Etude technique des impacts de la variabilite climatique de la riviere

Notre ère, le XXIème siècle est marqué par plusieurs évènements qui modifient non seulement la vie des êtres humains mais aussi de leur environnement, et son futur. L’avancée technologique, et la variabilité climatique font partie de ces évènements marquants. L’exploitation de la technologie avancée au service du secteur de la topographie permet une grande opportunité de mieux connaître, de spécifier et de favoriser les éléments vitaux présents dans notre environnement, comme exemple la prise de vue aérienne par des appareils volants, les traitements numériques des images, et la géolocalisation constituent l’élaboration de la cartographie.

Le contrôle et la lutte pour la variation climatique faisaient donc partie d’un des grands défis que le monde entier doit combattre. L’explosion du secteur industriel, les exploitations forestières et minières sont en effet des facteurs prépondérants de ce phénomène. En ne citant qu’un des pays le plus touché par cette fatalité, Madagascar, est le 8ème pays le plus menacé par le réchauffement climatique selon l’indice mondial des risques climatiques 2017. La Sécheresse, l’inondation, les cyclones, tous ces évènements météorologiques se sont accrus ces dernières années.

GENERALITES SUR LE PROJET 

PRESENTATION DU PROJET

Contexte

Ces dernières années, la variabilité climatique est au cœur de l’actualité à Madagascar. Le cas d’Antananarivo en est un exemple suite à la dégradation de l’environnement urbain à cause des :
– Faits naturels : liées aux aléas climatiques et phénomènes météorologiques ou à un événement naturel qui empêchent l’écoulement habituel de l’eau
– Faits humains indirects liés aux modifications climatiques globales : l’émission de gaz à effet de serre entraînant la fonte des glaciers et provoquant la destruction de la couche d’ozone.

Compte tenu de ces variabilités climatiques, et vu les difficultés traversées par la population d’Antananarivo qu’on va décider d’étudier techniquement la rivière d’Ikopa. Cette rivière a traversé un délicat évènement (assèchement, inondation) il y a quelques années à cause de :
– L’instabilité des quatre saisons : manque de pluie durant la période d’été
– La diverse entité qui milite sur la protection de l’environnement, mais il manque toujours les études de base et fondamentale pour atteindre les objectifs .

C’est dans ce contexte précis qui m’a poussé de faire une recherche sur les faits et d’en concevoir des cartes présentant les évolutions des évènements d’assèchement/inondation de cette rivière pour atteindre l’objectif.

Objectif

La manipulation des données dues aux levées topographiques, les images photogrammétriques, et les données hydrologiques provenant des divers périodes temporels sont les meilleurs mécanismes pour faire cette étude. Alors, on est obligé de mieux dispenser ces données.

Les objectifs principaux de ce projet sont donc :
– De faire connaître au peuple Malagasy surtout aux Tananariviens, les causes et de suggérer des solutions pour éviter l’effet de la variabilité climatique sur la rivière d’Ikopa
– D’avoir des plans topographiques pour que chaque individu puisse avoir la possibilité de voir l’évolution de cette rivière au cours de plusieurs années.
– De faire une carte de simulation de ces rivières par rapport au profil contenant ces impacts
– De prévenir à tous les exploitants et riverains les effets provenant de cette variabilité climatique de la rivière d’Ikopa.

LA VARIABILITE CLIMATIQUE

Madagascar subit des variabilités climatiques avec violence. Le climat en tant qu’ensemble d’une série d’éléments (précipitations, températures, pression,…) constitue un facteur primordial dans l’appréciation des potentialités hydrauliques du bassinversant. La variabilité climatique comporte plusieurs enjeux, tels que la sécurité alimentaire, le respect des cultures et des valeurs identitaires, les besoins énergétiques, les besoins en terre, la mobilité des biens et des personnes dans le contexte de la mondialisation, la gestion de déchets d’une population plus croissante. Au final, se trouve l’homme, son histoire, sa culture, son environnement et en priorité son bien-être et son développement.

Les manifestations les plus palpables sont l’augmentation de la température, l’augmentation du niveau de la mer, la perturbation des saisons pluviométriques, l’intensification des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les cyclones, les inondations et la sécheresse avec les dégâts que tout ceci entraine au niveau des différents secteurs économiques du pays.

Températures

Les saisons à Madagascar sont mieux caractérisées par les pluies que par les températures. Les écarts des températures sont cependant assez forts, et, sur les plateaux, du fait de l’altitude, les températures minimales sont assez basses ; on note à l’Observatoire d’Antananarivo :
– moyenne des maximums : 25°C
– moyenne des minimums : 12°5C
– maximum absolu (Octobre) : 34°8C
– minimum absolu (Juin) : 1°2C .

