Occupation de l’espace en forêt

Occupation de l’espace en forêt

Les surfaces arborescentes

La surface arborescente supérieure (= la canopée) S’il est inexact de dire que cette surface continue correspond à la surface photosynthétique des arbres constituant la canopée, notamment parce que les émergents créent une rupture verticale dans cette continuité, elle sert néanmoins d’indice qui permet d’estimer la fluctuation du niveau des hauteurs le long des parcelles et sera utilisée comme telle.

les variables quantitatives

Les variations du niveau de la surface topographique de la canopée sont définies par les hauteurs moyenne, minimale et maximale et les paramètres statistiques de dispersion des points autour de ces hauteurs (écart-type et médiane). Le maillage à 2 m est utilisé pour toutes les parcelles. • La hauteur moyenne reflète la tendance de la surface topographique. L’écart-type, racine carrée de la variance, représente l’inertie des points autour du centre de gravité. En d’autres termes l’écart-type donne une appréciation de la dispersion des points autour de la moyenne. Plus il est faible, plus l’ensemble des points est concentré autour de la moyenne quel que soit le sens.

• Les hauteurs minimales et maximales représentent les émergences du plan horizontal et les variations d’ordre topographique. Les valeurs maximales représentent les arbres émergents alors que les valeurs minimales correspondent aux trouées ou à la limite inférieure du télémètre. Ces hauteurs extrêmes délimitent l’amplitude de la surface topographique de la canopée. • La médiane sépare deux groupes de même fréquence. Plus la médiane est proche de la moyenne, plus le nombre de points de part et d’autre de cette moyenne est semblable. En d’autres termes, une médiane égale à la moyenne montre que l’ensemble des points de mesures se sépare en deux ensembles de même fréquence centrés autour de la moyenne.

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• La surface du maillage de la canopée intègre les variations topographiques du sol. Le rapport entre la superficie de la canopée et la superficie au sol représente un indice qui évolue avec les ondulations. Plus la canopée est horizontale plus la superficie du maillage est proche de la superficie au sol et leur rapport proche de 1.

Comparaison de trois types forestiers

Les différences entre la forêt primaire et les parcelles perturbées d’Arbocel sont frappantes. Les valeurs brutes sont supérieures et les écarts plus importants. La hauteur maximale atteinte sur la parcelle 5B-10B (53,27 m) correspond à l’émergence d’un Ruizterania albiflora (DBH=111,5 cm) situé en périphérie de la parcelle. Cette hauteur se rapproche des records de la Guyane Française bien que nous ayons mesuré sur le site de la Piste de St. Elie, un Tabebuia impetiginosa atteignant 62,5 m pour un DBH de 180 cm et que certains arbres puissent dépasser fréquemment 60 m (de Granville, 1994) jusqu’à 65 m pour un Chrysophyllum lucentifolium subsp. pachycarpum (DBH = 130 cm), mesuré depuis les branches maîtresses d’un Buchenavia grandis de 45 m, à la station des Nouragues (Prévost et Sabatier, comm. pers.).

Parmi les arbres enracinés sur la parcelle 5B-10B, un seul dépasse la hauteur de 50 m, il s’agit d’un « goupi », Goupia glabra (67 cm de DBH). En forêt secondaire, les plus grands arbres ne dépassent pas 25 m. La canopée est constituée d’espèces de la forêt secondaire avec, par ordre de taille décroissant Laetia procera, Xylopia nitida, Goupia glabra, Cecropia sciadophylla (Toriola, comm. pers.).

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