Contribution à l’amélioration du traitement comptable

Les produits de rente de Madagascar comme la vanille, le girofle ou le litchi, sont expédiés à partir du port de Toamasina. Ainsi, ce port est considéré comme le poumon de l’économie Malgache d’où il est le premier port commercial de l’île. Il est géré par la Société du Port à Gestion Autonome de Toamasina (S.P.A.T), gestionnaire du domaine public et propriétaire de l’outillage et des matériels. L’activité de la société génère des mouvements de bien ou d’argent avec les divers partenaires : clients, fournisseurs, banques…. Alors, cela nécessite une bonne comptabilisation au sein de la société. En effet, l’objectif est de fiabiliser le traitement comptable dans la société. Cet objectif est une démarche pour rendre les opérations comptables à respecter le plan comptable générale d’où le PCG 2005 « Comptabilisation en temps réel ».

DESCRIPTION DE LA SOCIÉTÉ

GÉNÉRALITÉS

« Pour ces projets d’extension, la S.P.A.T a obtenu le soutien du grand investisseur minier étranger Sherritt et du gouvernement nippon. En mois de juillet 2009, les travaux d’extension financés par la société Sherritt suivent leur cours d’où ce projet est en liaison avec l’exploitation par l’entreprise DYNATEC d’un immense gisement de Nickel et de Cobalt dans le centre du pays….De nouvelles installations portuaires sont donc nécessaires, mais il s’agit plutôt d’un nouveau port minéralier, extérieur aux installations actuelles. Cependant, on envisage d’y adjoindre un port de transbordement, destiné à recevoir des containers. Ce sera une zone industrielle (250ha) où transitent des marchandises » .

Encore de belles perspectives pour redonner du souffle à ce port qualifié de «poumon économique du pays» par Monsieur Christian Avelin, le Directeur général de la S.P.A.T.

Historiques

A. Origine du port de Toamasina

Le Port de Toamasina est construit naturellement. C’est pourquoi des navires Portugais, Hollandais, Français et Anglais mouillèrent dans cet abri. Situé sur la côte Est de Madagascar, rectiligne et plate, la plus mauvaise du point de vue maritime, le port de Tamatave doit avant tout sa première place au coup de pouce de l’histoire.

1) Le port de Tamatave en XVIIIème et XIXème siècle
L’origine du port de Tamatave remonte au XVIIIème siècle, à l’époque où s’étaient instaurés ou consolidés les royaumes betsimisaraka. Par la suite le port de Toamasina a connu en fonction de l’évolution, des relations nationales et internationales. Sous le royaume de Madagascar, Tamatave était déjà le principal marché de la côte-Est fréquenté par les marchands de Maurice. L’installation de traitants européens et de créoles des Mascareignes favorisa encore la vocation commerciale de la ville.

Au XIXème siècle, Tamatave connut ainsi un plein essor dû, d’une part, à la présence organisée de ces négociants étrangers (installations de banques et des sociétés commerciales de différentes nationalités); d’autre part, à la volonté du Gouvernement malgache de l’époque d’en faire le premier port du royaume. Plus particulièrement Rainilaiarivony s’intéresse au commerce maritime et élabora des projets d’aménagement du port. A la fin du XIXème siècle, Tamatave acquiert à la fois le rang de capitale de la province des betsimisaraka et celui de capitale commerciale de Madagascar. « Elle est à la fois le débouché de l’Imerina et l’entrepôt de la côteEst. S’y concentrent alors, avant d’être exportés, les produits venus de l’intérieur ou collectés dans les petits ports par une flottille de goélettes. De là aussi se distribuent les articles d’importation apportés par les navires d’Europe, d’Amérique et parfois d’Asie » . Le XIXème siècle se termine avec la prise de Madagascar en 1895. Gallieni confirme à Tamatave sa vocation de premier port. Il a de l’ambition pour la ville, le 11 août 1897 il demande au directeur du génie et des travaux publics d’améliorer les conditions de travail au port : une somme d’argent est alloué, mais cela ne permet pas de construire les grands équipements portuaires capables de recevoir à quai les nouveaux liners à vapeur. Vers 1901, ce port se nommait Société WHARF.

2) Le renouvellement du port de Tamatave
Après sa destruction totale en 1927 à cause d’un cyclone d’une violence exceptionnelle qui s’abattait sur Tamatave, de nombreux évènements subsistèrent, en particulier, celui du Consortium Franco-allemand et la construction du port depuis 1928 jusqu’en 1933. Alors Tamatave « profite » si l’on peut dire ce cyclone du 3 mars 1927 pour être pourvue d’un port répondant aux besoins des navires modernes. La reconstruction de la ville après le cyclone de 1927, puis la construction d’une digue qui, en bouchant la passe sud permet aux grands navires d’être à l’abri dans l’anse, sont les éléments de base de la mise en place du port moderne.