Au-delà de cette variabilité naturelle du climat, et depuis le début de l’ère industrielle, la température de la planète montre une aptitude à la hausse.

Précipitations

La précipitation est la quantité d’eau tombé du ciel que ce soit liquide (pluie) ou solide (grêle, neige). La précipitation est due à la condensation des nuages [7] Les données de précipitations sont l’un des paramètres du climat aussi dont la mesure est relativement aisée et très répandue. Elles constituent un indicateur de choix pour les études de la variabilité climatique. Par conséquent la « variabilité climatique » est le phénomène dû essentiellement à l’activité humaine qui augmente la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre tels que le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4), l’oxyde nitreux (N2O), etc.

D’où, on en déduit que le principal responsable de cette variabilité climatique est le gaz à effet de serre.

La déforestation semble être l’une des principales causes de l’aggravation de la variabilité climatique. Selon le Ministère chargé de l’Environnement, il restait environ 9 222 693 Ha de forêts naturelles en 2010. Le taux de déforestation annuel moyen à Madagascar est de 0,55% .

➥ La cause de cette variabilité climatique .

La variabilité climatique est due à des problèmes environnementaux :

Que ce soit des problématiques environnementales comme :
– la dégradation et diminution des ressources en eau
– la dégradation des bassins versants
– l’assèchement envasement et ensablement des lacs et rivières
– la coupe de bois dans les forêts riveraines des cours d’eau principaux
– la pollution de l’eau (exploitation minière)
– la sécheresse
– la pauvreté
– l’insécurité
– l’insuffisance de revenu .

Soit par rapport à la biodiversité tandis que :
– la dégradation de la biodiversité
– la déforestation
– les feux de brousse
– l’exploitation forestière
– le manque de contrôle et de suivi
– la dégradation avancée de l’environnement .

Soit au niveau de sol et de la couverture végétale :
– la dégradation de la couverture végétale
– l’érosion des tanety
– l’ensablement de plaines, de rizières et de bas-fonds
– la dégradation de la fertilité des sols
– la méthode de production agricole inadéquate .
– la détérioration des infrastructures routières
– la détérioration des infrastructures hydro-agricoles.

Et face aux problèmes de l’environnement urbain comme :
– l’absence de plan d’urbanisme
– la gestion insuffisante des déchets (ménagers, industriels, hospitaliers, dangereux, décharge finale)
– l’insuffisance des infrastructures d’assainissement
– la pollution urbaine
– la dégradation de la richesse paysagère (remblayage des plaines, des marais ; des rizières, des cressonnières)
– la dégradation de l’environnement urbain.

➥ L’impact de cette variabilité climatique le plus palpable .

La température et la précipitation sont perturbées par ce changement :

➤ Elévation de la température
L’élévation de la température (0,5°C en un siècle et de 5°C d’ici un siècle) augmentera la quantité d’eaux évaporées donc diminue sur les réservoirs de surface. Ce déséquilibre va produire un assèchement ou un tarissement des points d’eau naturels (lacs, marrais,…)
➤ Précipitation irrégulière
Sous l’effet de la variabilité climatique, les catastrophes naturels (cyclone, inondation, sècheresse,…) s’intensifient et produisent beaucoup de dégât (humain et matériel). L’augmentation des débits lors des fortes précipitations appuie l’instabilité de l’eau et l’érosion du sol. La précipitation intense augmente le risque de propagation et la dispersion des rejets contaminants (déchets industriels toxiques, déchets ménagères,…) et les maladies hydriques. Aussi, deux phénomènes dangereux affectent la population d’Antananarivo et qui se base généralement sur notre étude : la sècheresse et l’inondation
➤ La sècheresse
La sécheresse est un phénomène climatique dangereux et complexe, due à une déficience prolongée de précipitations en un lieu donné. Elle apparait sous de diverses formes et touche de nombreux secteurs d’activité comme la réduction de la production agricole et forestière, accroissement des feux de forêts, diminution des ressources en eau…. Elle peut mener à de grandes pertes économiques (en matière d’agriculture, élevage, énergie, etc.), à la famine et malnutrition, etc. Comme le cas de nombreux pays, la sécheresse survient régulièrement à Madagascar .

Il y a quatre types de sécheresse : sécheresse météorologique, agricole, hydrologique et socioéconomique.

