Rappel des connaissances sur les ovaires

La pathologie annexielle constitue l’un des motifs de consultation gynécologique les plus fréquents, comme l’une des indications les plus fréquentes en chirurgie gynécologique : 5 à 7 % des femmes développent une tumeur ovarienne au cours de leur vie. (1) Les tumeurs de l’ovaire sont des excroissances qui se développent le plus souvent à partir des cellules de surface de l’ovaire (cellules épithéliales) ; ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Parfois le diagnostic entre la bénignité et la malignité n’est pas facile à établir. (2) Les tumeurs de l’ovaire sont souvent des kystes. Il existe deux sortes de kystes : les kystes fonctionnels et les kystes organiques. Il n’existe pas de symptomatologie spécifique des kystes de l’ovaire. Ce sont les examens complémentaires qui vont orienter vers le diagnostic final qui devra être confirmé par une étude anatomopathologique de toutes les tumeurs organiques .

RAPPEL DES CONNAISSANCES SUR LES OVAIRES 

Définition

Les ovaires sont les organes reproducteurs des ovules. Ils contiennent les éléments d’une glande à sécrétion interne. (5) Au nombre de deux, les ovaires constituent avec l’utérus et les trompes l’appareil génital féminin interne.

Anatomie

Situation
Les ovaires se situent dans la cavité pelvienne, l’un à droite, l’autre à gauche, en arrière des ligaments larges, sur un amas graisseux de la fossette de Claudius, à la bifurcation des vaisseaux iliaques.

Description
La forme de l’ovaire rappelle celle d’une amande en deux fois plus grosse . Son poids est d’environ 10g, il mesure 5cm de long, 4cm de large et 1cm d’épaisseur. On peut distinguer à cet organe : deux faces, l’une, latérale, l’autre, médiale ; deux bords, l’un antérieur portant sur le hile, l’autre postérieur libre ; deux extrémités, l’une supérieure, l’autre, inférieure. La couleur de l’ovaire est blanc nacré, sa surface est marquée par des sillons qui sont des cicatrices d’ovulations, et par des saillies correspondant aux follicules ovariens. Il est de consistance ferme, lisse et régulière avant la puberté. Mamelonné pendant la période d’activité génitale, par la présence des follicules ovariens puis scléreux et atrophique après la ménopause.

Rapports
La face médiale de l’ovaire est cachée par la trompe utérine et le mésosalpinx. Sa face latérale répond à la paroi pelvienne (os coxal, muscle obturateur interne et muscle élévateur de l’anus), aux axes vasculaires iliaques, et à l’uretère. Son bord antérieur est en rapport avec le ligament large. Son bord postérieur répond à l’uretère et, en fonction de la position, aux anses grêles, ou à droite au cæco-appendice et à gauche au sigmoïde.

La position de l’ovaire varie chez la femme nullipare et multipare. Dans le premier cas, l’ovaire est situé dans la fossette ovarienne limitée par les vaisseaux iliaques externes en haut, iliaques internes en arrière, et le ligament large en bas. Chez une femme multipare, l’ovaire est dans la fossette sous-ovarienne, limitée en avant par l’artère iliaque interne et l’uretère, en arrière par la paroi pelvienne, et en bas par le pli recto utérin.

Moyen de fixation

Des éléments fixent l’ovaire de manière relative.

Le mésovarium : zone qui correspond au hile de l’ovaire et à la zone de réflexion du péritoine.

Le ligament utéro-ovarien ou ligament propre de l’ovaire relie l’extrémité utérine de l’ovaire à l’angle de l’utérus.

Le ligament tubo-ovarien relie l’extrémité tubaire de l’ovaire à une partie de la trompe, le pavillon.

Le ligament lombo-ovarien relie l’extrémité tubaire de l’ovaire à la paroi dorsale de l’abdomen.

L’ovaire est un organe qui reste cependant très mobile, pouvant basculer en fonction de l’état de réplétion rectale, vésicale, mais aussi utérine (utérus gravide).

Vaisseaux et nerfs

Artères
L’artère utérine, branche de l’artère iliaque interne, donne à la jonction utérus-trompe, une branche tubaire et une branche ovarienne. L’artère ovarienne, naissant de l’aorte au niveau de la deuxième et troisième vertèbre lombaire, accompagne le ligament suspenseur de l’ovaire pour donner ensuite une branche ovarienne et une branche tubaire à proximité de l’ovaire. Les branches tubaires et ovariennes provenant de ces deux artères sont ensuite anastomosées entre elles.

Veines
Réseau anastomosé autour de l’ovaire, naissant dans le hile, et se drainant des deux côtés, vers la veine ovarienne et la veine (ou plexus) utérine. La veine ovarienne se jette dans la veine cave caudale à droite et dans la veine rénale à gauche.

Drainage lymphatique
Les vaisseaux lymphatiques sont satellites des éléments veineux, et se drainent en direction des régions lombaires et iliaques externes.

Nerfs
Ils sont sous la dépendance du plexus hypogastrique.

Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE : REVUE DE LA LITTERATURE
I. RAPPEL DES CONNAISSANCES SUR LES OVAIRES
I.1. Définition
I.2. Anatomie
I.3. Embryologie
I.4. Histologie
I.5. Physiologie
II. LES KYSTES DE L’OVAIRE
II.1. Définition
II.2. Epidémiologie
II.3. Pathogénie
II.4. Anatomie pathologie
II.5. Siège du kyste
II.6. Diagnostic positif
II.7. Diagnostic différentiel
II.8. Evolution
II.9. Traitements
DEUXIEME PARTIE : NOTRE ETUDE
I. OBJECTIFS DE L’ETUDE
I.1. Objectif principal
I.2. Objectifs secondaires
II. CADRE DE L’ETUDE
II.1. Présentation
II.2. Profil du personnel
III. METHODOLOGIE
III.1. Type d’étude
III.2. Durée d’étude
III.3. Population d’étude
III.4. Matériels d’étude
III.5. Méthode statistique
IV. RESULTATS
IV.1. Aspects épidémiologiques
IV.2. Aspects cliniques
TROISIEME PARTIE : COMMENTAIRES ET SUGGESTIONS
I. COMMENTAIRES
I.1. Aspects épidémiologiques
I.2. Aspects cliniques
II. SUGGESTIONS
II.1. Sur le plan social
II.2. Sur le plan médical
II.3. Sur le plan administratif
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE

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