GENERALITES SUR L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

GENERALITES SUR L’EVALUATION ENVIRONNEMENTALE

CONCEPT ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE

L’humanité est de plus en plus consciente des enjeux environnementaux qui risqueraient de compromettre la durabilité de la vie sur terre. En effet, depuis la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement tenue à Stockholm (1972), en passant par le Sommet de Rio de Janeiro (1992), les Etats ne cessent de s’engager, à travers des Conventions, Traités et Protocoles, à œuvrer pour un monde meilleur. Il s’agit de générer le développement durable de par la viabilité des écosystèmes naturels et humains. De cela est née l’évaluation environnementale qui est un outil efficace de développement durable en permettant aux décideurs d’incorporer les considérations environnementales et les suggestions du public dans le processus décisionnel d’un projet. D’où son interprétation comme une procédure de régulation formelle de l’État pour arbitrer les négociations sociales entourant un projet et visant l’atteinte d’objectifs appliqués de développement durable, liant l’économique, le social, l’écologique et le politique.

Cette évaluation permet de s’assurer que les conséquences sur l’environnement sont dûment prises en compte dans la conception d’un projet, car c’est un processus systématique qui consiste à évaluer et à documenter les possibilités, les capacités et les fonctions des ressources, des systèmes naturels et des systèmes humains, ainsi qu’à prévoir et à gérer les impacts négatifs et les conséquences des propositions d’aménagement d’un projet en particulier, afin de faciliter la prise de décision en général.

Principes fondamentaux de l’évaluation 

La procédure d’EE comporte plusieurs processus formels, entre autres, l’étude d’impacts sur l’environnement (EIE), document le plus connu, ainsi que les audiences publiques. L’EIE consiste à prévoir et à évaluer les changements, positifs et négatifs, susceptibles de se produire suite à l’implantation d’un projet au regard des spécificités biophysiques et humaines du milieu d’accueil, respectivement les impacts écologiques et les impacts sociaux.

Il existe une confusion autour de l’expression de développement durable, la notion de «développement» étant elle-même floue, car pouvant se rapporter soit au développement humain, soit à la croissance économique. Le mot «développement» tel que mené jusqu’alors doit se poursuivre et s’amplifieret, de plus, durablement, d’autres percevant dans l’adjectif «durable» la remise en cause des excès du développement actuel, à savoir, l’épuisement des ressources naturelles, la pollution, les émissions incontrôlées de gaz à effet de serre, etc… L’équivoque de l’expression «développement durable» garantit son succès, y compris, voire surtout, dans les négociations internationales, d’autant que, puisque le développement est proclamé durable, donc implicitement sans effets négatifs, il est consacré comme le modèle absolu à généraliser sur l’ensemble de la planète.

Limites du concept de développement durable

Il existe une confusion autour de l’expression de développement durable, la notion de « développement » étant elle-même floue car pouvant se rapporter soit au développement humain, soit à la croissance économique. Le mot « développement » tel que mené jusqu’alors doit se poursuivre et s’amplifier; et, de plus, durablement, d’autres percevant dans l’adjectif « durable » la remise en cause des excès du développement actuel, à savoir, l’épuisement des ressources naturelles, la pollution, les émissions incontrôlées de gaz à effet de serre, etc. L’équivoque de l’expression « développement durable » garantit son succès, y compris, voire surtout, dans les négociations internationales d’autant que, puisque le développement est proclamé durable, donc implicitement sans effets négatifs, il est consacré comme le modèle absolu à généraliser sur l’ensemble de la planète.

Comme pour tout concept, le développement durable a aussi des limites. En effet, nous savons que la balance entre l’économie et le social s’est détériorée au détriment du premier pour cause de la mauvaise distribution de la production de l’économie. Alors, une question s’impose: comment prendre en compte l’environnement dans cette balance alors que l’équilibre entre le social et l’économique est déjà actuellement dans une impasse? Peut être aussi que les critères d’évaluation soient mal équilibrés et croisés entre l’environnement, le social, et l’économique, ou bien la mise en oeuvre de modèles globaux biaisés. Ce qui nous dirige vers une sorte d’utopies et de certaines formes d’idéologies. Par exemple, le biais environnemental peut masquer d’autres carences. En outre, on craint que le label « développement durable » soit récupéré pour appuyer de plus en plus de politiques ou de projets n’ayant aucun rapport avec la notion même, ou s’y rattachant d’une façon très superficielle. Par exemple, le « tourisme durable », application au tourisme du concept de développement durable, a tendance à être un tourisme d’élite qui, au nom du respect de l’environnement, dresse une barrière sociale en augmentant le tarif des séjours afin de « préserver l’environnement », oubliant le volet social. D’où l’on peut affirmer que ce concept de DD peut dériver vers d’autres concepts et modèles.

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