Le rôle de l’enseignant

Le matériel

Pour ce mémoire, j’ai utilisé trois thèses de doctorat, l’une écrite par Théophanous (2001) qui traite le sujet de la confusion lexicale dans l’acquisition du vocabulaire d’une langue seconde et d’une langue étrangère, l’autre écrite par Lester Mtwana ( 2011) qui traite l’enseignement du FLE au Kenya à partir de l’approche communicative. La troisième écrite par Duffy (1935) qui traite le sujet de la méthode directe. Ensuite, pour expliquer les mots clé, j’ai utilisé le dictionnaire Larousse (2008) en ligne. J’ai aussi utilisé les documents officiels de Skolverket (2011) pour les discuter. Ensuite, j’ai aussi utilisé deux livres en suédois (Tornberg, 2015 ; Tornberg, Malmqvist & Valfridsson, 2009) qui sont des ouvrages empiriques traitant le sujet de la didactique dans l’enseignement de la langue étrangère. Les livres discutent beaucoup l’apprentissage du vocabulaire, alors c’est une bonne source pour ce mémoire. En outre, j’ai utilisé six livres en anglais (Palmer, 1917/1968 ; Hedge, 2010 ; Ellis & Shintani, 2014 ; Whong, 2011 ; Zhang, 2018 ; Witte, Harden & De Oliveira Harden, 2009), dont un qui est une étude méthodique qui traite le sujet l’enseignement d’une langue étrangère, l’un qui est un manuel en didactique, trois qui sont des ouvrages théoriques et l’un qui est une collection d’une certaine nombre d’articles qui traitent le sujet de traduction. Finalement, j’ai utilisé deux livres français (Puren, 1988 ; Cuq, 1991), l’un qui est un ouvrage théorique qui traite l’histoire des méthodologies d’enseignement des langues vivantes et l’un qui est un ouvrage théorique qui a pour sujet l’apprentissage du vocabulaire.
De plus, pour ce mémoire, j’ai utilisé beaucoup d’articles internationaux. Au total, j’ai utilisé dix articles : cinq articles en anglais (Blachowicz, Fisher, Olge &Watts-Taffe, 2006 ; Harmon, Buckelew-Martin & Wood, 2010 ; Nekoui Naeini, 2016 ; Sanaoui, 1995 ; Prince, 1996) et cinq articles en français (Atmaca & Atmaca, 2017 ; Beaumont-James, 1996 ; Bourdages & Vignola, 2014 ; Hedevang, 2006 ; Lavoie, 2015). Les articles en anglais discutent les méthodes, les approches et les stratégies à utiliser dans l’enseignement. Les articles en français discutent l’apprentissage d’une langue étrangère mais ils traitent le sujet dans de manières différentes. Le premier propose trois stratégies efficaces pour enseigner des stratégies aux apprenants pour apprendre le vocabulaire. Le deuxième est une étude sur l’approche gestuelle AIM1. Le troisième est une étude sur la reconnaissance des mots dans la parole continue en langue seconde. Le quatrième est une analyse sur l’enseignement d’une langue étrangère en utilisant la méthode directe.

Définitions

L’acronyme FLE signifie Français Langue Étrangère, et c’est quand le français est enseigné comme une langue étrangère. Ce n’est pas la langue officielle, ni la langue seconde, ni la langue maternelle dans le pays où l’enseignement se déroule. L’acronyme FLS signifie Français Langue Seconde, c’est le français qui est parlé à l’étranger avec un statut particulier. Le FLS est utilisé dans les anciennes colonies françaises et n’est ni la langue maternelle, ni une langue étrangère comme, par exemple, le français en Suède (Cuq, 1991). Le FLS est enseigné dans un pays francophone, donc il souvent in’y a pas de langue commune dans la salle de classe parce que les apprenants ont des nationalités différents. Par contre, le FLE est enseigné dans un pays non francophone, donc il existe souvent une langue commune dans la salle de classe. Les méthodes et les stratégies recommandées pourraient bien être utilisées pour l’enseignment d’une langue seconde mais ce mémoire se concentre sur l’enseignement d’une langue étrangère.
L1 est un terme utilisé dans ce mémoire qui se réfère à la langue maternelle. L2 est un terme utilisé dans ce mémoire qui se réfère à la langue d’apprentissage. Les termes langue cible et langue source sont utilisés quand on utilise la traduction.
Le mot vocabulaire est défini par le dictionnaire Larousse comme « ensemble des mots, des vocables d’une langue » (Larousse). Le vocabulaire est acquis par l’apprenant et nous utilisons le mot vocabulaire dans le processus d’apprentissage et d’enseignement. Le mot lexique est défini par Larousse comme « ensemble des unités significatives formant la langue d’une communauté et considéré abstraitement comme l’un des éléments constitutant le code de cette langue ». Le lexique s’oppose à la grammaire, ensemble des règles permettant de former des phrases à partir des unités lexicales. Le mot lexique renvoie à la langue et au discours. Dans ce mémoire, le terme vocabulaire va être utilisé parce que le mémoire traite l’apprentissage du vocabulaire.
Il y a une différence entre les termes méthode et stratégie. Le terme méthode est utilisé pour se référer aux processus et aux techniques employées pour enseigner une langue étrangère (Ellis & Shintani, 2014). Une méthode d’enseignement est utilisée par l’enseignant pour enseigner la langue étrangère. De plus, Tornberg (2015) décrit le terme stratégie comme des techniques ainsi que les actions délibérées de l’apprenant pour faciliciter l’apprentissage. De plus, une stratégie aide à développer le système linguistique. Par contre, une stratégie est utilisée par l’apprenant dans le but d’apprendre pour atteindre un objectif bien précis.

