Quelques repères énergétiques nécessaires à une meilleure compréhension des questions énergétiques abordées dans ce document
L’énergie sera exprimée dans ce rapport en multiple de Watts heure (Wh, kWh=1000Wh, MWh=106Wh) Il s’agit d’une énergie qui se distingue d’une puissance exprimée en Watts. Une En termes de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de climatisation et de besoin d’électrique, l’énergie nécessaire est généralement exprimée en kWhep/m²/an. Il s’agit du coefficient Cep coefficient de consommation d’énergie primaire du bâtiment réel déterminé en appliquant les règles de calcul de la règlementation thermique RT2005. Cette valeur exprimée de manière annuelle (kWhep/m²/an) permet de se représenter la consommation d’un logement sur une année donc sur un cycle de chauffage. On considère généralement que les besoins de chauffage sont identiques d’une année sur l’autre. Dans la pratique ce n’est pas le cas mais il s’agit ici de valeur moyenne. Les quantités d’énergie totale d’un bâtiment sont divisées par la surface hors œuvre net (SHON) de celui-ci (kWhep/m²/an). Cette unité surfacique permet de comparer des logements indépendamment de leur surface. Ces quantités d’énergie sont exprimées en énergie primaire (kWhep/m²/an). En effet l’énergie nécessaire (ou énergie utile eu) ne correspond pas à l’énergie qu’utilise les appareils pour subvenir à ce besoin (énergie finale ef) de par le rendement des appareils utilisés. De même l’énergie à produire (énergie primaire ep) ne correspond pas nécessairement à l’énergie finale puisqu’il peut apparaitre des pertes liées au transport.
Par exemple si une habitation nécessite un apport d’énergie de 100kWheu/m²/an et qu’elle est chauffée par des radiateurs électriques ayant un rendement de 90% cette habitation nécessite . De plus l’électricité de part ces pertes de transport (lors des passages de la Très haute tension vers la haute tension puis vers la basse tension avant d’être utilisée) possède un coefficient de conversion de 2,58. Ce coefficient signifie que pour utiliser 1kWh d’énergie finale il faut produire 2,58 kWh d’énergie utile. L’habitation a donc besoin d’une production d’énergie Le calcul de déperdition par une surface se fait à partir de son coefficient de transmission thermique U, exprimé en W/m².°C, de la surface de transmission et de l’écart de température subit entre la zone à chauffer et le milieu extérieur exprimé sous la forme de degrés jours. Les degrés jours représentent une unité de mesure représentant les besoins de chauffages d’une zone géographiques. La définition des Degrés Jours Unifiés donnée par Meteo France est la suivante : « Pour un lieu donné, le Degré Jour est une valeur représentative de l’écart entre la température d’une journée donnée et un seuil de température préétabli. » La base de température généralement utilisé est 18°C. »
Les degrés-jours unifiés (DJU) sont calculés à partir de relevé de températures extérieures de Météo France sous forme de base de données annuelle ou trentenaire. Pour chaque jour, le nombre de DJU est calculé en faisant la différence entre une température de référence 18°C et la moyenne des températures minimale et maximale du jour considéré. Les DJU sont alors additionnés sur la période de chauffe soit du 1er Octobre au 20 Mai (232 jours). La réglementation thermique a pour but de limiter les consommations énergétique des constructions en France tout en assurant un confort minimum pour les habitants de logements construits. La première réglementation thermique répond en 1974 au premier choc pétrolier de 73 qui marque une prise de consciences des limites de la consommation énergétique. Cette RT 1974 avait d’ores et déjà pour objectif de limiter la consommation d’hydrocarbure dans le domaine de la construction immobilière. Elle fixe l’objectif chiffré de réduction de 25% des consommations énergétique du bâtiment par rapport aux normes en vigueur depuis 1950. Pour cela la construction peut jouer sur l’isolation des bâtiments et sur le renouvellement de l’air au sein de celui-ci. Cette réglementation introduit les coefficients K et G respectivement coefficient de transmission thermique qui mesure la quantité d’énergie qui s’échappe à travers les parois et le coefficient de déperdition global mesurant la perte d’énergie rapportée au volume habitable du bâtiment (il s’exprime en W/m3.K).