Cours système Linux sur les différentes commandes

1) Historique

1969 : Ken Thompson et Dennis Ritchie écrivent une première version du noyau d’un système d’exploitation pour les laboratoires BELL. Cet OS est conçu de façon à appréhender l’ensemble de la machine de la façon la plus homogène qui soit, et éviter tout particularisme. Les concepteurs y appliquent l’ensemble de leurs convictions sur ce que doit être un OS, et le nomme UNIX, par humour (ils travaillent à l’époque sur un Système nommé MULTICS).Le même Dennis Ritchie invente en 1973 un langage de programmation nommé le langage C. Peu de temps après, Thompson et Ritchie ré-écrivent le noyau d’UNIX en C « rompant avec une tradition qui voulait que le noyau d’un système d’exploitation soit écrit en langage assembleur ». L’avantage est celui de la portabilité de l’OS, qui peut être adapté et recompilé sur une autre plate-forme, dès qu’un compilateur C est disponible..

2) Descriptif Unix générique

Quels sont les points communs des systèmes Unix ?
Tout d’abord, il s’agit de systèmes d’exploitation Multitâche Multi-utilisateurs. Conçu à l’origine des mainframes, il permet donc à de multiples utilisateurs de travailler sur le même ordinateur. Sur les micro ordinateurs, historiquement, les systèmes étaient plutôt mono-tâche et mono-utilisateur. C’est Windows 3.x qui a introduit la notion de multi-tâche (et encore, assez mal géré), et il a fallut attendre Windows 95 pour un vrai multi-tâche préemptif. Là encore, l’observateur attentif a pu remarquer qu’une simple tache « plantée » suffit à cracher entièrement l’OS. Dans le monde Microsoft, seul Win NT est plus sécurisé (utilisation des Ring 0 et 3 du processeur, voir cependant la problématique de la carte VGA). Malgré toutes ces avancés, le mode multi-utilisateur est toujours absent des solutions Microsoft (Il faut reconnaître que cela n’apporte qu’un petit plus).

2.a – Prise de contact
Allons y : démarrer votre machine. Après un éventuel LILO (c’est un petit programme au démarrage de la machine, qui permet de démarrer soit Linux, soit Windows. En fait il permet de démarrer presque n’importe quoi, mais disons que le choix Windows/Linux est ce que l’on trouve habituellement…).
Après le défilement de nombreuses informations (Linux est bavard, ce qui est pratique pour détecte rune panne !!!), vous arrivez à un écran de login, c’est à dire de connexion.Entrez votre nom de login, et votre password : vous êtes connecté au système.
Bon, maintenant, qu’est ce qu’on fait ? Commençons par arrêter la session : tapez logout. Vous êtes déconnecté, l’écran repasse en mode de login.

Avant d’aller plus loin, revenons à des notions théoriques. Sous Linux (et sous UNIX en général), vous êtes dans une ARBORESCENCE. C’est à dire qu’il y a une organisation hiérarchique de répertoires, qui peuvent contenir des fichiers et/ou des répertoires. Cette notion est simple, puisque le monde Microsoft l’a repris. Par contre, il n’y a pas de C: ou de A:. Dans le monde Windows, il y a une arborescence pour chaque support. Sous Linux, Il n’y a qu’une et une seule arborescence !!! Et en plus c’est toujours la même, que vous soyez sur un système qui n’a même pas de disque dur (juste une clé USB par exemple), ou sur un super ordinateur avec 50 TOctets en ligne !!!

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2.b – Initiation aux droits (exécuter, lire, écrire, traverser, etc.)
Linux étant multi utilisateur, il offre la possibilité de sécuriser l’accès aux données. Ainsi, pour chaque fichier ou répertoire (et même pour un périphérique, car n’oublions pas qu’UNIX considère tout comme des fichiers), il va être possible de gérer les droits de lecture écriture exécution.

Bienvenue dans le monde merveilleux des ACCESS DENIED…Chaque utilisateur dispose d’un home directory, un répertoire qui lui est réservé… Si je me loggue sous le nom de sylvain, je disposerai d’un répertoire /home/sylvain. Je pourrais y enregistrer des données, et je pourrais gérer la sécurité d’accès à ces données… Un objet (fichier, répertoire, etc), appartient toujours à quelqu’un…. Et ce quelqu’un peut en gérer les droits. Il existe cependant un utilisateur un peu particulier (root) qui peut tout faire. C’est l’administrateur du système..

2.c – Démarrage Arrêt de la machine
montage-cache-services-niveau init
Au démarrage, il est possible de choisir le niveau de démarrage (le niveau d’init). Cela peut faire penser au mode de démarrage de Windows. Selon les cas, vous pouvez démarrer la machine en mode autonome (vous êtes seul sur la machine), en mode multi-utilisateur, ou encore en mode multiutilisateur avec connexion graphique…. L’ensemble des services est lancé une fois pour toutes au démarrage, ce qui explique la multitude de messages Starting…. qui apparaissent au début. N’oubliez pas que Linux est un vrai serveur !!! La machine sur laquelle je tape ce texte (un simple P200 avec 48 Mo de RAM, du moins lors de sa première version :-)) dispose de 5 serveurs WEB, 1 serveur FTP, accepte des connexions réseau (telnet, et autres commandes r…), un SGBDR (PostGres), etc…De plus, au démarrage, l’accès aux supports magnétiques est lancé, puis mis en cache (c’est à dire que le transfert de données se fera au moment le plus opportun, afin d’offrir un temps de réponse très court).

2.d – Écrans Virtuels
Linux est un vrai système multi-utilisateurs : Il est donc possible de s’y connecter plusieurs fois.
Votre PC sous Linux offre de base 6 écrans texte et un écran graphique. Comment faire pour y accéder alors que vous n’avez qu’un seul clavier écran ?
Réponse : en utilisant les touches ALT et les touches de Fonctions : Alt-F1 donne le premier écran,Alt-F2 le second, Alt-F3 le troisième…Alt-F6 le sixième et Alt-F7 pointe sur l’écran graphique (si le X Window est en route, bien sur) Attention : Pour ressortir de X et repartir vers les écrans virtuels textes, utilisez la combinaison Alt +CTRL+Fx

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