Traitement chimique : Hydrométallurgie par chloruration

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Aspect socio-économique 

Démographie

Selon les données obtenues par la Commune lors du dernier recensement en 2013, le nombre total de la population est de 40. 363 habitants. A l’image des communes rurales de Madagascar, la taille du ménage au niveau de la Commune de Miandrivazo se situe en moyenne à 4,9 personnes.
Le tableau suivant présente la répartition de la population dans chaque Fokontany.

 Activités économiques [21]

Agriculture

L’activité agricole est dominée par la riziculture qui se pratique au niveau de deux saisons : la saison de pluie durant laquelle se pratique la culture du riz Asara, et la saison sèche pour la culture du riz Asotry.
En outre, les agriculteurs pratiquent durant la saison pluvieuse (d’Octobre à Avril) des cultures vivrières englobant le pois du cap, le haricot, l’arachide, le maïs, le manioc, la lentille, le tsiasisa et la patate douce.

Elevage

Dans la Commune, il y a la prédominance de l’élevage bovin qui constitue une activité typique de la partie Sud de Madagascar. Deux formes peuvent être distinguées : l’élevage extensif et contemplatif et l’élevage domestique. Notons également l’existence de l’élevage semi-extensif, plus particulièrement au niveau des zones anciennement couvertes de forêts. Le bétail s’adonne ainsi la transhumance entre la forêt, les zones défrichées et les baiboho.
On note par ailleurs d’autres types d’élevage d’une considérable dimension, à savoir l’élevage ovin, l’élevage caprin, l’élevage porcin, et l’aviculture.

Pèche

La pêche constitue la première source de revenu au quotidien tant pour les paysans que pour la Commune. Les paysans riverains de la rivière de Mahajilo, du lac d’Isalo et du lac d’Ampanihy rejoignent la ville de Miandrivazo pour vendre leurs captures de poissons.

Autres activités

Exploitation minière

La Commune de Miandrivazo regorge une richesse en ressources minières notamment l’or et d’autres pierres précieuses. L’orpaillage illicite est assez fréquent dans cette Commune et celle de Dabolava.
Quelques sociétés détentrices de permis minier opèrent dans la Commune (cf. Annexe II).
ANDRIATSITOHAINA Ravaka Felandranja

Tourisme

Située sur les bords de la rivière Mahajilo (affluent du fleuve Tsiribihina), coincée entre la chaîne du Bongolava à l’est et le plateau de Bemaraha à l’Ouest, la ville de Miandrivazo figure parmi les villes les plus chaudes de Madagascar, avec une température annuelle moyenne de 27 [°C].
La Commune renferme un certain nombre d’atouts touristiques:
 l’élevage de crocodiles en ville, à côté du petit marché ;
 les nombreux cours et plans d’eau qui sont d’une grande beauté : les lacs d’Ambala, de Bofo, de Tsimalainjohary et de Kongaky ;
 les cascades moins connues : cascades de Befo, d’Ankatobilo et d’Angodogodo ;
 la descente de la Tsiribihina.
Au niveau des infrastructures, la Commune dispose actuellement de trois établissements hôteliers de la catégorie deux étoiles.

Education et santé

Education

En totalité, la Commune dénombre 9. 464 élèves pour les différents niveaux.
La répartition des établissements scolaires dans la ville de Miandrivazo est représentée par le tableau suivant :
Tableau 1. 3: Nombre d’établissements scolaires dans la ville de Miandrivazo.

Santé

La Commune dispose des centres médicaux suivants: un C.H.D, un C.S.B II, une maternité, et une clinique dentaire privée.
D’après l’information obtenue auprès du C.H.D de Miandrivazo, les maladies les plus fréquentes au niveau de la zone sont la blangeoise urinaire, le paludisme, les infections respiratoires, et la diarrhée.

Infrastructures et communications

La JIRAMA assure l’’approvisionnement en électricité et en eau de la Commune, avec un accès à l’eau potable toutefois limité à 12 heures par jour.
La Commune dispose des réseaux téléphoniques fixes et mobiles ainsi que des services postaux.
Si l’accès au média est assuré par la radio et la télévision nationale et quelques radios privées, l’accès à l’internet est très limité.

Sports et Culture

Mis à part un terrain de foot, la Commune manque d’infrastructures sportives et de centres de loisir et ne présente aucun cyber café.

Projet social

En matière de développement, la Commune accueille actuellement un projet d’adduction d’eau potable- assainissement- et hygiène, financé par le Projet Helvetas, et les actions pour la sécurité alimentaire appuyées par le C.S.A Ainga Miandrivazo.

