Les questionnaires conception et analyse a priori

Les questionnaires

Conception et analyse a priori.

Présentation du questionnaire à destination des non utilisateurs

Ce premier questionnaire 4 doit permettre, au travers des perceptions collectées, de mieux situer l’outil TBI dans le champ des outils technologiques à disposition des enseignants et ainsi favoriser l’identification d’axes de réflexions sur lesquels les enseignants sont prêts à s’investir pour aller vers une généralisation des usages de la technologie TBI. C’est, dans une certaine mesure, les effets de la politique institutionnelle de soutien en faveur de cette technologie qui sont interrogés. Les différentes questions qui ont été posées aux non utilisateurs concernent leur pratique relative à l’usage des TUIC dans leur enseignement (Q3), l’image qu’ils ont des TBI (Q7, Q8, Q9 et Q10), les conditions favorables au développement de l’usage de l’outil (Q4, Q5 et Q6) et enfin leur signalétique (Q1 et Q2). Dans le détail, quatre questions concernent l’image du TBI, les enseignants devant se prononcer sur le degré d’affinité avec différentes citations tirées d’articles : « On peut lire dans de nombreux articles, différents avis sur le TBI. Pourriez-vous préciser votre de degré d’affinité avec ces différentes propositions » : 3. ou plus exactement déclarés avec toutes les limites que cette distinction comporte 4.

L’intégralité du questionnaire est présenté à l’annexe F — Le TBI, une révolution dans la salle de classe (REV) — Adieu le tableau noir (TN) — Le TBI, un outil qui permet de continuer à enseignant comme avant avec un label TICE (LABEL) — Le TBI, rien de plus que le bon vieux vidéo-projecteur.(PROJ) Il s’agit ici d’examiner l’accueil fait a priori par les enseignants à cette technologie, et en particulier, si des redondances fonctionnelles avec d’autres outils technologiques (le vidéoprojecteur) sont pointées. Les modalités de réponses de chacune des quatre affirmations volontairement choisies sans nuance se font au moyen d’une échelle de Likert à 4 niveaux « à choix forcé » ( le niveau 1 correspondant à un degré faible d’affinité avec l’affirmation proposée) pour éviter un niveau central n’exprimant aucun avis. Pour la pratique des TUIC, une question a été posée : « Utilisez-vous les TUIC dans votre enseignement ? » (TUIC) , trois modalités de réponse proposées : « fréquemment », « rarement » ou « non ». Elle permet l’examen des liens potentiels entre le regard posé sur le TBI et la pratique ou non des autres technologies. Concernant les conditions d’utilisation de l’outil, trois questions ont été posées. La première d’entre elles concernait les raisons possibles de la non utilisation du TBI (« Pourquoi n’utilisez-vous pas le TBI dans votre enseignement ? (RAIS)). Dans les trois modalités de réponse possibles (« il y en a dans mon établissement mais pas pour les Mathématiques », « les difficultés d’accès à l’outil (réservation salle,…) sont rédhibitoires », « il n’y en a pas dans mon établissement », nous nous sommes centrés sur des impossibilités avant tout techniques.

Ce sont en effet des raisons techniques qui sont régulièrement invoquées par les enseignants dans l’usage qu’ils font des technologies en classe, raisons techniques par ailleurs pointées dans la littérature sur l’outil. En particulier, nous n’avons pas laissé de place à des raisons plus personnelles dans les réponses possibles (par exemple « parce que je ne veux tout simplement pas l’utiliser »). De telles réticences sont cependant détectables dans d’autres questions posées 5 , et en tout état de cause, cette question ne sera pas exploitée dans l’analyse pour interpréter d’éventuelles réticences formulées à l’encontre de l’outil. Deux variables signalétiques ont également été posées : l’ancienneté dans le métier (ANC) (entre 0 et 2 ans, entre 3 et 5 ans, entre 6 et 10 ans, entre 11 et 15 ans, plus de 15 ans) et la participation à une formation sur l’outil (FORM) (oui, non). Nous résumons dans le tableau suivant l’ensemble des variables et modalités, augmenté de leurs codages. 

