LA SYMPHYSIODESE PUBIENNE JUVENILE CHEZ LE CHIEN : ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE

Importance des commémoratifs
Age
La symphysiodèse peut raisonnablement être effectuée chez les chiens suspects de dysplasie âgés de douze à vingt semaines, de préférence avant seize semaines. Un dépistage précoce de la dysplasie est plus que jamais important pour que l’animal puisse bénéficier de toutes les options thérapeutiques possibles. Ce dépistage peut tout à fait s’inscrire dans les examens de routine à proposer aux propriétaires de jeunes chiens appartenant aux races à risque. Cela est d’autant plus réalisable en pratique que le moment idéal de dépistage coïncide parfaitement avec le calendrier vaccinal usuel du chiot.
Races prédisposées
La dysplasie coxo-fémorale est l’une des maladies orthopédiques les plus fréquentes chez les chiens : environ 30% des cas orthopédiques ; plus particulièrement chez les chiens de grande race et de race géante : Labradors Retriever, Goldens Retriever, Bergers Allemand, Saint Bernards, Alaskan Malamutes, Bouledogues, Boxers, Colleys.

Examen orthopédique
Un examen neurologique doit être effectué afin de s’assurer de l’origine spécifiquement orthopédique des symptômes. La dysplasie coxo-fémorale est très polymorphe dans sa symptomatologie. Le degré de dysplasie n’est pas systématiquement corrélé par des symptômes cliniques marqués. Ainsi, certaines dysplasies très sévères peuvent demeurer asymptomatiques pendant plusieurs années, tandis que d’autres nettement moins marquées provoquent une boiterie importante et invalidante
 A distance
D’une manière générale, chez le jeune chien de moins de 6 mois, on observe des anomalies de la démarche et/ou du comportement plutôt qu’une boiterie véritable. Une démarche chaloupée sur les postérieurs au pas peut être observée avec un roulement du bassin. L’arrière pas est limité. Cependant, cette démarche est très fréquente à l’état normal chez certains chiots de grandes races. Le chien a généralement un tempérament lymphatique. Les aplombs sont normaux avec un port serré des jarrets. La station debout est pénible et l’animal se laisse tomber sur un côté pour s’asseoir asymétriquement. En position assise, le chien se laisse tomber sur la croupe, le membre atteint replié sous lui, l’autre membre maintenu en abduction. Il peut présenter des difficultés au relever. Lors de la course, le chien peut ramener les deux postérieurs en même temps, comme un lapin. Il présente fréquemment une incapacité ou un refus du saut et/ou de l’exercice prolongé. C’est en général après 6 mois, qu’une boiterie vraie est décrite. Elle souvent d’apparition brutale et liée à l’usure anormale du cartilage articulaire et à la présence de micro-fratures sur le bord acétabulaire. Ces fractures se réparent secondairement avec l’ossification du squelette. L’intensité de la boiterie est variable en fonction de la douleur ressentie. Quand les deux membres sont atteints, l’animal présente des difficultés à sauter et/ou à monter les escaliers. Les complications arthrosiques apparaissent plus souvent chez des animaux de 15 mois et plus. La boiterie peut disparaître dans certaines phases évolutives de l’affection.