Le secteur agricole dans le processus de développement

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L’ECONOMIE AGRICOLE

L’agriculture étant l’activité économique la plus ancienne, les thèses qui la développe remonte déjà aux physiocrates. Dans ce temps chaque pays caractérisait sa propre économie et la contrôlait. Mais après la succession des différentes pensées, et les chocs historiques ; la vie tant économique que sociale et politique des pays fut radicalement bouleversée. Partant du même objectif qui est de se développer, les pays du Nord ont eu plus de chance que ceux du sud et profitent pour exercer leur emprise sur eux. Le fait est que les pays du sud sont les principales producteurs de produits agricoles et comme l’agriculture est toujours à la base irremplaçable de l’alimentation humaine, tout le monde, y compris eux même, s’intéresse sur ce que pourrait être ou ce que pourrait devenir l’agriculture. Etant l’assurance de l’alimentation de tout le monde, donc la survie de l’humanité, on ne peut pas alléger les problèmes dont l’agriculture se trouve confrontés. Il est donc normal, à savoir de notre devoir, d’assurer le bon fonctionnement de ce secteur d’où l’importance de l’économie agricole. Elle nous permet d’allouer les ressources naturelles, surtout la terre de façon optimale. Mais comment y procéder ? Les différentes théories qui en parle sont nombreuses ce qui constituera la première section de ce chapitre. Mais il est logique que ces théories ne sont que des représentations idéalistes qui définissent ce qui doit être pour atteindre un objectif déterminé, c’est pourquoi dans la deuxième section on étudiera l’agriculture selon les contextes socio économiques que l’économie mondiale a successivement vécu.

Les théories économiques « agricoles »

A l’échelle de la vie de la planète, la naissance de l’agriculture apparaît au néolithique, alors que son développement et le bien-être matériel qui l’accompagne demeurent un phénomène des plus récents. Dès le début de l’humanité, l’alimentation est le grand problème de la vie dans un monde caractérisé par la rareté substantielle des ressources. C’est cette rareté qui est le fondement de l’économie. Les causes de la naissance de l’agriculture sont aussi nombreux que les écoles de pensés. Pour certains, l’agriculture est la conséquence de l’expression des besoins vitaux. Et comme l’homme se prolifère et que ses besoins excèdent la capacité de production de la nature ; il doit faire preuve d’intelligence et mettre en œuvre des techniques astucieuses pour produire plus que l’apport naturel des écosystèmes. La nature bien qu’immuable se répète comme mois, saison, mais si elle est cyclique, elle trouve toujours son équilibre. Tout désordre est alors intolérable, « l’ordre naturel des choses » ne doit pas être dérangé. Le fait est que même si l’alimentation était autrefois la seule grande préoccupation de l’humanité, son amélioration nécessite l’insertion de différentes composantes qui doit l’accompagner. Le problème réside surtout dans le fait que même si la nature est un bien libre, son accès est restreint selon différents conditions. Et les théories ainsi développés se concentrent surtout sur les techniques de bon fonctionnement des relations entre ceux qui ont accès libre aux ressources et ceux qui n’en ont pas. D’où le premier point de cette section qui parlera de la physiocratie avec ses classes ; tandis que dans le deuxième point on verra le point de vue libérale. Quant au troisième et dernier point de cette section on étudiera la place de l’agriculture dans les secteurs d’activités de la vie de l’humanité.

La physiocratie

« Physic » signifie nature et « craties » veut dire puissance. La physiocratie  littéralement veut dire gouvernement de la nature et qui a une double signification. D’une part, la théorie de la valeur part de la productivité de l’agriculture au cycle économique et reflet du cycle agricole. Contrairement aux mercantilistes qui préconisent l’origine de la richesse par l’accumulation physique d’or ; l’or qui est le seul élément de la valeur, les physiocrates pensent que l’accumulation de la richesse se base sur l’accumulation de la valeur agricole, que seule la production agricole peut produire de la richesse. En effet, l’agriculture et ses éléments caractéristiques sont les seuls capables de fournir la richesse à une nation. D’autres parts, la conception de l’organisation économique préfigure une fois centré dans les mécanismes spontanés du marché qui est guidé par les produits qu’on devrait vendre au marché.
La physiocratie est un courant économique apparu vers la seconde moitié du 18eme siècle, jusqu’à la fin du 18e siècle. Pour QUESNAY et les physiocrates, toutes les productions, toutes les richesses d’une nation, proviennent en dernière instance de l’agriculture3. L’agriculture ne permet pas seulement la production de subsistance, elle permet aussi d’obtenir toutes les matières premières dont les produits artisanaux et manufacturés sont faits. En fait, les physiocrates identifient ici terre et nature.

Concept de base de la physiocratie

Organisés comme un véritable parti politique, les différents membres de la physiocratie regroupés autour du docteur Quesnay vont dominer pendant un quart de siècle la pensée française, proposant un « modèle » cohérant destiné à apporter une « révolution d’en  haut » confiant à l’agriculture un rôle d’entraînement. Littéralement la « physiocratie » veut  dire : « gouvernement de la nature ». François Quesnay et les physiocrates ont prôné pour l’ « ordre naturel » qu’on devrait respecter. Parmi les propositions de la politique économique, on trouve un plaidoyer général en faveur de la liberté du commerce et en particulier pour celui du blé, l’objectif recherché étant le « bon prix » et l’organisation de l’agriculture sous la forme de grandes exploitations affermées.
La construction physiocratique présente avec François Quesnay une double caractéristique : au plan philosophique l’analyse de l’ordre naturel, au plan économique l’analyse du circuit de dépenses entre classes retracé par le « tableau économique ».
Transcendantes, les lois naturelles sont voulues par Dieu pour le bonheur des hommes ; l’ordre naturel en résultant qui renferme les lois fondamentales de toute société présente trois caractéristiques : la propriété liée à l’essence de l’homme et se déclinant en propriétés personnelles, mobilière et foncière ; la liberté spontané égale pour tous ; l’autorité titulaire et désintéressée de monarque.

Le tableau économique 

Le tableau économique constitue une véritable théorie de la production et décrit la manière dont s’opère entre trois classes la circulation du revenu national. La richesse est définie comme « la masse des valeurs qu’on peut consommer au gré de désirs sans altérer le principe qui les reproduit sans cesse » ; la production est considérée comme le supplément d’output obtenu par rapport aux  inputs utilisés ; en découle le concept de productivité réservée à la seule activité agricole, les autres étant considérées comme « improductives » ou « stériles » qu’il s’agisse des activités commerciales ou industrielles. Pour produire sont effectuées les trois séries d’avances des trois classes suivantes :
 Classe productive : avance annuelle de cette classe, montant à deux milliards qui ont produit cinq milliards, dont deux milliards sont en produits net ou revenu ;  Classe des propriétaires : revenus de deux milliards pour cette classe, il en dépense un milliard en achats à la classe productive et l’autre milliard en achat à la classe stérile ;  Classe stérile : avances de cette classe d’un milliard qui se dépense par la classe stérile en achats de matières premières à la classe productive.

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