NUMERISATION DE L’ORTHOPHOTO
L’ORTHOPHOTOS
Les orthophotographies ou ortho images sont des photos aériennes ou satellitales de la surface terrestre rectifiées géométriquement et égalisées radiométriquement. Ces images se présentant sous forme de dalles couvrant une zone de la Terre peuvent être géoréférencées dans n’importe quel système de coordonnées. Elles servent de fonds cartographiques dans les Systèmes d’information géographique. a. Définition On appelle orthophotographie ou plus communément orthophoto, une image obtenue par traitement d’un cliché aérien numérique ou argentique dont la géométrie a été redressée de sorte que chaque point soit superposable à une carte plane qui lui correspond. En d’autres termes, une orthophotographie semble être prise à la verticale de tous les points qu’elle figure, ces points étant situés sur un terrain parfaitement plat. b. Utilisation possible L’orthophoto décrit le milieu physique et son occupation de surface, avec une précision géographique améliorée. Ainsi, l’utilisation d’un tel outil se prédestine surtout à l’aménagement du territoire au sens large. Il se couple normalement avec le S.I.G. Puisqu’il est géoréferencé, il est superposable avec les différentes couches d’information spatiales. L’étude du milieu urbain et les zones à dominance végétale Cette étude nécessite la précision géographique qu’un plan peut avoir pour son utilisation, à savoir : l’emplacement exact des objets se trouvant sur l’orthophoto dans un modèle réel. L’espace foncier : l’orthophoto est utilisée pour : − Réviser le cadastre ; 7 − Accorder les permis de construire, au niveau communal ou régional ; − Etablir le Plan d’Occupation des Sols ou Carte d’Occupation des Sols. Gestion du domaine public : − Patrimoine institutionnel et leur répartition dans la ville ; − Infrastructure des réseaux du transport, plan de circulation ; − Position et limites des chaussées, des accotements(19). Pour les activités en zone rurale. fonds de plan (P.O.S., urbanisme,…) pour les simulations d’études d’impacts.
L’échelle de prise de vue
En utilisant l’appareil de photographie numérique, le capteur constitue une grille de cellules photosensibles qui peuvent avoir des tailles différentes. Il n’y a pas création d’image réelle, mais enregistrement d’une séquence de données permettant de reconstituer l’image dans une étape ultérieure. Elle spécifie l’orthophoto par la formule suivante :
La résolution
Dans le cas d’une prise de vue numérique, la résolution est entendue comme la possibilité de différencier des objets sur l’image. Elle s’apprécie en pixels. Cette caractéristique est très variable selon le type de donnée maillée. Elle sera dépendante du contraste entre deux objets limitrophes, et de leur forme : on peut voir sur une image à maille au sol de 0.50 m la signalisation horizontale sur une route, alors qu’elle a une largeur bien inférieure à la maille. A l’inverse, la frontière entre deux objets ne présentant qu’un faible contraste, et aux limites non régulières, ne pourra être déterminée qu’avec au moins deux mailles. La résolution standard est de(HxV) [6]: – 640×480 pixels = VGA (video graphics array) soit307 200pixels. – 800×600 pixels = SVGAouSuper-VGA (super video graphics array) soit 480 000 pixels. – 1024×768 = XGA (eXtended graphics array) soit 7860432 pixels. – 1152×864, 1280×1024 et 1600×1200=SXGA (super eXtended graphics array) – 2048 x 1536, 2272×1704, 2304×1702 = UXGA (ultra extend graphics array). Plus (HxV) est élevé et plus l’image contient de pixels d’où plus de détails de reproduction du sujet photographié ce qui en fin de course donne un meilleur cliché.
Le pixel : Une troisième caractéristique apparaît avec les techniques numériques
le pixel. D’abord un pixel désigne un point correspondant à la plus petite unité que peut afficher un écran et un pixel désigne aussi un point contenant des informations notamment sur les trois couleurs RVB. Comme le scannage de la photographie transforme l’image en une grille de carrés de couleur unie, généralement appelés pixel (pour picture element, élément de l’image). Tandis que l’appareil photographique numérique produit directement le document fichier raster qui enregistre les données «maillées». Cas d’un document fichier raster issu d’une prise de vue argentique. Si le pixel est très petit, la taille de la maille n’est pas un indicateur de la précision ou de résolution de l’image. Dans ce cas, l’image argentique est reproduite sans perte de qualité. Les critères de qualité sont ceux de l’image argentique initiale scannée (échelle, résolution argentique). Par contre, si la maille est plus grande que la résolution du document initial, le scannage a entraîné une diminution de la finesse de l’image et la taille de la maille est utilisée pour qualifier la résolution numérique du document fichier raster obtenu. La finesse de l’image scannée ne peut donc être déterminée par la taille de la maille que si une information est donnée simultanément sur la résolution de la photographie scannée. Le document fichier raster issu d’une prise de vue numérique. L’ambivalence du pixel ne disparaît pas quand la prise de vue est effectuée avec un équipement numérique : la maille du document peut avoir été réduite (divisée par quatre, par exemple), quel qu’en soit le motif, entre la prise de vue et la livraison du document, sans modifier la finesse de l’image. La résolution du fichier raster doit là aussi être accompagnée d’une information sur la résolution numérique du capteur (nombre de pixels par rangée) ses dimensions et les conditions de la prise de vue (altitude, etc.…). En effet, une amélioration nominale de la résolution numérique de 41 l’image peut avoir été effectuée en divisant les pixels, voire par un traitement d’image qui ne peut apporter aucune information supplémentaire.