Synchronisation par mémoire d’étape

La mémoire d’étape représente l’état actif ou inactif de l’étape. Elle est notée X » n° étape ». Cette mémoire d’étape peut être utilisée comme réceptivité dans une autre séquence ou un autre grafcet. Il est donc possible de réaliser un dialogue entre plusieurs grafcets et donc de synchroniser leur fonctionnement.
Exemples d’utilisation :
 Grafcet de coordination des Tâches: Gestion de grafcets spécialisés par un grafcet maître.
 Modes de Marche et d’arrêt: Gestion d’un grafcet de production normale GPN par un grafcet de conduite GC.
 Grafcet réutilisable : principe du sous programme ou routine.
L’évolution entre l’étape 10 et l’étape 11 se réalisera si « c0 » et la mémoire d’étape « X1 » sont vrais, c’est à dire que l’étape 1 du grafcet de Tâches soit active.
C’est donc l’étape 1 du grafcet de Tâches qui autorisera l’évolution du grafcet de la Tâche « Positionner ».
L’information « X13 » renseigne le grafcet de Tâches, que la Tâche « positionner » est bien terminée et permettra son évolution à l’étape 2.
Méthode :
* Identifier les Tâches et Tracer le grafcet de coordination des Tâches.
* Tracer les grafcets de chaque Tâche.
* Réaliser le dialogue (synchronisation) entre le grafcet de coordination des Tâches et les grafcets de Tâches.
Nota : Chaque grafcet de tâche se terminera par une étape sans action, qui donnera l’information Tâche terminée au grafcet de coordination des tâches et le fera évolué à l’étape suivante.
Chaque grafcet de tâche se terminera par une transition, qui vérifiera que l’information Tâche terminée a bien été reçue par le grafcet de coordination de tâches et a donc évolué à l’étape suivante.