LES NETTOYANTS AURICULAIRES LORS D’OTITE EXTERNE CHEZ LE CHIEN

LES NETTOYANTS AURICULAIRES LORS D’OTITE EXTERNE CHEZ LE CHIEN

Les différents types de cérumen :
Dans l’espèce humaine, on peut classer le cérumen en cérumen sec ou humide, ce dernier étant lui-même subdivisé en cérumen liquide et solide. Ces différences seraient d’origine génétique, chaque type de cérumen étant particulier selon le continent.
Ces différences entre cérumen sec et humide sont retrouvées chez le chien. Mais les auteurs ne savent pas si ces différences sont dues à un type d’otite ou ont une origine génétique, comme chez l’Homme (Gotthelf, 2005).

Les céruminolithes 
Les céruminolithes sont des formations solides. Ils peuvent former des bouchons. La composition des céruminolithes est cependant différente de celle du cérumen. Ce dernier n’est qu’un composant des céruminolithes. Ces derniers contiennent, en plus du cérumen, des squames, de la sueur, du sébum, et plein d’autres substances étrangères.

Fonctions du cérumen
Le cérumen permet de (Marignac, 2000), (Gotthlef, 2005), (Angus, 2005) : ƒ Assurer la protection mécanique du canal auriculaire en formant un film protecteur qui contient par ailleurs des immunoglobulines, des lysozymes et des interleukines ayant un pouvoir antiviral et antibactérien ; ƒ Assurer la souplesse et l’élasticité de la membrane tympanique en limitant les pertes d’eau au niveau de l’épithélium; ƒ Limiter la macération grâce à son caractère hydrophobe. L’action antibactérienne du cérumen est remise en question par Guest et al. (2004). Le cérumen serait un très bon milieu de culture pour les bactéries. Le rôle de défense immunitaire serait plutôt joué par des cellules immunitaires locales. Une étude en médecine humaine réalisée par Pata et al. (2003) a cherché à prouver que le cérumen de patients humains atteints d’otite externe avait une action bactéricide moins efficace que celle du cérumen de patients sains.

Elle montre que le cérumen prélevé dans l’oreille de patients sains n’a pas d’action bactéricide contre les principaux germes rencontrés lors d’otite externe dans l’espèce humaine (S. aureus, Enterococcus spp., P.aeruginosa, E. coli) sauf pour S. epidermidis. Le cérumen prélevé dans l’oreille de patients atteints d’otites externes chroniques diminue, de façon non significative, le nombre de colonies d’Enterococcus spp., E. coli et de façon significative le nombre de colonies de S. epidermidis. Le cérumen de patients atteints d’otites récidivantes aurait peut être une activité bactéricide légèrement supérieure à celle du cérumen de patients sains.

Les patients atteints d’otites externes chroniques ayant moins de cérumen que les patients sains, le rôle de barrière physique serait donc plus important que le rôle bactéricide dans la prévention ou la guérison d’otites externes dans l’espèce humaine. Pata et al. rappellent dans la discussion que les résultats de différentes études en médecine humaine concernant l’action bactéricide du cérumen se contredisent souvent. Ils expliquent ces divergences de résultats par les différences individuelles des patients, le type de culture bactériologique, la virulence des micro-organismes, et le mode de vie variable des patients enrôlés dans les études.

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