Sécurité

La Commune bénéficie d’un niveau de sécurité rassurant car elle abrite deux casernes de la gendarmerie, un commissariat de police, et une caserne de l’armée. Par ailleurs, les dinam-pokonolona (ou pactes communautaires) demeurent en vigueur dans la zone.

Religion

On note une cohabitation entre les religions traditionnelles et la religion chrétienne. Cette dernière est représentée par un certain nombre d’églises, à savoir la F.L.M, l’E.K.A.R, la F.J.K.M, la Jesosy Mamonjy, la Rhéma, l’Adventiste du 7ème jour, le Témoin de Jéhovah,

Ethnologie

La Commune compte un certain nombre d’ethnies dont les plus dominantes sont les Sakalava, les Antandroy, les Betsileo, les Antaisaka et les Merina. En termes de tradition, comme dans les autres régions du pays, l’importance de la pratique du famadihana (retournement des morts) et du famorana (circoncision) est observée dans la Commune.

CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA ZONE D’ETUDE

Géologie régionale

Le secteur d’étude se trouve dans la zone d’Ikalamavony, à la limite Sud–Ouest du socle cristallin malgache. Les formations sont d’âge protérozoïque et sont constituées principalement de roches métamorphiques: amphibolite, gneiss quartzofelspathique, roches métasédimentaires (quartzite, cipolin).
Les âges de ces différentes roches se présentent comme suit:
 les orthogneiss granodioritiques sont datés de 1013 [Ma] ;
 les metagabbros sont datés de 918 [Ma] ;
 les granites sont datés de 550 [Ma] qui sont intrusifs dans des formations métamorphiques.
En général, les différentes formations citées précédemment sont toutes recoupées par des filons de quartz ou veines de quartz souvent aurifères. Le secteur a subi un métamorphisme de haute température et de moyenne pression (Température=750-800 [°C] et Pression= 4 [Kb]) du faciès amphibolite.

Etude pétrologique de la région

Selon la lecture de la carte réalisée par MOINE B. intitulée « Carte géologique de reconnaissance » à l’échelle 1/100.000e, basée sur des travaux antérieurs de HOURCQ V. et GUIGUES J. aussi de JEREMIE E. et BOULANGER J., la géologie régionale est composée par les formations magmatiques et les formations métamorphiques.

Formations magmatiques

Les formations magmatiques du secteur d’étude sont les granites et les gabbros. Ils se trouvent généralement dans la partie Ouest du secteur, dans le grand massif d’Ambatonosy. Tous les deux se trouvent côte à côte, et quelques fois mélangés.

Formations métamorphiques

Ce sont des migmatites à amphibole, des gneiss à biotites, des gneiss oeillés, des amphibolites et quelques bancs de cipolin.
Lesdites formations sont représentées par la carte suivante :
Projection Laborde
Source : B.D 500 avec aménagement de l’auteur
Carte 2. 1: Géologie de la zone d’étude II.3 Indice minier de la région
Sous l’effet des différentes contraintes, les formations autour du gisement ont subi une fracture avec déplacement, ce qui favorise la formation d’un piège à or. Les conglomérats, les latérites, l’or présents dans les filons ainsi que la roche encaissante sont altérés, puis s’agglomèrent dans des sites stables tels que les failles et les alluvions.
La carte suivante indique les indices miniers de la région.
Projection Laborde
• Or Zone aurifère
Source : B.D 500 avec aménagement de l’auteur
Réalisation : ANDRIATSITOHAINA Ravaka
Carte 2. 2: Indice minier de notre zone d’étude

Présentation générale de la Société Zolataia Zvezda Madagasikara

Présentation générale de la Société

La Société ZOLATAIA ZVEZDA MADAGASIKARA est une Société à Responsabilité Limitée1 de droit Malagasy, créée en 2007 par Mr MONKOE Eliphus .Elle a pour objet et activités la recherche, l’extraction, le traitement et l’exportation de l’or.
Contexte géologique de la zone d’étude
Le siège de la Société se localise à Antananarivo et la Société mère est basée en Afrique du Sud.

Concession minière

La Société dispose de plusieurs concessions minières régies par la réglementation en vigueur relative aux permis miniers. Pour notre cas, la zone est régie par le permis de recherche n° 34 917 couvrant une superficie de 3 125 [ha], soit 80 carrées de 625 [m] x 625 [m].