Présentation du questionnaire à destination des utilisateurs

La seconde enquête 6 , dirigée vers les utilisateurs du TBI, interroge la pratique de cet outil dans la classe de mathématiques. En explorant différentes facettes de cette pratique, et en particulier les rapports et interactions construits par les enseignants entre l’outil, les  mathématiques et les élèves, l’objet principal de cette enquête est d’investir une certaine forme de diversité dans les pratiques et d’en rechercher la possible cohérence. Les utilisateurs de l’outil ont été questionnés sur les fonctionnalités de l’outil (Q9, Q10 et Q11), les conditions et contraintes d’utilisation (Q4, Q5 et Q20), le rapport entretenu entre l’outil et d’une part, les différents domaines de savoir (Q12, Q13, Q14 et Q15), d’autre part, les différents moments d’enseignement (Q17, Q18 et Q19), sur les ressources utilisées (Q21) et sur l’organisation de la classe (Q16). Les autres questions posées aux enseignants concernent leur signalétique (Q1, Q2 et Q3 ), le profil de leur établissement (Q6, Q7 et Q8) et enfin le degré de satisfaction de l’outil (Q22). Dans le détail, trois questions concernent les fonctionnalités de l’outil, la première interroge le recours a des périphériques matériels : « Disposez-vous de périphériques supplémentaires installés avec le TBI (webcam, appareil photo, boitiers électroniques, tablette graphique) ? » (PERI), et trois modalités de réponse proposées : « non », « oui, un seul parmi ceux évoqués », « oui, plusieurs parmi ceux évoqués ».

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La possibilité est offerte de préciser le cas échéant les périphériques utilisés. Il s’agit ici de comparer la densité de l’éco-système numérique présent dans les classes par rapport à l’offre technique proposée par ailleurs. Les deux suivantes concernent les fonctionnalités du logiciel du TBI : « Les fonctionnalités offertes par le TBI vous paraissent-elles satisfaisantes pour un usage en Mathématiques ? » (FONCT), sous la forme d’une échelle de Likert à 5 niveaux (sans choix forcé), « Pourriezvous citer une fonctionnalité manquante du TBI ? (MANQ), sous la forme d’une question ouverte. Nous cherchons ici à questionner l’adéquation de l’offre du dispositif TBI avec les besoins exprimés par les enseignants de mathématiques. La question ouverte posée nous donne également accès, dans une certaine mesure, à la connaissance qu’ont les enseignants des fonctionnalités de l’outil, en particulier, lorsque une fonctionnalité est désignée comme manquante par les enseignants alors qu’elle est pourtant offerte par le dispositif. Concernant les conditions et contraintes d’utilisation, trois questions ont été posées : « Disposezvous d’un TBI dans votre salle de classe ? » (DISP), et trois modalités de réponse possibles « non », « oui, mais également un tableau traditionnel » et « oui, uniquement un TBI », « Pendant le déroulement des séances, qui manipule le TBI ? » (MANIP) et trois choix proposés « plutôt vous », « plutôt les élèves », « vous et les élèves de façon équitable » ainsi qu’une question sur la fréquence d’utilisation du TBI (FREQ) accompagnée de quatre modalités de réponse : « systématiquement à chaque cours », « entre 3 et 5 fois par semaine », « moins de 2 fois par semaine », « pratiquement à chaque cours ».

A travers cette série de questions, ce sont les conditions d’utilisation (en salle de classe, dans une salle spécifique, etc…) qui sont mises en relation avec la fréquence des usages et les utilisateurs privilégiés de l’outil (professeur, élèves, etc..) Concernant le rapport entretenu entre l’outil et les mathématiques, les enseignants devaient d’une part, se prononcer sur le degré de pertinence d’utilisation du TBI dans les différents domaines d’enseignement : nombres et calculs (NOMBRE), géométrie (GEOMETRIE), grandeurs et mesures (GM) et gestion de données (GD). Est retenu ici un découpage  à partir des grands domaines du programme, il s’agit de voir si les domaines habituellement outillés par les TUIC le sont également par l’outil TBI. Les enseignants devaient d’autre part se prononcer sur le degré de pertinence de l’usage de l’outil au cours de différents moments de classe : activité d’introduction (INTRO), cours (COURS) et exercices (EXO). Les différentes réponses ont été fournies au moyen d’une échelle de Likert à 5 niveaux. Les ressources utilisées par les enseignants pour préparer leurs cours a fait l’objet d’une question ouverte : « Avec quelles ressources travaillez-vous pour préparer les séances TBI ? » (RES). Il s’agit ici de questionner le travail de conception des enseignants au sein de l’environnement du tableau et la possible variété des ressources utilisées. De même, concernant l’organisation de la classe, une seconde question ouverte a été posée : « Quel type de travail privilégiez-vous pendant les séances TBI ? » (TRAVAIL). 

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