Cadre théorique

Cette partie présente une perspective historique des méthodes, les documents officiels et le rôle de l’enseignant. Il est important d’expliquer l’historique des méthodes pour comprendre comment les méthodes étaient utilisées avant et comment l’utilisation de celles-ci a changé. Il faut aussi discuter et expliquer les documents officiels et leurs objectifs parce que ceux-ci sont des facteurs importants pour ce mémoire. Puis, il faut expliquer le rôle de l’enseignant pour comprendre comment l’enseignement du vocabulaire du FLE pourrait fonctionner.

Le contexte historique

Avant d’introduire les deux méthodes d’enseignement choisies pour ce mémoire : la traduction et la méthode directe, il est important de discuter celles-ci dans un contexte historique pour clarifier comment elles étaient produites et pour quelles raisons. Pendant le 16ème siècle, le Latin et le Grec Ancien étaient les seules langues dont la grammaire était analysée et utilisée à l’écrite par les peuples (Puren, 1988, 18-20 ; Whong, 2011, 23-23). Cependant, en Europe on a commencé de s’intéresser aux langues vernaculaires, alors le Latin n’était plus la langue principale à étudier et à analyser. Ce changement de l’utilisation de langues prestigieuses à la langue verniculaire est le contexte dans lequel la méthode de l’enseignement s’est développée dans des langues connue comme : « grammaire-traduction ». L’enseignement du vocabulaire n’était pas l’intérêt central pendant ce siècle (Puren, 1988, 41). Par contre, en utilisant cette méthode, les enseignants ont seulement utilisé le Latin pour traduire des textes du latin à la langue verniculaire. L’idée centrale avec cette méthode était de transmettre les valeurs culturelles trouvées dans la littérature classique. En d’autres termes, le Latin enseigné était plus un object d’étude qu’un outil de communication (Gnutzmann, 2009 ; Whong, 2011, 23-32). Cette méthode est la plus vieille et elle a été utilisée pendant cent ans dans les écoles suédoises et dans le matériel scolaire (Tornberg, 2015, 35).
Comme le besoin d’enseigner d’autres langues en tant que langues étrangères s’est développé, les enseignants ont examiné d’autres méthodes d’enseignement. Ils ont realisé que l’enseignement d’une langue, en traduisant la littérature et en mémorisant des règles structurelles, n’étaient pas susceptible d’aboutir à des utilisateurs de langue. A la fin du 19ème siècle, le Mouvement de Réforme a émergé (Tornberg, 2015, 48-49 ; Whong, 2011, 23-32). Au cours de ce siècle, on a découvert que les enfants apprennent leur langue maternelle assez tôt et facilement. Remarquant que les enfants acquièrent leur langue maternelle d’une manière apparemment sans effort, les linguistes se sont éloignés radicalement des méthodes existantes et prônent la méthode directe, dans laquelle l’introduction dans la classe de langue se limitait exclusivement au le L2. Les apprenants sont limités à la langue cible uniquement, en développant la langue mot par mot. Il en est résulté un retour aux méthodes inductives de l’apprentissage de la grammaire, dans la mesure où l’on s’attendait à ce que les apprenants travaillent sur les modèles et les règles qui sous-tendent le langage en s’appuyant sur les exemples concrets de la langue (Whong, 2011, 23-32). Même si la méthode de grammaire-traduction et la méthode directe étaient historiquement utilisées pour l’apprentissage de grammaire, les méthodes sont aujourd’hui utilsées comme méthodes d’enseignement du vocabulaire, et cela est un des sujets traités dans ce mémoire. Alors, je vais référer à la méthode de grammaire-traduction comme la traduction.

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