Le traitement des charges de la comptabilité analytique

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Les charges de la comptabilité analytique

Introduction

La comptabilité générale est fortement influencée par les considérations juridiques et fiscales, la comptabilité analytique peut se libérer de ces influences et privilégier l’aspect économique des phénomènes étudiés afin de répondre aux impératifs qui lui sont fixés, c’est pourquoi les charges de la comptabilité générale subissent les retraitements avant d’être intégrées dans les coûts, ces retraitements ont pour objet soit :
– D’éliminer certaines charges (charges non incorporables)
– d’en créer d’autres (charges supplétives)

Les charges non incorporables

ce sont les charges inscrites en comptabilité générale mais non reprises par la comptabilité analytique, ces charges sont ignorées par la comptabilité analytique parce qu’elles ne correspondent pas aux conditions normales d’exploitation. On peut donner comme exemple :
prime d’assurance vie que la tête d’un dirigeant, amortissement des frais préliminaires.
En général, toutes les charges non courantes constituent les charges non incorporables.
Remarque : les produits non courants sont également ignorés par la comptabilité analytique.

Les charges supplétives

Ce sont des charges incorporées aux coûts bien qu’elles ne figurent pas en comptabilité générale pur des raisons juridiques et fiscales.
L’introduction des charges supplétives dans les coûts et justifiée comme l’exclusion des charges non incorporables par le souci de pouvoir effectuer des analyses comparatives dans le temps et dans l’espace.
En effet, ces comparaisons permettent d’éliminer les différences provenant des structures financières (mode et financement) et les différences provenant des structures juridiques (cadre juridique de l’entreprise). Il existe 2 types de charges supplétives consacrées par les comptables :
– la rémunération conventionnelle des capitaux propres.
– La rémunération conventionnelle de l’exploitant.

a- rémunération conventionnelle des capitaux propres

Deux entreprises dans la même branche d’activité, ayant engagé la même somme de capitaux, ayant la même puissance économique, auront cependant des charges financières différentes, si l’une a plus de capitaux étranges (emprunts) que l’autre.
Pour comparer rationnellement l’activité de ces deux entreprises, deux procédés sont possibles :
– éliminer de leurs charges respectives les intérêts sur emprunts, dans ce cas les charges d’intérêts constitueraient des charges non incorporables.
– Ajouter aux charges de ces deux entreprises une rémunération fictive des capitaux propres , dans ce cas, ces rémunérations constituent des charges supplétives.
C’est cette dernière méthode qui a été retenue parce qu’elle est plus réaliste, le capital qu’il soit propre ou étranger a un coût (coût du capital).

b- rémunération conventionnelle de l’exploitant de l’entreprise individuelle

Deux entreprises qui travaillent exactement dans les mêmes conditions sont : l’une à forme individuelle, l’autre à forme de société anonyme. Dans la première, le propriétaire dirigeant n’est pas forcément rémunéré par un salaire (disposition fiscale), dans la seconde le PDG l’est. Dans cette deuxième entreprise la société a une personnalité morale distincte de celle de ses propriétaires alors que dans la première il y a identité entre la personne de l’entreprise et le propriétaire. De là, l’idée d’inclure dans les coûts de la première une somme égale aux traitements que le propriétaire pourrait normalement recevoir en échange du travail qu’il fournit.
Remarque : parmi les retraitements qu’on fait lors du passage des charges de la comptabilité générale à celle de la comptabilité analytique, en trouve la substitution des montants.
Exemple : charges d’usage et charges d’abonnement
Les charges d’usage se substituent essentiellement aux dotations d’amortissements de la comptabilité générale :
– la base de calcul= la valeur actuelle (prix de marché) pour tenir compte du coût de remplacement de l’immobilisation
– la durée d’amortissement : la durée probable d’utilisation qui peut différer de la durée admise pour l’amortissement.
………

Introduction générale
Parties 1 : la méthode des coûts complets
Chapitre 1 : la hiérarchie des coûts
Chapitre 2 : L’inventaire permanent
Chapitre 3 : les charges de la comptabilité analytique
Chapitre 4 : le traitement des charges de la comptabilité analytique
Chapitre 5 : les éléments correctifs du coût de production
Partie 2/ la méthode des coûts partiels
chapitre 1 : COÛT VARIABLE & MARGE :
chapitre 2 : LE SEUIL DE RENTABILITÉ
Chapitre 3 : L’imputation rationnelle des charges fixes

charges de la comptabilité analytique

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