Table des matières

INTRODUCTION
Première partie : CHAPITRE I: ETUDE MONOGRAPHIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
I.1 Géographie physique
I.1.1 Situation géographique et cadre administratif
I.1.2 Accès au site
I.1.3 Cadre physique
I.2 Aspect socio-économique
I.2.1 Démographie
I.2.2 Activités économiques
I.2.3 Education et santé
I.2.4 Infrastructures et communications
I.2.5 Sports et Culture
I.2.6 Projet social
I.2.7 Sécurité
I.2.8 Religion
I.2.9 Ethnologie
CHAPITRE II: CONTEXTE GEOLOGIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
II.1 Géologie régionale
II.2 Etude pétrologique de la région
II.2.1 Formations magmatiques
II.2.2 Formations métamorphiques
II.3 Indice minier de la région
II.4 Présentation générale de la Société Zolataia Zvezda Madagasikara
II.4.1 Présentation générale de la Société
II.4.2 Concession minière
Deuxième partie:
Chapitre III: TRAVAUX DE PROSPECTION ET DE RECHERCHE DE L’OR
III.1 Généralités sur l’or
III.2 Gisements aurifères de Madagascar
III.2.1 Gîtes primaires
III.2.2 Gisement secondaire
Table des matières
III.3 Stade de prospection
III.3.1 Prospection au marteau
III.3.2 Prospection alluvionnaire
III.4 Ratio de décapage global
Chapitre IV: ETUDES SUR L’EXPLOITATION ET TRAITEMENT DE L’OR
IV.1 Généralités
IV.2 Type d’exploitation : Cas de Madagascar
IV.2.1 Exploitation artisanale
IV.2.2 Exploitation mécanisée
IV.3 Mode d’exploitation mécanisé
IV.3.1 Différentes méthodes d’exploitation à ciel ouvert
IV.3.2 Critère du choix de la méthode d’exploitation
IV.3.3 Justification du choix
IV.4 Méthodes de traitement de l’or
IV.4.1 Méthode gravimétrique
IV.4.2 Méthode de traitement chimique
IV.4.3 Choix et justification
IV.5 Etapes d’exploitation
IV.6 Moyen matériel et humain
IV.6.1 Matériels d’exploitation
IV.6.2 Ressources humaines
IV.7 Poste de travail
IV.8 Travaux préparatoires
IV.8.1 Aménagement des voies d’accès
IV.8.2 Construction et installation
IV.8.3 Exhaure
IV.8.4 Découverture
IV.9 Rythme de production
IV.9.1 Définitions
IV.9.2 Abattage, chargement et transport
IV.9.3 Récapitulation
IV.9.4 Vitesse d’exploitation
IV.10 Travaux de traitement
IV.10.1 Traitement gravimétrique
IV.10.2 Traitement chimique : Hydrométallurgie par chloruration
IV.11 Travaux auxiliaires
IV.12 Ordonnancement des tâches
IV.12.1 Introduction
IV.12.2 Méthode utilisée
IV.12.3 Durée de vie de la mine
Chapitre V: IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX DU PROJET
V.1 Présentation de l’approche
V.2.1 Etat initial
V.2.2 Matrice des impacts environnementaux
V.2.3 Raisons du choix du projet
V.2.4 Remise en état du site
Troisième partie :
Chapitre VI: ETUDE DU MARCHE DE L’OR
VI.1 Production de l’or à Madagascar
VI.2 Marché de l’or
VI.2.1 Demande d’or
VI.2.2 Pays producteurs
VI.3 Cours de l’or actuel
VI. 4 Part de marché dans le monde
Chapitre VII: EVALUATIONS ECONOMIQUE ET FINANCIERE DU PROJET
VII.1 Investissements [3] [6]
VII.1.1 Analyse des coûts des investissements fixes (If)
VII.1.2 Investissements en fonds de roulement (Ifr)
VII.2 Financement de l’exploitation
VII.2.1 Tableau récapitulatif des investissements
VII.2.2 Source de financement
VII.2.3 Intérêts intercalaires
VII.2.4 Plan de financement
VII.2.5 Tableau de remboursement des emprunts
VII.2.6 Tableau des amortissements
VII.2.7 Détermination du prix de vente
VII.2.8 Comptes d’exploitation prévisionnels
VII.2.9 Valeur ajoutée
VII.3 Critères de rentabilité
VII.3.1 Taux de marge
VII.3.2 Taux de rentabilité
VII.3.3 Délai de récupération
VII.3.4 Autonomie financière
VII.3.5 Productivité économique
VII.3.6 Ratio d’affectation de la valeur ajoutée
VII.3.7 Calcul du point mort ou seuil de rentabilité
VII.3.8 Taux de rentabilité interne
VII.4 Evaluation socio-économique
VII.4.1 Coefficient d’intégration : Ci
VII.4.2 Indicateur de rentabilité socio-économique Ise
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE ET WEBOGRAPHIE

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