Tamatave est devenu le premier port de l’île par un concours de circonstances historiques qu’a favorisé sa position géographique au centre de la côte orientale. La création de la Régie Nationale de Chemin de Fer l’a amenée à être un service d’exploitation de la R.N.C.F.

Il est devenu Port autonome de Toamasina dès 1935, si les différents installations portuaires de Tamatave n’étaient officiellement réceptionnées qu’en 1935, l’accostage du premier navire a eu lieu le 11 octobre 1933 et c’est le navire français le « Maréchal Joffre » qui inaugura les nouveaux quais. Ainsi des installations portuaires modernes d’où le nouveau port serait inauguré dès le 12 janvier 1936 à Tamatave par le Gouverneur General Léon CAYLA. Le port de Tamatave a connu une véritable expansion au cours des années 40, dans les opérations qui y étaient effectuées, et dans les matériels dont il disposait. L’apport de matériels qui était intervenu au début de l’année 1949 ne pouvait être que bénéfique au port de Tamatave, dans le sens qu’il apportait une amélioration sensible dans le rendement et dans la qualité des prestations. Le port de Tamatave a été placé sous la gestion des techniciens et cadres américains de 1963 à 1973 avant d’être géré entièrement par des cadres nationaux. Ce ne fut qu’en 1974 que les nationaux prirent en main la destinée de ce grand port malgache.

En 1976, on créa la Société d’Exploitation du Port de Toamasina dénommée par le sigle S.E.P.T qui est une Société Anonyme dont le capital est détenu majoritairement par l’Etat. C’est seulement à partir du 4 décembre 1987 le port de Toamasina projetait une reforme juridique. L’année 1993 a été très performante pour la S.E.P.T qui enregistre les plus belles données statistiques relatives à l’exploitation.

B. Le port de Toamasina à partir du XXème siècle

Au début du XXème siècle, Il y a deux catégories de fonctions sur la place portuaire : l’autorité portuaire et l’exploitant portuaire.
– L’autorité portuaire est l’émanation du pouvoir public. Il se traduit par la police portuaire ; s’occupe de la gestion du domaine portuaire et du contrôle des activités des exploitants portuaires.
– L’exploitant portuaire est celui qui fait des activités commerciales à l’intérieur. La Société d’Exploitation du Port de Tamatave remplissait ces deux catégories de fonction, jusqu’à la réforme portuaire en 2003.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I: PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE LA SOCIÉTÉ ET DE SA COMPTABILITÉ
CHAPITRE I: DESCRIPTION DE LA SOCIÉTÉ
SECTION I : GÉNÉRALITÉS
SECTION II : ORGANES FONCTIONNELS
CHAPITRE II: LES TRAVAUX ÉXISTANT DANS LA S.P.A.T
SECTION I : MISSIONS, PROJET, RÔLES
SECTION II : LES ACTIVITÉS DE LA SOCIÉTÉ
CHAPITRE III : LA COMPTABILITÉ DE LA SOCIÉTÉ
SECTION I: STRUCTURE INTERNE DU DÉPARTEMENT COMPTABILITÉ
SECTION II : ATTRIBUTION DE CHAQUE SERVICE
PARTIE II : ANOMALIES ET PERSPECTIVES D’AMÉLIORATION DU TRAITEMENT COMPTABLE AU SEIN DE LA S.P.A.T
CHAPITRE I : PROCESSUS DE COMPTABILISATION DANS LA SOCIÉTÉ
SECTION I : LES PIÈCES COMPTABLES
SECTION II: MÉTHODE DE COMPTABILISATION
CHAPITRE II: LES OUTILS INDISPENSABLE LORS DU TRAITEMENT COMPTABLE
SECTION I : LA CORRECTION DES ERREURS D’ENREGISTREMENT ET DE TRAITEMENT COMPTABLE
SECTION II : MISE À JOUR DES OUTILS DE COMPTABILISATION
CHAPITRE III : PERSPECTIVES D’AVENIR DU TRAITEMENT COMPTABLE AU SEIN DE LA S.P.A.T
SECTION I : AMÉLIORATION DE PROCÉDURE DU TRAITEMENT COMPTABLE
SECTION II : MESURES. D’ACCOMPAGNEMENT
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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