– La sécheresse météorologique est définie par un seuil correspondant à un déficit de précipitations sur une période déterminée
– La sécheresse agricole se définit comme la présence dans le sol d’une quantité d’eau insuffisante pour la croissance des cultures et du fourrage
– La sécheresse hydrologique se définit comme l’écart en l’approvisionnement en eau de surface et en eau souterraine par rapport à certaines conditions moyennes à différents moments.
– La sécheresse socioéconomique : Elle se diffère des autres types de sécheresse puisqu’elle reflète la relation entre l’offre et la demande de certaines denrées économiques qui sont tributaires des précipitations.

Table des matières

INTRODUCTION
PARTIE I : GENERALITES SUR LE PROJET
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU PROJET
1. 1. Contexte
1. 2. Objectif
1. 3. PROBLEMATIQUES
CHAPITRE 2 : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
2. 1. Situation géographique
2. 2. Renseignement d’ordre général
2. 2. 1. Milieu physique
a. Le relief
b. Le climat
c. Température
d. Précipitation
e. Réseau hydrographique
2. 2. 2. Milieu humain
CHAPITRE 3 : IDENTIFICATION DES CRITERES D’ANALYSE
3. 1. Le débit
3. 2. La pluviométrie
3. 3. Evaporation
3. 4. La transpiration
3. 5. L’évapotranspiration
CHAPITRE 4 : LA VARIABILITE CLIMATIQUE
4. 1. Températures
4. 2. Précipitations
PARTIE II : ETUDES TECHNIQUES ET APPLICATIONS
CHAPITRE 5 : ETUDES TOPOGRAPHIQUES
5. 1. LA POLYGONATION
5. 2. Travaux sur terrain
5. 2. 1. Reconnaissance
5. 2. 2. Appareil utilisé
5. 2. 3. Organisation des équipes sur le terrain
5. 2. 4. Le croquis
5. 3. Travaux au bureau
5. 3. 1. Cheminement polygonal
5. 3. 2. CALCUL DE NIVELLEMENT
5. 3. 3. LEVE DES PROFILS (SOUS COVADIS)
a. Profil en long
b. Profil en travers
c. Produit du levé topographique
CHAPITRE 6 : LEVE PHOTOGRAMMETRIQUE DE LA ZONE D’ETUDE
6. 1. Rappel sur le SIG et la photogrammétrie
Le SIG
a. Définition du SIG
b. Utilisation et Principe du SIG
Photogrammétrie
a. Définition
b. Le domaine d’application de la photogrammétrie
c. Le principe de la photogrammétrie
d. Précision de prise de vue aérienne
6. 2. Traitement photogrammétrique
a. Généralités de l’appareil volant (UAV)
b. Présentation de drone utilisé
c. Présentation de logiciel photogrammetrique utilisé
d. La prise de vue aérienne
e. Utilisation de logiciel
f. Les erreurs et précisions
CHAPITRE 7 : ETUDES HYDROLOGIQUES DE LA RIVIERE IKOPA
7. 1. Généralités sur l’hydraulique et l’hydrologie
7. 1. 1. Notion sur l’hydraulique
7. 1. 2. Notion sur l’hydrologie
a. Définition
b. Mission de l’hydrologie
c. Cycle hydrologique
7. 1. 3. Etudes du Bassin Versant
a. Définition du bassin versant
b. Localisation et Délimitation du Bassin versant
c. Caractéristiques
7. 1. 4. Etude hydrologique due au service APIPA et météorologique
a. Le service APIPA
b. Le débit
c. La pluviométrie
PARTIE III : COMMENTAIRE SUR LES RESULTATS ATTENDUS
CHAPITRE 8 : ETUDES ET COMPARAISON DES RESULTATS OBTENUS
8. 1. Analyse des résultats obtenus
8. 1. 1. Choix de valeur retenue
8. 1. 2. Présentation de logiciel utilisé
8. 1. 3. Résultat de la simulation
8. 1. 4. Analyse et interprétation des résultats de simulation
a. Interprétation de la simulation pour la sécheresse
b. Interprétation de la simulation pour l’inondation
8. 1. 5. Solutions et suggestions
a. A court terme
b. A Moyen terme
c. A long terme
CHAPITRE 9 : ETUDE DE MARCHE ET COUT ESTIMATIF DU PROJET
10. 1. Coût des ressources humaines durant l’étude du projet
10. 2. Coût des matériels utilisés
10. 3. Autres coûts des données utilisées
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
ANNEXES

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