient plus des poussées de semence du petsai. Cette situation peut nous permettre à dire la maturité de compost utilisé.
L’expérience ne s’arrêtait pas sur la germination mais on a continué sur la vitesse de la croissance des plantules jusqu’ à leur poussée du repiquage. Ainsi on a suivi l’évolution de ces plantules en faisant des mesures répétitives intercalées d’une période bien fixée. Pour cette expérience la mesurede la taille s’effectue tous les deux jours.
Comme montrent les résultats obtenus les plantules cultivées sur la planche avec utilisation du compost prennent bien une avance de la taille par rapport à l’autre sans compost. Au 6 ème jour de son semis la taille moyenne des plantules semées sur la planche avec utilisation du compost est de 1,8 cm contre 1,3 cm sur la planche sans compost. Et après 20 ème jour du repiquage les plantules sur la planche avec utilisation de compost est de 10,8 cm de la taille moyenne contre 8,2 cm sur la planche sans compost.
Cette remarque nous a permis de conclure que le compost intervient sur la croissance de ces plantules du petsai.
L’expérimentation avec la quantité du compost utilisé consiste à utiliser les différentes quantités mélangées dans différentes parcelles en comparant avec une parcelle témoin c’est-à-dire sans avoir mis de compost. La quantité de compost est repartie d’une façon progressive allant de 0kg ,1kg 2kg, 3kg, 4kg, 5kg, et 6kg sur la planche avec compost. En effet, le résultat (voir figure 11) a montré que l’apport le plus adapté est de 2kg par m2 et le fait d’ajouter plus du compost dans le sol ralentie la croissance de la culture. C’est ainsi qu’on remarque sur la (figure11) qu’à partir de 3 kg la croissance commence à ralentir .Pour 1kg de quantité du compost ne fertilise pas le sol d’expérience .On a fait le repiquage de pépinière dans une planche avec compost la taille moyenne au 30ème jour est de 32 cm.
Pourtant dans la planche sans compost, la taille moyenne est de 26,3 cm. Cela indique que les pépinières plantées sur la planche avec compost poussent mieux que celles qui n’ont jamais reçu d’amendement au paravent.
En observant les données du tableau X, on constate que l’apport du compost joue un grand rôle sur la culture. C’est-à-dire dès le commencement du 4ème jour jusqu’au 31ème jour la taille moyenne des plantules de III RPSC ; II RPAC0 et I RPAC0 sont différentes.
L’agriculture urbaine est une forme émergente des pratiques agricoles en ville, généralement en parcelles partagées ou en jardins ndividuels et/ou collectifs [31]. Donc, on peut dire qu’en général les déchets urbains biodégradables donnent un bon compost.
Le processus du compostage est ensuite évalué en suivant l’évolution de la teneur en eau, de la température, de la couleur, de l’odeur et la friabilité du compost au toucher. Le compost est mûr s’il a une odeur de ter re humide, une couleur brune ou brun sombre et s’il est friable. Ses caractéristiques physico-chimiques (teneur en eau, pH, teneur en carbone, matières organiques, K, P, N total, rapport C/N, Pb, zinc, mercure) seront également établies par les méthodes habituelles de dosage. La maîtrise de ces aspects technico-sanitaires du compostage contribuerait donc à la fois à la valorisation de la matière organique et du sol et constituerait un facteur certain du développement socio-économique.
L’apport du compost en tant que source de matière organique et par les effets bénéfiques sur les propriétés physico-chimiques telles que la structure, la porosité, la rétention de l’eau, le pH permettent de favoriser le développement des plantes.
Il est avantageux d’utiliser du compost comme engrais parce qu’il améliore la structure du sol, sa fertilité pendant longtemps. Le facteur de l’amélioration de la structure du sol est la matière organique.
Le compost, engrais biologique et amendement organique stable, améliore donc:
La croissance des plantes et leur rendement ;
La structure et l’humidité du sol, donc réduit lesbesoins en eau ;
La vie microbienne du sol.
Ce compost de Tananamadio, étudié dans ce mémoire,favorise non seulement la productivité agricole des jardins et des plantations mais aussi la protection de l’environnement. Produit sain, il ne contient pas de germes pathogènes grâce à l’augmentation de température jusqu’à 70°C et n’entraîne pas de risque de maladies ni de brûlures du système racinaire.
Ce compost résulte de la décomposition biologique de matières animales et végétales en leurs éléments constitutifs. Ces processus se déroulent de façon optimale lorsque les conditions idéales sont réunies permettant aux bactéries et autres organismes de décomposer les matières contenues dans les déchets. Il peut être soit aérobie (avec oxygène) soit anaérobie (sans oxygène) ; le processus aérobie était le plus courant [15]. Pour que les conditions idéales de compostage aérobie soient atteintes, il faut que les déchets soient réduits en particules minuscules. Les bactéries aérobies requièrent un mélange comprenant approximativement une part d’azote et 30 à 70 parts de carbone sous forme alimentaire. Par ailleurs, elles ont besoin d’un milieu constitué de 40 à 60 % d’eau ainsi que d’une grande quantité d’oxygène. Il faudrait toutefois prendre des mesures de précaution sanitaires et sécurité afin d’éviter les risques des maladies [15].
Les principaux freins à une production maraîchère ccruea dans la périphérie de Mahajanga ont été identifiés comme insuffisance d’amendements agricoles et le manque d’humidité des sols en période sèche. Des esais agronomiques ont été menés avec 6 groupes d’agriculteurs de 2 (deux) zones de production différentes (Belobaka et Ambondrona). Pendant la saison sèche en 2007 (Avril jusqu’en Octobre), les agriculteurs pratiquant l’expérimentation ont observé des différents points de vue très intéressants liés à l’utilisation du compost « feuilles plus vertes, plus épaisses et plus résistantes au compost », meilleure conservation de l’humidité et croissance rapide des plantes après plusieurs contributions du compost [25].
Plusieurs études ont démontré que les engrais chimiques ne contiennent que quelques éléments nutritifs (azote, phosphore et potassium), mais la concentration de ces éléments est beaucoup plus importante que dans le compost. Les substances nutritives contenues dans des engrais chimiques sont libérées rapidement. Avec le temps, les engrais chimiques pourraient même avoir un effet négatif sur le sol, parce qu’ils deviennent épuisés et dégradés si l’on n’ajoute pas de matière organique. La composition chimique de l’engrais peut également entraîner l’acidification du sol.

