Angers et ses transports

Angers et ses transports

« Le transport en commun consiste à transporter plusieurs personnes ensemble sur un même trajet ». Ce service est accessible en contrepartie d’un titre de transport. a) Irigo A Angers, la gestion, l’exploitation et la promotion du service de transport en commun est assuré par Keolis Angers, sous la marque commerciale IRIGO, qui est missionnée par Angers Loire Métropole. En 1970 est créée la STUDA (Société des Transports Urbains du District d’Angers) dont le but était de gérer le service de transport en commun. Elle est remplacée dès 1979 par la COTRA (Compagnie des Transports Angevins) puis en 2011, avec l’arrivée de la première ligne de tramway, par IRIGO. Cette dernière transporte aujourd’hui plus de 27 millions de voyageurs par an sur 33 communes (dont les 31 de l’agglomération Angers Loire Métropole). Le réseau de bus est composé, en journée, de 5h30 à 21h15, de 13 lignes citadines et de 13 lignes suburbaines. La nuit, on compte 4 lignes de bus fonctionnant de 21h30 à 00h30. Tandis que les dimanches et jours fériés on dénombre 7 lignes de bus citadines de 8h à 20h30. Enfin il existe 43 lignes de ramassage scolaire. Le boulevard Foch, en centre ville, est le plus important pôle d’échange de ce réseau de bus : la plupart des lignes le franchisse. Ainsi, les habitants d’Angers Loire Métropole disposent tous d’une ligne de bus du lundi au samedi les reliant à Angers.

En juin 2010 a été inaugurée la première ligne de tramway angevine. Les 26 rames desservent 25 stations sur un parcours de 12.3 kilomètres pour un service en continu de 5h30 à 00h30. Il relie le quartier populaire de la Roseraie au sud à la commune la plus peuplée de l’agglomération après Angers, Avrillé au nord-ouest, en passant notamment par la gare, l’hyper centre et une antenne de l’université d’Angers. La ligne a notamment nécessité la construction d’un nouveau pont au dessus de la Maine, le pont confluence qui est également accessible aux piétons, aux vélos et aux véhicules d’urgence. En octobre 2011, la fréquentation de la ligne A du tramway était de 31 000 personnes par jour (sachant que le comptage incluait les 2 mois d’été où le nombre d’utilisateurs est plus faible) à mettre en comparaison avec les 38 000 personnes par jour attendus. d) Vélocité : un service de prêt de vélo La ville a créé en septembre 2004 un service de prêt de vélo pour les angevins. La municipalité incite les habitants à utiliser les modes de transports doux (vélo, marche) dans le but de diminuer la place prépondérante de la voiture dans l’agglomération. L’utilisateur a simplement besoin de signer un contrat, il n’est pas nécessaire de déposer une caution, et le vélo lui est prêté pour une durée d’une semaine à quatre mois. Angers a également aménagé près de 83km de pistes réservés aux cyclistes. Elles peuvent pendre la forme de bandes cyclables, de pistes cyclables, de couloirs bus/vélo ou de chemins mixtes piétons/vélos.

Depuis 1828, le transport urbain est assuré par des omnibus dont l’efficacité devient insuffisante à la fin du 19ème siècle. A partir de 1871 de nombreuses discussions et d’avis contradictoires repoussent la réalisation du tramway à 1896. En effet, la chambre de commerce ne semble pas très enthousiaste à l’idée d’accueillir ce nouveau type de transport urbain (en 1871, seul Paris et Royan étaient dotés d’un tramway). Cependant, un projet voie enfin le jour le 23 mai 1896 : c’est l’inauguration des deux premières lignes de tramway à Angers qui relient le centre d’Angers, respectivement à Trélazé (à l’est d’Angers) et à Mûrs-Erigné (au sud). En 1908, le réseau est composé de 8 lignes dont 6 lignes urbaines et 2 lignes périurbaines. La place du Ralliement (place centrale de la ville) devient le « cœur câblé » de la ville où les différentes lignes partent en étoile : vers la place de la Madeleine à l’est ; vers la place Ney au nord, vers la route de Nantes et la gare à l’ouest… Pendant de nombreuses années, le tramway angevin est une réussite pour le développement de la ville : le nombre de voyageur augmente sans cesse, dépassant même les prévisions, jusqu’à la première guerre mondiale qui marque le déclin de ce moyen de transport et aussi quelque peu de l’économie angevine. La place est désormais à la voiture, moyen de transport plus souple et plus agréable pour l’époque (Paris abandonne son tramway en 1937). Angers abandonne le sien en 1949 après plus d’un demi-siècle d’utilisation. Par la suite, pendant les 30 glorieuses, on observe un fort développement de l’automobile, les mœurs changent au profit de ce nouveau moyen de transport qui devient accessible même aux classes sociales plus modestes.

 

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