Économie générale – La représentation de l’économie: La comptabilité nationale

La comptabilité nationale

Sommaire: Économie générale – La représentation de l’économie: La comptabilité nationale

I. PRESENTATION DE LA COMPTABILITE NATIONALE
A. Les agents économiques
1. Les sociétés et quasi-sociétés non financières (SQS)
2. Les sociétés financières
3. Les ménages
4. Les administrations publiques
5. Les institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM)
6. Le Reste du Monde
B. Les opérations économiques
1. Les opérations sur biens et services
a. La consommation
b. La formation brute de capital fixe
c. La variation des stocks
d. La production
e. Les opérations avec le reste du monde
2. Les opérations de répartition
a. La classification des opérations de répartition du revenu
b. Les transferts en capital
3. Les opérations financières
a. Les actifs financiers
b. Utilisation du TOF
C. Les comptes des secteurs institutionnels
1. Le compte de production
2. Le compte d’exploitation
3. Le compte d’affectation des revenus primaires
4. Le compte de distribution secondaire du revenu
5. Le compte d’utilisation du revenu
6. Le compte de capital
7. Le compte financier
II. REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
A. Les différents tableaux de la comptabilité nationale
1. Le Tableau Entrées-Sorties (TES)
a. Le tableau des entrées intermédiaires
b. Le tableau des comptes de production et d’exploitation des branches
c. Le tableau de passage de la production des branches à la production des produits
d. Le tableau des ressources en produits
e. Le tableau des emplois finals
2. Le Tableau Economique d’Ensemble (TEE)
B. Le Circuit économique
1. Circuit en économie fermée
a. Circuit à deux agents
b. Circuit d’ensemble de l’économie nationale
2. Circuit en économie ouverte

Extrait du cours: Économie générale – La représentation de l’économie: La comptabilité nationale

CHAPITRE II : LA REPRESENTATION DE L’ECONOMIE
LA COMPTABILITE NATIONALE
Il est possible de décrire le fonctionnement d’une économie de différentes manières: (i) en privilégiant l’étude du comportement de chaque agent particulier, producteur ou consommateur, c’est l’optique de la microéconomie; (ii) en considérant le fonctionnement du système économique pris dans son ensemble (vision keynésienne), c’est l’optique de la macroéconomie. Les comptables nationaux de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des études économiques) ont choisi l’optique macroéconomique en présentant dans un cadre rigoureux et cohérent toutes les opérations économiques réalisées chaque année par les différents agents composant la nation. Il s’agit d’un instrument essentiel de collecte et de recensement de données quantifiables qui peut s’appliquer à des domaines et des unités économiques très différents. La compréhension de ce système d’information, plus ou moins élaboré revient d’une part à définir ce que l’on entend par agents économiques, et à préciser les opérations qu’ils effectuent (cette étude sera complétée par l’utilisation de comptes emplois-ressources pour chaque agent économique) ; d’autre part à donner un mode de représentation conventionnelle de la comptabilité nationale. Les différents tableaux économiques que sont le TES (tableau Entrées – Sorties), le TEE (tableau économique d’ensemble) ainsi qu’une approche en termes de flux et de circuit économique nous permettront d’appréhender de manière synthétique toutes les relations et concepts clés de l’économie globale.
I. PRESENTATION DE LA COMPTABILITE NATIONALE
La comptabilité nationale est une « représentation globale, détaillée et chiffrée de l’économie nationale dans un cadre comptable » (Piriou, 2006, p. 3). Elle recense la plupart des informations et des notions économiques susceptibles de permettre une analyse de l’économie nationale. Depuis juin 1996, le Système de Comptabilité Nationale (SCN) s’impose 2 à tous les pays de l’Union Européenne. La comptabilité nationale synthétise les opérations réalisées par des agents économiques dans des comptes (emplois – ressources).
A. Les agents économiques
La comptabilité nationale retient généralement le découpage institutionnel pour représenter l’ensemble des agents économiques. On parle alors d’unités institutionnelles. Celles-ci sont des centres de décisions économiques, répondant en principe au double critère suivant : (i) elles jouissent de l’autonomie de décisions dans l’exercice de leur fonction principale ; (ii) elles disposent d’une comptabilité complète, avec bilan. Les unités institutionnelles sont regroupées en secteurs institutionnels. On appelle « secteur institutionnel, un ensemble d’unités institutionnelles qui ont un comportement économique analogue ». Ce comportement économique est repéré par la fonction principale, par la nature et l’origine des ressources de l’unité institutionnelle. Les secteurs ont une réalité concrète, les unités qui les composent une forme juridique. La comptabilité nationale distingue 6 secteurs institutionnels :
1. Les sociétés et quasi-sociétés non financières (SQS)
Ce secteur institutionnel regroupe les unités institutionnelles dont la fonction principale est de produire des biens et services non financiers marchands (c’est-à-dire dont le prix est économiquement significatif) et qui ont pour ressources le produit de leurs ventes. Ce secteur comprend les sociétés ayant une comptabilité complète et jouissant de la personnalité morale. Leurs formes juridiques sont variées : société anonyme, SARL, société en nom collectif… Il comprend également les quasi-sociétés (qui ont une comptabilité complète mais ne jouissent pas de la personnalité juridique). Leur importance économique est telle (il s’agit des succursales, des bureaux de vente, sociétés dans le siège est à l’étranger) qu’elles sont décrites avec les sociétés. En revanche, les entrepreneurs individuels qui n’ont pas de personnalité juridique distincte de celle de l’entrepreneur, sont exclus de ce secteur institutionnel 3. Les Sociétés non financières sont regroupées en trois secteurs selon la nature du contrôle exercé : les sociétés non financières publiques (contrôlées par l’Etat ou par les collectivités locales, elles sont juridiquement des administrations, mais elles vendent la majeure partie de leur production au public, exemple de la régie des Alcools) ; les sociétés non financières privées nationales (elles sont gérées pour le compte d’associés, réunis par un contrat de sociétés) et les sociétés non financières sous contrôle étranger. Une autre décomposition, plus traditionnelle, classe les sociétés en fonction de leur activité principale. On distingue ainsi les notions de branche (activité d’une société) et celle de secteur (activité principale d’une société). Les études en matière de branche permettent d’appréhender les marchés de produit sous la forme d’un TES (tableau entrées – sorties). Les études en matière de secteurs facilitent quant à elles l’analyse de variables telles que l’investissement, le financement…

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