Table des matières

DEDICACE:
REMERICEMENTS:
ACRONYMES:
LISTE DES FIGURES, DES PHOTOS ET DES TABLEAUX:
GLOSSAIRE :
INTRODUCTION :
I-Première Partie : GENERALITES
I.1 ZONE D’ETUDE
I.1.1.Caractéristiques des principales saisons
I.1.2. La carte de la zone agricole de Mahajanga
I.1.3.définition du sol
I.1.4. Les sols ferralitiques
I.1.5.Températures et pluviométrie de Mahajanga
I.2.ORIGINES ET NATURES DES DECHETS URBAINS
I.2.1. Déchets municipaux ou urbains
I.2.2.Déchets des entreprises
I.2.3.Déchets hospitaliers
I.2.4.Déchets agricoles
I.2.5.Déchets toxiques en quantité dispersée
I. 3. PARAMETRES DU COMPOSTAGE
I.3.1. La température
I.3.2. La teneur en eau
I.3.3. Oxygène de l’air et ventilation
I.3.4. Carbone, azote, rapport C/N.
I.3.5. Le pH
I.3.6. La durée de processus du compostage
I.4.DEROULEMENT DU PROCESSUS BIOLOGIQUE
I.4.1. Phase latente
I.4.2. Phase de réchauffement
I.4.3. Phase de la température de pointe
I.4.4. Phase de refroidissement
I.4.5. Phase de maturation
I.4.6. Phase de stabilisation
I.5. LE COMPOST DE TANANAMADIO
I.5.1. Composition du compost frais de Mangatokana
I.5.2. Commercialisation
I.5.3. Décharge non Contrôlée(DNC) Mangatokana
I.5.4.Fabrication du compost issu des déchets urbains
II-Deuxième Partie : MATERIELS ET METHODES
II.1.MATERIELS
II.2.METHODOLOGIE
II.2.1.Méthode de documentation
II.2.2.Technique culturale du petsai
II.2.3.Méthodes d’enquêtes
II.2.4. Méthodes réalisées
II.2.5. Technique culturale du petsai
II.2.6.Plantation
II.2.7.Pouvoir germinatif
II.2.8.Test de croissance
II.2.9.Test d’effet de la quantité du compost sur la croissance
III- Troisième Partie: RESULTATS
III.1.Pouvoir germinatif
III.2.Test de croissance
III.3.Suivi de croissance des plantules après le repiquage
IV-Quatrième Partie : DISCUSSIONS
CONCLUSION
REFERENCES
ANNEXE

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